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21/01/2024

Happy days

Même les retraités peuvent connaitre une semaine très dense. Et ce fut le cas pour cette dernière. Elle débutait par une séance de ski de fond sous le soleil promis par la météo. Elle se révéla aussi morose que les nuages qui avaient envahi le ciel mais finalement salutaire. En effet, pourquoi vouloir cavaler derrière un groupe de sexagénaires, au pire septuagénaires qui vont à l’allure où j’allais quand j’avais leur âge ? J’ai donc décidé de rejoindre le groupe des raquettes, moins exigeant en watts et plus conforme à mon âge.

Le lendemain c’était la visite  tant espérée chez l’ophtalmo. Quand j’ai réalisé que le cher Peresse n’était pas Jésus ressuscitant Lazare et sa vue basse, j’étais en mesure de gérer les 4 dixièmes restant de mon meilleur œil et les effets indésirables de ma 9ième décennie. Si les 2 nouvelles piqures ne sont pas plus efficaces  que la ribambelle de celles qui ont jalonné 2023, je serai un pas bien bon voyant veinard qui a accès à l’ordi, qui  peut lire ses journaux sur tablette et même des livres.,

Le clou de la semaine :  l’invitation à un concert d’orgues offert par notre fille à Lyon. Mon parcours m’az fait pénétrer dans de nombreuses églises et y entendre  nombre d’orgues aux tonalités  diverses. J’en garde pour toutes les musiques sorties de ce magistral instrument une dévotion particulière. En l’occurrence, c’était du Bach, souligné par les pas souples et gracieux d’une danseuse arachnéenne.

Touts les activités à venir, toutes les rencontres prévues, tous les R.V à tenir nous annoncent des semaines denses.  Dans celles-ci, probablement, chaque jour pourra être un Happy day.

18:05 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

12/01/2024

Indécentes incohérences

Si je redis encore que nous vivons dans un monde de fous, vous allez penser que je radote. J’y reviens quand même quitte à  radoter lorsque devant les turpitudes qui nous entourent, la honte me monte au front de rester les bras ballants sans rien faire.,

En divers endroits du monde et notamment en ce moment à Gaza, des populations sont prêtes à mourir de faim à cause du véto de puissants qui s(opposent à l’acheminement de nourriture. Et nos incantations ne font pas beaucoup avancer les camions humanitaires.

Pendant ce temps-là les médias nous « régalent » de menus  prévus pour le réveillon, nous donnent des recettes de  homard, des astuces pour dénicher le bon champagne et affichent des cartes à des prix exorbitants

Les hôpitaux à Gaza pleurent la pénurie de médicaments. Les notres se sont dits prêts à accueillir les fêtards qui ont mal digéré ces agapes .Le comble : un labo se vante d’avoir élaboré une pilule qui élimine la gueule de bois.

On peut se réjouir de Noel qui réunit les familles, permet des retrouvailles chaleureuses. Et pour souligner cet heureux moment la remise des cadeaux. Celui qui reçoit peut imaginer les démarches, les queues et les trous dans le porte-monnaie destinés à lui faire plaisir. Gâché allégrement par le malotru qui revend son cadeau. Les medias qui aiment bien picorer sur la crotte nous fournissent les sites où la revente est possible.

Ce ne sera pas le cas des gamins qui dessinent de jolies arabesques sur le parking du stade avec les vélos du Père Noel. Encore moins pour ces 2 fillettes de 7 ou 8 ans  que les parents ont gâtées, pour chacune, d’un petit chien noir enrubanné de rose. Quand la fièvre toute neuve des croquettes et des litières à enlever se tarira, peut-être les parents auront-ils des idées de revente ?

Pour ne plus entendre les bruits de bottes et les cris des affamés, on apaise ses remords en faisant des dons à  ceux qui sont sur le terrain. L’ampleur croissante du périmètre de ces actions pourrait titiller la susceptibilité des gouvernants. En catimini, ils se réjouissent qu’on fasse le boulot à leur place. Et ce n’est pas même nécessaire d’être dictateur pour avoir des pensées pareilles.

 

15:37 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)

04/01/2024

Annus horribilis ?

J’ai cru percevoir chez mes lecteurs familiers une petite larmichette quand j’ai annoncé une pause de ce billet. Je m’en voudrais d’alimenter un club de pleureuses. .Je vais donc tâcher de reprendre la plume (virtuelle)

Le sujet du moment, c’est l’entrée dans l’année qui verra sans doute  le retour de Trump et le triomphe de Marine Le Pen aux Européennes. Cet Annus horribilis justifie des vœux de bonne année. Mais  pour moi qui possède ma maison, ai une retraite correcte, ai vécu les 30 glorieuses, ce que ne manquent pas d’égratigner ceux qui n’ont pas connu la semaine de travail de 47heures et demie, l’inflation à 15 %, bonne année c’est un peu court.

La seule variable  à mon âge c’est la santé. On m’a souhaité bonne santé et quelques finaux une meilleure santé. Ils ont raison : et je vais les rassurer..

Comme la gériatre m’a interdit de  maigrir, je m’empiffre  de beurre, de l’huile d’olive spéciale de Sicile, du foie gras (offert par la Mairie écolo). Si j’étais paysan, je soutiendrais la comparaison avec mes génisses à l’embouche.

Pour  mon équilibre, le Père Noel m’a apporté une planche d’équilibre. Sur ce support  instable par définition, le défi est de se tenir sur une jambe le plus longtemps possible. Je modère mes progrès pour ne pas être jalousé par les cigognes et les flamants roses.

Sûr d’éviter les pièges de la route, je fais des kms sur mon vélo d’appartement. J’évite aussi les voitures et les chiens. Mes mollets vont s’en trouver fort aises. Nien sûr, cela manque de montées, mais finalement de descentes aussi.

Enfin, cerise sur la bûche de Noel, par 2 fois, j’ai fait du ski de fond. Mon sens kinesthésiste sans doute en pause lui aussi ce n’était pas l’envol glorieux de Cesar Imperator. Mais les traces ont bien voulu m’emmener où je le souhaitais. Vous pouvez donc remballer vos vœux : en 2024 la santé sera bonne.

17:47 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)