05/08/2024
En Valbonnais
Cette sortie rare en C-car de fin juillet visait à fuir la canicule. Pour cela on avait choisi au fond de la vallée du Valbonnais le camping des Faures, un des 3 campings qui a trouvé grâce à nos yeux en 25 ans d’autonomie cariste.. Enserré entre 2 montagnes, au bord d’un torrent, il répondait parfaitement à l’objectif.
Surtout ce lieu nous plait par son atmosphère paysanne et bon-enfant. Les téléphones sont en charge en libre accès, les nombreux jouets aussi. Un accueil à la bonne franquette mais chaleureux. On arrive dans une sorte de Moiron en Valjouffrey.
Au bord, le torrent issu du glacier proche qu’on voit fondre quasi à vue d’œil, rafraichit le sentier sous bois. Dans cette promenade, mon épouse dont le pied n’est plus va-t-en-guerre peut y faire sa balade su soir. Quelques téméraires y trempent le pied, parfois plus, malgré l’eau glacée. C’est dire son pouvoir d’attraction !
Dans cette zone sans barrière les enfants nombreux s’ébattent en grande liberté et inventent comme ils savent le faire des jeux inédits. Avec les voitures en plastique déglinguées, on peut assister à des rencontres de stock-cars.. C’est l’adulte qui passe qui arbitre ces gamins à tout le monde
Ce camping qui reçoit les kids, o combien, reçoit aussi les animaux. Dans un rayon de 150 kms, il est probable qu’il est le seul à les accepter. Cela nous vaut une foule des chiens, des minuscules aux plus énormes. On se demande comment ces bêtes passent la nuit. Pour le jour on sait. Ils naviguent à travers le camp, avec laisse ou sans et ignorent le local des toilettes pourtant très bien tenu.. Cela ne va pas nous réconcilier avec eux.
C’est clair qu’on n’a pas seulement fui la canicule, mais pris aussi un repos, y compris celui du restaurant le soir sous les ombrages. Pour les retraités, il semble toujours curieux de parler de repos. C’est oublier les multiples sollicitations qui pèsent davantage avec l’âge. Ce repos, on en profite jusqu’à la dernière goulée, le sentiment qu’il va passer dans le placard aux souvenirs.
19:02 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)
27/07/2024
L'zécologie punitive, je l'ai rencontrée
Pas une semaine ne se passe sans qu’on apprenne la violence d’un cyclone, des feux qu’on ne peut maitriser. Même un petit village français connait la notoriété quand son ruisselet tranquille s’est mué en torrent de boue en quelques minutes. Pourtant dans les débats récents, l’écologie était on ne peut plus discrète.
On peut donc en remettre une couche Derrière la munificence des J.O. et ses prestations inégalées, on a mis sous le tapis les milliers de tonnes de sable, de ciment, de ferraille manipulées. On n’a pas entendu donner le montant de l’emprunte carbone des centaines d’avions convergeant vers Paris. Les athlètes transportés à Marseille ou Saint-Etienne, comme s’en gaussait l’entraineur du PSG, ne le seront pas en calèche.
Je ne sais toujours pas bien ce qu’est l’écologie punitive mais je sais que l’écologie nous punit du mépris qu’on lui témoigne. Dans mes pistes, les arbres ont développé leurs racines et soulevé le goudron en vagues de toboggan. Je cabriole sur ces obstacles avec mon vélo fluet tant décrié par mes enfants fans du cycle hollandais à pneus de mobylette et guidon aussi droit qu’un pupitre.
Ma commune laisse prospérer dans les espaces non construits toute végétation qui en a envie. Dans le maquis dense des taillis et des herbes folles, la faune est à son aise. Mais une espèce tire le mieux son épingle du jeu : le moustique .J’ai le cuir assez tanné pour ne pas trop souffrir. Mais les moustiques se font un royal festin sur la peau tendre de la blonde aux yeux bleus qu’est mon épouse.
J’entends déjà la ritournelle : arrête de râler ! Excusez-moi, je fais mon âge : je râle. Comme le rappelle la génération suivante, les vieux, ça râle tour le temps. Aussi par ces temps de renouveau de la flamme patriotique, j’endosse le costume du f Français type, béret, baguette et râleur. Depuis Vaux sur Poligny, je ne mets plus de béret, mais je râle encore.
A l’unisson d’Eybens, l’herbe de la pelouse a des prurits de croissance. Et cette herbe je la tonds. D’abord pour les petits qui la fréquentent car c’est plus facile pour récupérer les balles. Et s’ils s’y aventurent à vélo, c’est plus cyclable. Aussi, à mon âge j’ai encore ces valeurs un peu défraichies d’ordre, de netteté. J’aime une pelouse bien peignée, un tableau que les yeux voient distinctement..
17:47 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
22/07/2024
Des jeyx ? pour quoi faire ?
La flamme médiatique menaçait de s’éteindre faute d’avoir un premier ministre et un vrai gouvernement. Par bonheur arrive justement un évènement qui va remplir des pages : l’ouverture des J.O. de Paris. Cette formidable organisation qui va rassembler des athlètes venus du monde entier, bizarrement ne parle pas d’eux. Les médias donnent la primeur à divers accessoires considérés comme importants.
Et le 1er, c’est la sécurité. J’avais écrit, il y a quelques semaines, que ça risquait d’être les jeux de la sécurité. Et ça en prend le chemin. J’entends qu’on prévoit 45000 policiers juste pour la cérémonie d’ouverture. Bien sûr pas de congés, pas de vacances pour eux. Tout le monde sur le pont, même si chacun ne sait pas exactement à quoi il va servir.
Evidemment, dans cette avalanche de besoins sécuritaires, nos policiers n’y suffiront pas. On a reçu avec les honneurs des suppléments du Qatar. La délégation qatarie est plus nombreuse en policiers qu’en athlètes. En outre dans ce pays où se multiplient les coups de couteau, on ne va pas exposer les excellences à un coup malheureux qui frôlerait leurs oreilles. On transportera leurs voitures blindées et le cortège obligé des malabars qui vont avec.
L’autre accessoire qui a défrayé la chronique, c’est l’eau de ka Seine. En effet l’épreuve de nage en eau libre DEVAIT se faire dans la Seine. La ministre des sports, pour rattraper ses bourdes peut-être, a plongé la 1ière. Puis Anne Hidalgo. J’admire le sens du devoir de cette élue. D’abord assez boudeuse sur ces jeux, elle s’y est prêtée jusqu’à risquer des mauvaises bactéries dans ce bain généreusement décidé.
On a aussi visité les cuisines somptueuses et les cuisiniers de même niveau. Ils se vantent de pouvoir préparer 100 menus gastronomiques différents. Dommage que l’A.M.A va pincer quelques téméraires qui auront cru bon d’ajouter à ces agapes des petites pilules non gastronomiques.
Avec 329 épreuves , dont l’arrivée de la musculaire breakdance, on va quand même parler les jours prochains des athlètes et des médailles. Je me suis toujours demandé pourquoi un record de médailles ajoutait à la gloriole d’un pays et de son président. La côte de notre président aurait bien besoin d’un coup de pouce. Est-ce que les perdants se targueront de n’avoir pas voulu ajouter ainsi quelques points à cette côte ?
08:47 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)