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05/07/2016

Brexit bis

La nouvelle ne m’avait pas échappé, mais il m’a bien fallu 15 jours pour m’en remettre : la Grande-Bretagne nous quitte. Certes, pas moi personnellement, mais se réfugiant dans son île-donjon, elle coupe les ponts, les tunnels, avec ces mangeurs de grenouilles et tous ces gens bizarres du Continent qui ne parlent même pas anglais.

Les européens, choqués de cette subite demande de divorce, devraient se dire que les anglais ont quelques bonnes raisons de prendre leurs distances par rapport à une bureaucratie tatillonne et si loin des demandes et des espoirs des peuples qui la nourrissent.

Ce qui a nourri, bien sûr, les populistes s’emparant facilement d’excès évidents. Quitte à biaiser la démonstration comme Boris Johnson attribuant à l’Europe un diktat sur la courbure des bananes. Dommage que les anglais n’aient pas perçu que cet histrion visait, à travers cette consultation, juste à piquer la place du 1er ministre.

Ce retrait nous procure aussi quelques avantages. A part le fait que nous devrons payer plus cher notre future Roll-Royce, c’en sera fait des  conquêtes. Comme l’avait été la langue. Nos ex-amis, d’ailleurs assez confus de leur choix, ne pourront plus nous imposer leur « haggis » ou leur bœuf bouilli à la sauce à la menthe.

D’une monnaie dévaluée, ils ne pourront plus acheter des mercenaires aux 4 coins de l’Europe pour étaler aux yeux du monde leurs flamboyantes  équipes de foot. A propos de foot justement. On se demandait si le fameux fair-play britannique avait disparu. Et bien non : leur équipe, en toute solidarité avec les votants du Brexit, a décidé de quitter l’Euro de foot. C’est la modestissime équipe d’Islande qui leur a montré la porte de sortie. Isn’t it ?

 

 

 

09:16 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

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