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06/09/2018

Tempêtes dans un verre d'eau

Ce n’est pas trop le lieu dans un post d’aborder la politique, mais la rentrée, pas tout à fait comme les autres, m’y oblige un peu. Du reste, il n-y en a qu’une par an.

Qu’y a-t-il donc cette année ? Les médias s’étouffent avec cette bombe : Hulot a démissionné ! Et ce n’est pas un ancien de la télé pour rien. Il a réussi à nous faire une sortie fracassante avec des vagues en ressac renouvelées sans cesse.

Autre vedette télévisuelle, Stéphane Bern n’a fait que menacer de démissionner. Et si ce chargé spécial quittait la supervision du patrimoine, où irions-nous ? Pas très loin sans doute. Car cette menace a un côté un peu « corse » sur le thème : « retenez-moi ou … »

L’autre immense vedette de la rentrée, ce sont les retraités. Même si je n’étais pas concerné personnellement, je serais vraiment obligé de les rencontrer à chaque ligne de journal, à chaque minute de radio. Car ils sont les grands perdants du moment et de la « macronie ». Et de nous détailler qu’après la ponction de la CSG, ils vont être punis d’un pauvre 0,3 % d’augmentation l’an prochain.

A bien réfléchir, 0,3 % d’augmentation, c’est quand même une augmentation. Et pour ces gens fervents du livret A, depuis des semestres à 0,75 %, on reste dans la note. D’ailleurs, depuis leur retraite, la plupart s’est habituée à ne pas réfléchir trop amplement.

Même petits contributeurs, ils sont invités par Mélenchon, à grossir les rangs des bataillons prévus pour la « raclée » à Macron. Même solidaire par nécessité des retraités, ces folles ponctions me paraissent un peu franco-françaises. Ces tempêtes médiatiques, quand ce n’est pas burlesque avec ce charivari de la  retenue à la source, ont surtout le don d’estomper les vrais problèmes.

On oublie que 800 000 rohingyas ont fui la fureur des militaires birmans. Quasiment autant de vénézuéliens ont fui l’inflation démente  qui les étranglait. Les dictateurs ont l’habitude d’esquiver les soucis intérieurs en désignant l’ennemi extérieur. Maduro se défausse ainsi sur les américains. En tête de turc, Trump ne lui fera pas défaut et pour un bon moment.

16:12 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

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