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14/04/2017

Le rugby, un sport de gentlemen?

Je romps le rythme habituel de mes posts mais l’urgence commande. L’histoire serait plutôt passible de Twitter, mais je n’arrive pas à exprimer des choses importantes en 140 signes. Surtout depuis que Donald Trump dirige les U.S.A. avec ce moyen, je ne peux décidemment pas l’utiliser. Allons donc pour le bon vieux blog.

Une triste histoire révélée dans le Monde ce matin. Trois joueurs du club de rugby de Grenoble sont mis en examen au tribunal de Bordeaux pour viol en réunion. Cela se passe à l’issue de la fameuse « 3ème mi-temps » où, au cours d’agapes plus ou moins arrosées, on peut se permettre un peu tout, y compris le pire.

Une 1ère réaction, c’est ce curieux paradoxe. Dans ce club qui a brillé autrefois, la virilité des joueurs ne leur permet souvent plus de gagner sur le terrain. Par contre devant l’adversaire-femme, à défense moindre, la victoire est plus facile ! Pas très brillant ce changement d’objectif !

Le rugby fut longtemps un sport de gentlemen. Il est devenu professionnel, où l’argent compte davantage que le jeu. Ces « sportifs de haut niveau » sont devenus sportifs de haut revenus. Un niveau qui les classe au-delà des contraintes habituelles. Par exemple de se conformer aux règles du sport et d’éviter le dopage. Curieux comme on en parle de plus en plus dans le rugby !

Devra-t-on regretter le seul sport dont Grenoble pouvait un peu s’enorgueillir ? Pas forcément. Il lui reste les montagnes. Et aussi quand même des habitants sportifs, et amateurs dans toutes les acceptions du terme.

15:28 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

12/04/2017

Sus à la mélancolie!

Mes yeux se portaient sur cette friche nettoyée et promise, me dit-on, à la construction prochaine d’une maison destinée aux personnes âgées. Pour ne pas risquer de sombrer dans de moroses perspectives, je suis parti en balade partout où le printemps s’épanouissait.

Par les fleurs bien sûr. A côté de notre cerisier toujours précoce en l’occurrence, les fleurs épanouies du cimetière lui donnaient un air pimpant et presque guilleret.

Dans le parc, les boulistes, s’agissant de quelques dames « légères et court vêtues », s’adonnaient à leur jeu en jouissant du soleil. Moi aussi, il y a quelques jours, je réalisais mes 1ers kilomètres à vélo en cuissard à manches courtes et les mollets se cuivrant au soleil.

Rentrant au bercail, les canettes de bière, abandonnées dans notre cour, indiquaient assez que les footeux avaient repris leurs activités d’été et leurs mauvaises habitudes. Pour être juste, celles-ci concernent davantage les supporters que les joueurs.

Gagnés par cette exubérance,  nous avons commencé à transformer notre camping-car de l’état hivernal à l’état estival. Après une ultime mise au point d’une batterie souffreteuse, on était prêts à admirer les beautés de notre hexagone dans  notre maison à roulettes pour un 1er contact. Pour nous confirmer, quand beaucoup radotent que la France va mal, qu’elle recèle de fameuses richesses tant de paysages que d’habitants.

14:20 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)

01/04/2017

La tolérence n'est plus ce qu'elle était

On me titille gentiment sur ma manie d’écrire. Mais faute d’avoir la verve d’un Laguilliers ou la gouaille tribunitienne d’un Melenchon, j’en suis réduit à jeter au petit vent de ma plume virtuelle mon désespoir de ces tombereaux d’intolérance qui empuantissent notre vie quotidienne.

La campagne des politiques en est le criant exemple. Au lieu d’idées qu’on écoute, qu’on réfute avec des arguments, on insinue, on cisèle la petite phrase assassine. Qu’il y ait des erreurs chez le concurrent, soit, mais il s’agit tout de même de savoir avec qui nous serons gouvernés pendant 5 ans !

Les medias sont à joyeuse fête de cette mélasse de non-dits, de sous-entendus servis sans preuves. Je croyais qu’en France, malgré tous nos défauts, nous étions bien placés quand il s’agit d’appels aux dons ou dans le bénévolat. Ne pourrions-nous pas lire et entendre plus souvent les exploits que réussissent partout ces obscurs ?

Les politiques dont c’est devenu le « métier » d’attraper la bonne vague de l’opinion nous formatent à alimenter le marigot des croustillantes « bonnes feuilles ».  Celui qui se veut de gauche, élimine celui qui a une idée contraire de l’infâme « il est de droite ». Le vieux qui ose une remarque se fait renvoyer dans ses buts avec un définitif : « c’est ringard » 

J’avais d’abord pensé tresser un hymne au printemps dont l’exubérance m’impressionne depuis quelques semaines. Mais comme eut dit mon docteur, l’urgence commande et l’atmosphère du moment m’a imposé plutôt une ode à la tolérance. Mais je le vois bien : les beaux moments de tolérance ont été enfouis sous la vague de l’intolérance.

 

10:26 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)