03/02/2017
Sciences Po en cours de rattrapage, j'en veux!
Après la désignation de Benoit Hamon à la primaire de la gauche, un commentateur de déclarer : « maintenant, l’horizon s’éclaircit ». Il venait de fumer la moquette, cet exégète, car à voir le nouveau quintet désaccordé de candidats à la présidence, cela me rendait plutôt perplexe.
Dans les élections précédentes en effet, les choses étaient assez simples. Deux candidats, de deux partis, émergeaient au 1er tour avec un 23-25 %, avec une flopée de petits satellites glanant quelques pourcents. Au 2ème tour, un des deux, grossi de quelques satellites, atteignait les 50% et devenait Président.
Aujourd’hui, on nous présente une femme qui, comme d’habitude, cristallise les rancoeurs au 1er tour mais n’imprime pas au second. Celui qui a émergé haut de la primaire de la droite vient d’entrer dans des turbulences judiciaires. Le dernier vainqueur de la gauche, justement, va représenter un P.S. qu’il a contribué à disloquer.
L’évadé du P.S., le plus ancien et le plus tonitruant, est plus décoré du costume d’excellant tribun que de celui de Président. Quant au jeune premier, porté par des sondages dignes de Miss Univers, censé tirer les marrons du feu, ses ni-ni ne positivent pas un programme encore fluet.
Un truc à ce que chacun se trouve à moins de 20%. Les électeurs ne votant pas comme les sondages, qui pourra alors glaner assez de satellites pour virer en tête et devenir LE président DES français ? Question très ouverte ! Au point de se demander si le 23 avril, je n’irais pas me réfugier à Vassieux. Je sais là une maison accueillante. En outre, je pourrais peut-être y rencontrer, au gré d’une promenade, Daniel Pennac. Qui m’évoquerait forcément la truculente tribu Malaussène, et effacerait de mon esprit les folkloriques, mais moins truculents, du fameux quartet.
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06/01/2017
Spéciale bonne année
Se conformer à la coutume des vœux de bonne année peut paraître convenu, voire un peu ringard, mais dans ces temps de pessimisme appuyé, une fois l’an s’accrocher au mot bon, pourquoi pas ? J’y vais donc de mon adjectif : bonne année, mais que je vais développer. En effet, le très raccourci : meilleurs vœux, laisse insatisfait. Meilleurs vœux de quoi ?
Plus que détaillant, je vais être universel et m’adresser à tous les français. A qui je souhaite pour l’année naissante quelques petits bonheurs. Par exemple une grève d’une semaine de la télé, que les jeux guerriers buggent sur les smartphones ou éventuellement l’annulation de la candidature de Paris aux J.O.
Puisque le couperet tombe cette année, on pourrait espérer pour eux un nouveau Président dont ils n’aient pas à rougir. Juste dans cette case politique, souhaiter que les écolos renoncent à leurs batailles d’ego et que ce soit des propositions écologiques qu’ils poussent. Et puisque le maire de Grenoble se fait des gros succès d’audience parce qu’il est écolo, qu’il pense un peu aux vélos.
Parmi les français, certains me sont plus proches, mes proches justement. En plus de toutes les bontés que je leur espère, a eux, que le virus méchant qui les a agressés en fin d’année aie vraiment jeté ses derniers feux et qu’ils puissent, tout au long de 2017, exprimer leur enthousiasme coutumier.
Pour ma part, j’entame 2017 avec un bel optimisme grâce à un petit miracle. Ayant réclamé au service des impôts, avec toutes les circonvolutions déférentes qui convenaient, une réduction de ceux-ci, on me l’a octroyée. Et c’est une voix chatoyante qui me l’a annoncée au téléphone avec des bons vœux ! De grâce, monsieur Fillon, ne supprimez pas ce fonctionnaire-là !
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31/12/2016
"la télé rend fou"
Si « la télé rend fou » au dire d’un ancien présentateur, son pouvoir de nuisance semble aussi important pour ceux qui la regardent que pour ceux qui la font. Avec cette question : quand elle diffuse du n’importe-quoi dans un ordre erratique, est-ce pour augmenter l’audience ou un démiurge a-t-il décidé d’anéantir la population par abêtissement massif ?
Qu’en période électorale, on nous montre les différents candidats plus ou moins officiels, passe encore. Encore que consacrer un plus long temps sur la pochette du costume d’un candidat que sur un point de son programme, c’est assez léger ! Mais alors pourquoi s’arrêter des heures sur ces candidats clownesques, A.Jardin, M.Alliot-Marie, qui viennent ajouter leur pincée de « n’import-quoi » au bazar déjà bordélique.
On nous a fait pleurer sur la baisse de population des girafes en Afrique. Admettons ! Mais n’y a-t-il pas dans ce continent des enfants dénutris, malades et à plaindre vraiment. Il y en a aussi en France, mais on passe discrètement. On veut bien faire pleurer dans les chaumières, mais pas les désespérer !
Sans drone-assistant, on trie les frappes. La télé nous en a fait des tonnes sur le montant faramineux du transfert du footeux Drogba. Mais il fallait aller sur « Le Monde » pour apprendre qu’il avait planqué ses millions dans un paradis fiscal. Dans le foot, c’est encore dans la presse, pas à la télé, qu’on apprend qu’une quarantaine de clubs anglais ont caché leur pédophilie. Taper sur les curés, passe, mais sur les footeux, vous rêvez ou quoi !
Je pourrais me laisser aller à l’antienne des « vieux cons » : « de notre temps » !!! Je crois qu’on pourrait aussi s’interroger : pourquoi en sommes-nous arrivés là.
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