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03/12/2014

Elections, piège à c....

L’abondant cortège d’élections  qui se déroulent en ce moment devrait nous faire tresser des couronnes à la démocratie. Des couronnes qui n’en comportent pas moins quelques épines !

Commençons chez nous. Les medias bruissent fort de l’élection du président de l’U.M.P. Beaucoup s’en fichent et on ne peut les en blâmer. Ce qui devrait nous préoccuper par contre c’est que faute de débat, il ne reste que des scuds à envoyer sur l’adversaire. Ce combat des chefs montre bien que cette élection-là n’est que le marchepied avec l’horizon de la prochaine, la bonne !

On pourrait se féliciter davantage de l’élection libre du prochain Président de Tunisie. Mais celui qui émerge pour le 2ème tour est déjà en proie aux critiques. Pensez, le malheureux, il est âgé ! Comme si c’était le moment de renoncer à la sagesse d’un ancien quand se profile, parmi d’autres soucis, le péril islamiste.

Aux Etats-Unis, les élections de mi-mandat ont vu déferler des républicains bien décidés à empêcher Obama de gouverner. Le plus triste est que derrière des options politiques différentes, tout se passe comme si les républicains n’arrivaient pas à digérer que la plus grande puissance du monde soit dirigée par un noir. Un racisme toujours latent qui voit un jury blanc exonérer un policier blanc de son crime : avoir tué un jeune noir ni agressif, ni armé.

 

Comme la démocratie serait belle avec des citoyens éduqués, donc réfléchis ! Le déficit d’éducation repéré un peu partout accorde la même voix à un « décervelé », modèle courant aujourd’hui, qu’à un citoyen « normal ». Du moins, notons-le, il a le droit de voter et ce n’est pas rien. Plutôt que désespérer de la démocratie, souvenons-nous de la phrase de Churchill : « de tous les systèmes politiques, la démocratie est le pire de tous excepté tous les autres ».

15:40 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

25/11/2014

"Les plus désespérés sont les chants les plus beaux" (A.Vigny)

« Les plus désespérés sont les chants les plus beaux » disait le poète. Je ne sais si mon chant sera le plus beau, ce qui est sûr c’est que mon chant ne va pas diffuser des bouffées d’espérance : on va reparler de l’état de notre pays.

Il y a quelques semaines, nous parcourions la Birmanie, pays pauvre s’il en est (aux environs de la 100ème place en P.I.B.) Face à cette situation, on voyait chacun s’affairer à préparer une mince nourriture pour la proposer sur un étal de fortune,  bricoler un petit objet à offrir aux maigres touristes. Bref travailler dur pour simplement survivre. Et malgré cela, toujours avenants, souriants et pouvant presque faire croire à de l’insouciance.

Quel contraste à notre retour ! Tout bruissait de scandales, de politiques oubliant de payer leurs impôts, de patrons remerciés avec une cagnotte de dizaines de millions. Tout cela dans un contexte de chômage croissant à l’inverse du coût de la vie plutôt décroissant. Le verdict répété dans les gazettes est que la France file un mauvais coton et qu’on baisse les bras devant ce « déclinisme » ambiant.

Fait-il s’en étonner ? Le noyau dur pour affronter la vie et ses difficultés, c’est l’éducation. Quand notre Education Nationale a plus de postes à offrir que de candidats, quelle valeur auront ceux qu’elle recrute ? Quelles armes pourront-ils fournir ces maîtres-faute-de-mieux, à de jeunes espoirs en vue de lendemains pas vraiment chantants. D’autant que pendant ce temps, des nantis, simples footeux par exemple, exhibent sans honte leurs gaspillages.

Faut-il souhaiter qu’un immense tsunami démolisse notre monde et nous oblige à recommencer par le labour d’un 1er sillon ? Ce serait mieux en tous cas que les révolutions tant prêchées par les populistes.

09:14 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

19/11/2014

"Le plat pays qui est le mien" est vraiment à plat

Je rappelais il y a quelques jours cette formidable capacité des américains à se rassembler sous la bannière étoilée pour faire front quand nécessaire. Nous autres français empruntons beaucoup aux américains, malheureusement en se servant sur les étagères de leurs défauts C’est le cas, on le voit, dans le monde politique.

Comme chez eux, le candidat tâche de gratter le plus d’argent possible  pour inonder les électeurs de bassesses sur son concurrent. C’est de cette très faible hauteur que s’envolent  des escadrilles de noms d’oiseaux dont on va plâtrer son adversaire. Après le combat, comme entre 2 boxeurs, le moins amoché gagne le round, sans s’attarder beaucoup sur la réalisation d’un programme.

En plus léger, j’assistais la semaine dernière à une réunion de mes copains cyclistes. La question du jour : rendre obligatoire ou non le port du casque. Et le corollaire : et si on ne le met pas ? Ce qui fut allégué pour le cas où, c’est que la famille du défunt pouvait venir nous chercher des noises au tribunal pour une compensation pécuniaire. On était loin de la sécurité pour chacun. On reconnait bien là la manie prêtée aux américains de trouver à chaque occasion le responsable à faire raquer.

La cerise sur le gâteau….de mariage,  c’est justement cette cérémonie qu’on veut à l’image des folies hollywoodiennes  vues à la télé. Tout est dans la pompe, le tape à l’œil, l’apparence. Tout ça pour finir par un divorce 2 ou 3 ans plus tard. Si on n’en est pas guéri, et si on a récupéré un peu d’argent, on peut refaire le film une 2ème fois. Le filon doit être bon qui abreuve notre télé de ces séries américaines pour qu’on puisse trouver de nouvelles idées pour la prochaine cérémonie.

 

Décidemment se fier aux apparences, croire à la vérité du jeu de ces faux acteurs, c’est vivre dans un monde « raplapla » !

 

09:14 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)