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06/12/2018

Chaque civilisation a les ordures qu'elle mérite (G.Duhamel)

Parmi les désagréments qui nous guettent,  et pas seulement les   retraités, se profile une augmentation de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. C’est vrai qu’il est choquant que le tonnage des ordures soit presque égal à celui de la nourriture. Or voici que la ville de Besançon a trouvé une ingénieuse parade. Dans cette ville on paye au poids ce qu’on rejette grâce à une technologie assez simple..

Cela ne m’étonne pas, venant de cette ville : c’est là qu’est né Victor Hugo, le créateur génial. Moins génialement, il est vrai, c’est aussi là que j’ai obtenu mon 1er bac ( de mon temps, on en passait 2)

A propos de déchets, je pense à la télé (un hasard?) Il serait intéressant qu’on ait un système semblable : on paye selon la satisfaction qu’on en a. On mesure bien l’audience, on pourrait aussi noter : 1, je suis satisfait, 2, je le suis à moitié, 3, je n’ai pas aimé. Et je paie les points et les demis en fonction d’un barème adéquat. Quant aux pubs incessantes pour les régimes minceur, c’est la télé qui me rembourserait sur l’argent  reçu pour cette fausse préoccupation générale.

Une bonne occasion d’aller contre ce qui constitue le paquetage soi-disant “normal” du citoyen d’aujourd’hui. Par exemple, je DOIS posséder un smartphone, mon auxiliaire de vie obligé. J’apprends qu’après le paiement de la carte bleue par contact, le super progrès sera de payer par smartphone !

L’engin servait déjà à allumer le chauffage à distance, à fermer les volets et, bien sûr, fliquer l’intérieur de la maison. Mais où va-t-on avec cette ambiance ? Tout est devenu dangereux, on est entouré de voleurs, d’agresseurs potentiels. Et quoi encore ?

Est-ce qu’on devra se réfugier dans des grottes comme l’homme de Neanderthal ou plus récemment au maquis pour vivre tranquillement ? Un souvenir assez récent de la grotte Chauvet me rappelle que nos anciens d’il y a 35000 ans étaient assez cool pour dessiner, tranquilles, des chevaux, des bisons, qui les entouraient.  

 

15:44 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

27/11/2018

Je râle, donc je suis

Tous les parents savent que les très petits, quand leur situation est inconfortable, crient, pleurent, parce qu’ils n’ont pas d’autres moyens de s’exprimer. On peut se demander si nos contemporains devenus adultes ont acquis ces moyens lorsqu’ils crient, vocifèrent, et se croient ainsi révolutionnaires.

Depuis 1789, la révolution est inscrite au patrimoine national. Cette icone ne saurait être galvaudée. On voit que le dérèglement climatique à l’œuvre à nos portes (demandez aux Audois !) n’arrive pas à galvaniser, ni même à rassembler les foules. On apprend que la moyenne d’âge des clients des Restaus du cœur est tombée à 27 ans sans que cela émeuve ceux qui n’y vont pas. A côté de cela, on peut justeùent s’interroger sur le fait que ce qui a jeté des milliers de gens dans les rues et  sur les routes soit pour la défense de la bagnole.

Ce même peuple abusé adopte le diktat économique : il faut consommer ! Car consommer dope la croissance et  celle-ci crée des emplois. Ces nouveaux salariés espérés, ils vont consommer quoi ? Surtout des produits importés. Ne retenons pas les cerises sur des tables à Noel (ce  devrait être un délit). Mais sans sourciller les familles se dotent d’ordinateurs, de tablettes, de smartphones. Mac ou P.C. c’est en France qu’on les fait ? C’est ainsi qu’on appauvrit le pays (70 milliards de déficit commercial)

Voila un beau thème de réflexion économique pour une nouvelle gauche. Mais pas moins de 4 micro-partis sont plus occupés, dans une bataille d’egos plus que d’idées, à se partager le dépeçage du P.S. Pendant ce temps, Marine Le Pen, en ne prenant pas trop position, se laisse statufier en madone du petit peuple.

Au vu de tout cela, on peut comprendre ceux qui réclament une révolution. Mais celles qui ont réussi avaient un objectif puissant et visant un mieux-être pour tous. Je ne suis pas sûr que la bagnole pas chère pour tous soit une bonne réponse.  

16:08 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

20/11/2018

Bololo, un joli nom, mais quel triste bazar quand même

On connait le crainte de « nos ancêtres les gaulois », popularisée par des chansons,   que le ciel ne leur tombe sur la tête. J’ai du manquer des épisodes mais en tous cas c’est arrivé : ce peuple n’a plus toute sa tête. Et le « succès », avec quelques pratiques musclées, revendiqué  par les gilets jaunes en est l’illustration.

 En effet, tous les observateurs s’accordent pour noter que les français prennent de plus en plus conscience du dérèglement de la planète, assortis de quelques pleurs après la défection de Hulot.  Et voici que l’échéance programmée d’une taxe  sur le carburant, votée pour cela par une majorité d’élus, réussit à agglutiner ensemble un panel de râleurs de tous poils, mais néanmoins tous voués au culte de la sacro sainte bagnole.

Comme toujours, nos leaders politiques, qui avaient oublié de « vendre » l’enjeu de cette décision, et laissés de côté, de s’empresser de prendre le train en marche. Mais à leur manière. Un peu honteux de renier ce qu’ils avaient voté, ils sont avec les manifestants (les électeurs), mais sans s’afficher. Présents dans les cortèges, mais sans écharpe !

Pour ce peuple sans cervelle, les journalistes qui avaient là l’occasion de faire un  boulot de journaliste en expliquant les enjeux derrière cette taxe, ont préféré faire monter la mayonnaise et endosser sans questions la « colère » des fameux gilets.

On ne peut guère espérer un changement de comportement impulsé par ces élites politiques et médiatiques. Une fois de plus la révolution peut venir d’initiatives de la base. Par exemple, lorsqu’une cantine scolaire décide de se fournir seulement de produits locaux et bios, comme à Avignon. Probable que ces futurs citoyens, et leurs parents aujourd’hui, seront ouverts à d’autres façons de consommer, nourriture, loisirs, transports…

Revenons à la chère (sens propre et figuré) voiture. Quand le m’as-tu-vu, exhibant son 4X4 à 20 litres aux cent en ville, espérait susciter envie et admiration, ramassera  les sifflets et le ridicule, ce sera le signal que nous sommes sur le chemin d’une vraie écologie qui fonctionne réellement. D’ailleurs, on peut aussi rêver : j’imagine un nouveau Tour de France organisé pour des seuls amateurs à bécane ordinaire. On pourrait y inviter une équipe de gilets jaunes prêts à se battre pour revêtir le maillot de même couleur tout en économisant leur gazole.

09:32 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)