30/08/2018
Tu gaspilles, vous gaspillez.. nous payons
Depuis des années que je tiens un blog, je n’y avais jamais inscrit une image. Mais là, l’horreur ci-jointe a tapé dans l’œil de mon objectif puissamment et urgemment. Cela se passe sur un trottoir de ma rue. Une rue qui n’est pas dans un village paumé loin des métropoles, mais dans ma ville de 10000 habitants qui se pique d’être dans le coup. Elle ne s’appelle pas Clochemerle, mais elle le pourrait comme vous allez le voir.
Durant des lustres, notre commune a soigné ses rues, ses trottoirs et les plantes qui les ornent. Ces dernières, en expansion continue, demandaient régulièrement à la mairie des suppléments d’effectifs.
Un jour, (je en me souviens pas qu’on m’ait demandé mon avis), la communauté de communes, la Métro, s'est adjugé le poste « voiries » de l’agglomération. Mais pas les effectifs. L’équipe de la mairie, concentrée maintenant sur les seules plantations, a tout le loisir de les choyer.
Et c’est ainsi qu’ont « fleuri » sur nos trottoirs ces plantations sauvages. La Métro, sûrement très occupée ailleurs, n’ayant pas le temps, ni les gens, pour venir dans nos rues. En réalité si, elle y est venue pour y peindre les multiples « 30 » de la nouvelle vitesse urbaine, fleuron de notre « métropole apaisée ».
De mauvais esprits diront que c’est la faute à Macron, mais cette gabegie existait avant son élection. Alors, c’est Hollande ! Pas davantage, le malheureux avait déjà bien à faire avec ses frondeurs pour venir s’occuper de querelles picrocholines locales. Et pourquoi pas nous, les citoyens ? Quand les candidats nous peignaient sur papier glacé de merveilleux programmes, est-ce que nous exigions, ligne par ligne, de préciser ce qu’ils voulaient faire exactement et comment ?
Les édiles quand même pris le temps de parsemer les herbes patentées de panneaux « fauchage raisonné ». Si nous avions été exigeants avant, on pourrait les interpeler : « raisonné ou pas, quand allez-vous nous débarrasser de cette flore inédite ».
Je citais récemment ce journal qui nous incitait à l’optimisme. Dans une bouffée d‘optimisme, je souhaiterais voir, après un grand chaos qui aurait balayé les empilages de structures inefficaces, une grande agora réunissant les citoyens se demandant : « De quoi avons-nous vraiment besoin pour vivre correctement ? ». Avec le zeste d’optimisme restant, je pourrais souhaiter aussi qu’un membre de cette assemblée, non élue par les citoyens, lise ce papier et qu’il ait honte.
16:57 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
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