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24/11/2017

Tous en choeur, on entonne le "On est des champions, on est des..."

Les instances sportives ont juré de m’installer en  imprécateur épistolaire. Voila que la France obtient la Coupe du monde de Rugby en 2023 ! Le rugby en 23 , les J.O. en 24, on se la joue comme au Brésil cumulant coupe de foot et J.O. avec les conséquences désastreuses qu’on connait Mais de cela, on reparlera plus loin.

Les arguments qui justifiaient les J.O. ne sont pas encore usés, on nous les ressert pour le rugby. Bien sûr, les emplois, sans dire qu’ils ne dureront que le temps de l’évènement.

Ce qu’on ne précise pas : cela va conforter le président Laporte, pas au mieux avec sa gestion des sous. Cela permettra aussi à quelques maires mégalos de réclamer un nouveau stade. Et ça permettra de nombreuses allées et venues à quelques gogos sur le dos du contribuable. Pour mémoire, le déplacement à Lima pour apprendre (O surprise !) l’obtention des J.O. à Paris, se montait à 1,5 millions.

Notre équipe de rugby, dans une longue séquence de matchs perdus, ça va la requinquer ? Que nenni, et on s’en fout. L’équipe n’est qu’un prétexte : on n’est plus dans le monde du sport, soyons sérieux, mais dans celui du fric.

Avant d’expliciter la comparaison avec le doublé brésilien, rappelons cette histoire. Celle, racontée dans un de mes 1ers posts, de mon ami Gaby parti au Brésil. Sa générosité de prêtre l’amène à s’occuper des pauvres. Ce qui ne convient pas aux riches propriétaires qui le font assassiner le 24 décembre 1989.

Et j’apprends aujourd’hui qu’après 28 ans de procédure, de disparition de témoins, de retrait d’avocats, d’obstruction, le crime est prescrit. Le juge chargé d’annoncer cette sorte de non-lieu déplore qu’en 28 ans, faute d’énergie et de moyens, son pays n’ait pas réussi à sortir la justice de son apathie, ni à réduire l’écart entre riches et pauvres. Et ce n’est  pas le fiasco financier  consécutif aux 2 débordements sportifs qui risque de l’arranger.

J’entends déjà la critique : la France n’est pas le Brésil, nous, on ne va pas plonger  avec le budget, on sait gérer. Tellement qu’on doit quémander 5 € à chaque locataire pour boucler le prochain budget. J’ai peur quand même, qu’euphoriques comme le Brésil après ces « victoires », nous, pauvres contribuables, nous n’y laissions quelques plumes.

 

 

08:57 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

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