Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/05/2024

La clenche qui cloche

Ce mois de mai nous verra probablement finaliser nos 2 dernières randonnées en voiture. La 1ère est la cousinade en Alsace, l’occasion de la famille rassemblée de toute l’Europe (en réalité Allemagne et Italie). Certes le voyage en train aurait été plus confortable et demandait moins d’attention. Mais pour les 4 changements que nécessitait ce voyage l’attention aurait été à son comble pour le transport des valises en 10 minutes, surtout si le train a un léger retard.

Pour le 2ième, notre fils voulait offrir à sa mère sa part de vagabondage vers Cassis et les Calanques .Respectueux de ses désidératas, il emmènera la reine-mère et le « prince qu’on sort » qui, pour la voiture, ne servira pas à grand-chose.

Cet abandon de la voiture pour les prochains, et éventuels voyages, contredit un peu l’idée de nos enfants, et plus encore de nos petits-enfants, selon laquelle on n’est pas si vieux. Pour ces derniers, la zone entre 65 et 90 ans est tellement lointaine. Si ceux qui s’y trouvent ont la capacité  de marcher (tant bien que mal) et de voir clair (même approximativement) ils fonctionnent encore pas trop mal.

On a admis (assez lentement pour moi) que la bonhomie de notre âge comportait des effets indésirables dont le réflexe de s’énerver pour des bricoles qu’on aurait jeté par-dessus l’épaule autrefois. Ainsi on avait préparé soigneusement notre 1ère sortie C-car, points d’étape, d’arrivée, équipements intérieurs. Un froid glacial nous a poussés à la retraite au bout de 3 jours. Plus d’esprit d’aventure et de dynamisme pour insister.

Durand des jours, j’ai rangé des idées dans les bonnes cases du cerveau pour sortir le papier qui fera date. En relisant avec une certaine satisfaction ce texte durement élaboré, un geste malencontreux a envoyé  cet écrit mémorable à la corbeille.

La famille voironnaise a investi dans les fenêtres, les volets, les portes pour présenter une maison toute rénovée. La contemplation de cet objet prêt au concours de la plus belle maison du canton va buter sur un détail : la clenche du portail n’est plus adaptée, parasitant des semaines de dur travail.

Des détails importuns  qui nous font tomber dans ce défaut assez partagé chez les gens d’âge : râler. Mais je me soigne. La prochaine clenche qui clochera, je la verrai venir avec le sourire narquois de celui qui sait et je l’accueillerai avec toute la sérénité du (vieux) briscard.

15:12 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)

27/04/2024

Est-ce qu'on êtreencore davantage pro-bêtes ?

J’avais évoqué il y a quelque temps un projet dont l’application posait des problèmes : amener son animal de compagnie dans sa chambre d’EHPAD.      Le gâtisme qui semble saisir certaines de nos élites en fournit un pire : amener son animal au travail. Avec une raison vraiment imparable : ça se fait aux Etats-Unis :

Et, parait-il, ça se fait dans une Mairie d’Ile de France dont je tairai le nom pour lui éviter les remarques sur les réseaux sociaux. Comme dans les EHPAD on aurait aussi quelques soucis de nourriture et de crottes .On me dira que ces animaux, forcément bien élevés, ont fait le nécessaire à la maison comme les élèves à la récréation.

On me dit aussi que le travailleur se sent mieux. Je crois volontiers que caresser Médor ou Minou est plus reposant que s’attaquer à l’ordi qui vient de planter. Il parait aussi que c’est meilleur pour la productivité. En bon ratiocineux, je demande à voir. Est-ce qu’on compte plus vite ? Est-ce qu’on fait moins de fautes, même d’orthographe ?  En se développant le projet apportera de bonnes réponses. Et le Medef sera enthousiaste !

Ce laisser-aller s’inspire peut-être d’exemples connus. Ainsi du très célèbre Michel Drucker qui n’apparait jamais à la télé sans son chien. C’est bien dommage car il rejoint alors le troupeau des diverses vedettes qui ont pris la mauvaise habitude de s’exonérer des règles et des lois.  J’accorderai les circonstances atténuantes à ce vieux briscard dont l’accessoire-chien n’est qu’une signature à l’instar du célèbre chapeau de Madame de Fontenay.

Exemples bons ou mauvais, les bêtes ont pris aux yeux de certains une importance considérable. A vouloir les défendes à tous prix on risque de voir fleurir des pratiques douteuses. Au dire de ceux qui y sont encore, le travail peut parfois secréter l’ennui. Et les pauvres bêtes, coincées durant 8 heures y succomber aussi. Quels dérivatifs inventer alors ?.

On peut aimer vivement les bêtes, et ses bêtes, sans tomber dans ce travers les humanisant que je réprouve. Je suis plutôt heureux d’avoir quitté le travail à une époque où les pratiques pouvaient laisser à désirer mais où on n’aurait pas osé même imaginer un collègue arrivant au boulot avec son chien.

10:20 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

20/04/2024

Esprit olympique, es-tu encore là ?

Au fur et à mesure que s’approche l’échéance, les medias sont envahis par les J.O. Avec l’angoissante question ; que fait-on des athlètes russes ? Et avec la très mauvaise réponse de Tony Estanguet : privés du défilé sur la Seine, mais admis sur les stades.

Le patron de ces J.O. remarquable canoeiste (3 médailles d’or en 3 olympiades), connait plutôt bien les arcanes d’une organisation de cette ampleur mais devrait se taire pour ce choix politique hypocrite. La raison de l’exclusion est mauvaise. Si les athlètes sont directement impliqués comme aux J.O. à Sotchi, c’est ni Seine, ni stades, point final.

L’esprit olympique veut que les jeux soient une confrontation des muscles entre athlètes fraternels, sans considération du comportement de leur pays. Trop de pays auraient quelque chose à se reprocher. A-t-on entendu une remarque concernant les athlètes d’Israel ?

 Evidemment, la Russie doit être punie mais autrement On annonce une solution aussi tordue que celle d’Estanguet. On prend les bons, qui ont condamné l’invasion en Ukraine et on refuse les autres.

Mais comment on trie ? Les athlètes ne racontent pas beaucoup leurs choix politiques. Une déclaration sur l’honneur ? Un papier signé, par qui ? On s’éloigne du sport et on se rapproche beaucoup de la police. Depuis l’acceptation de Paris pour 2024, après le désistement de diverses villes, les J.O. vont à vau-l’eau Ce sont les salaires des dirigeants, les transports pas finis, les couts dépassés. Mais le sujet qui monte, c’est la sécurité

On s’oriente vers les olympiades de la sécurité. Avec toutes les brigades sécuritaires déployées, on va tenter l’énergumène qui rêve d’un exploit. Cette fois-ci on  ne  comptera pas les médailles d’or. Une  seule compte : celle de Darmanin. Evitera-t-il l’attentat ou faillira-t-il ?

Je suspecte des spectateurs de regarder ces jeux pour être aux 1ères loges si ça explose comme on regarde vicieusement   le patinage artistique en guettant la chute de la patineuse. Pauvre de Coubertin il en pleurerait.

10:14 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)