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12/11/2014

Je ne donne pas ma langue au chat

Vous avez sûrement remarqué que se développe fortement une sorte de prurit nationaliste : après les écossais, ce sont les catalans qui revendiquent leur indépendance. Une curiosité dans cette époque mondialisée, où on a besoin d’être forts ensemble. Voyez les américains. Comme au moindre grain menaçant leur pays, ils oublient les « chikayas » entre états et d’entonner, la main sur le cœur le « Star-spangled Banner ».
Notre pays n’est pas de ce bois-là. Nos petites régions, même pas des états, ont attrapé le virus nationaliste. La démangeaison du moment : la langue locale (juste environ 70 en France)

Et nos bretons, après nous avoir embourbés avec des portiques qui ne leur plaisaient pas, en profitent pour nous rappeler qu’ils aimeraient bien ne pas parler comme tout le monde. Exemple suivi par un minuscule village basque qui veut qu’on continue à enseigner, officiellement, le basque. Les malheureux ! De ce qu’on voit, les jeunes générations ont déjà bien du mal à maîtriser le français, faut-il vraiment les embrouiller avec 2 langues ?

Au moment où, mondialisation oblige, tout le monde se voit ramené à un anglais de fait, les langues locales devraient se contenter d’un rôle sympathique  de folklore. Imaginons notre breton essayant de fourguer ses porcs à un allemand dans son dialecte local, il n’aura pas besoin de traduction pour comprendre le « Raus ! Snell ! »

10:17 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

04/11/2014

C'est le temps des faux culs

Il est assez coutumier dans mon entourage de me moquer parce que je suis rigoureux, un peu trop « réglo », pour ne pas dire trop honnête. Et bien, je m’en félicite. Par ces temps d’individualisme forcené où prospèrent les hypocrites, les « biaiseux », disons-le, les faux-culs.

Dans la multitude d’exemples, commençons, à tout seigneur tout honneur, par nos élites médiatiques. Ces gens, issus souvent d’une famille aisée, ont franchi les obstacles d’études très supérieures et se retrouvent à pontifier dans de belles situations. Bien sûr, ils sont « de gauche » et quand je les vois  simuler quelque empathie pour des misères observées ici ou là, je ne peux pas m’empêcher d’y voir des larmes de crocodiles.

Et quand les élites politiques, même moule, même résultat, font des promesses qu’ils savent ne pas pouvoir tenir, ont bien besoin de s’appuyer sur leurs pairs des médias pour faire croire qu’ils sont sincères.

Et les enfants de ces vernis ne manqueront pas d’appuis pour  trouver eux aussi les bonnes filières d’études, avoir leur quota de glucides pour alimenter leur cerveau, avoir quand nécessaire le studio près de l’école et économiser les tracas habituels. Ainsi pourvus, ils pourront viser de bons postes. Au travail, ce sera de bon ton de s’inscrire à un syndicat. Mais pourquoi donc alors se dédouaner des chers parents en choisissant SUD le plus agressif ?

A propos de syndicat, que penser de ces grévistes à répétition qu’illustrent bien la SNCF ou Air France ? Ils disent qu’ils le font pour la défense du service public. Je ne suis pas sûr que les personnes qui ont manqué, grâce à eux, des obligations importantes, un entretien, un deuil,  soient persuadés d’un but si généreux.

 

Tous ces faux culs ont compris depuis longtemps que les faits importent peu puisque avec la fameuse « com » sous le règne de laquelle on vit, va biaiser les choses dans le bon sens. Jusqu’à ce que, comme l’histoire ancienne ou récente l’enseigne, le peuple, trop longtemps bercé de belles paroles trouve sa propre réponse : la révolution.

09:05 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

25/10/2014

A mes chères roubignolles

Si ce titre laisse espérer au lecteur coquin des développements érotiques, il sera bien déçu. Ma chronique en effet se veut médicale et sportive.

Cernons d’abord le sujet. Les roubignolles en question sont la paire d’olives qui orne, ou encombre, l’entrejambe des mâles. On ne connait pas de garçon qui ne soit très fier de cet appendice. Anatomiquement, c’est un élément essentiel ! Imaginons l’Apollon du Belvédère privé de ses « attributs virils » Et la face du monde en eut été davantage changée que par  le nez imparfait de Cléopâtre.

En réalité, c’est plus encore le contenu qui les rend précieuses (un autre de leurs noms d’ailleurs). Chaque mâle se sent riche, par elles, de potentialités insoupçonnées. Qui n’a jamais espéré offrir au monde un nouveau Mozart ou un nouvel Hugo !

Tellement précieuses ces petites choses que les sportifs qui font dans le dur, les boxeurs, les rugbymen, portent des protections ad-hoc. Il n’y a que ma confrérie, celle des cyclistes, qui en font fi. On va voir qu’ils le payent au prix fort.

C’était sans compter, en effet, sur la D.D.E. dont tout l’art, à coup de rustines, de nids de poules, consiste à pratiquer sur les séants cyclistes ce qu’on pratique dans les boucheries pour attendrir la viande. Funeste confusion ! Si par chance, on a échappé à la torture routière, il reste les pavés lyonnais, dont la même D.D.E nous a pourvus autant que de ronds-points, pour achever le travail.

Les pinailleurs habituels noteront que les tracas routiers font davantage souffrir les deux ischions, même enrobés en mousse de fesse, que les héroines de ce post. Respectons la licence poétique de l’auteur et ce qu’il écrit. Ce qui est sûr, c’est que rentrant d’un long raid à vélo et le séant tout meurtri, je suis bien aise d’avoir ramené à bon port mes chères roubignolles.

 

 

11:46 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)