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04/01/2024

Annus horribilis ?

J’ai cru percevoir chez mes lecteurs familiers une petite larmichette quand j’ai annoncé une pause de ce billet. Je m’en voudrais d’alimenter un club de pleureuses. .Je vais donc tâcher de reprendre la plume (virtuelle)

Le sujet du moment, c’est l’entrée dans l’année qui verra sans doute  le retour de Trump et le triomphe de Marine Le Pen aux Européennes. Cet Annus horribilis justifie des vœux de bonne année. Mais  pour moi qui possède ma maison, ai une retraite correcte, ai vécu les 30 glorieuses, ce que ne manquent pas d’égratigner ceux qui n’ont pas connu la semaine de travail de 47heures et demie, l’inflation à 15 %, bonne année c’est un peu court.

La seule variable  à mon âge c’est la santé. On m’a souhaité bonne santé et quelques finaux une meilleure santé. Ils ont raison : et je vais les rassurer..

Comme la gériatre m’a interdit de  maigrir, je m’empiffre  de beurre, de l’huile d’olive spéciale de Sicile, du foie gras (offert par la Mairie écolo). Si j’étais paysan, je soutiendrais la comparaison avec mes génisses à l’embouche.

Pour  mon équilibre, le Père Noel m’a apporté une planche d’équilibre. Sur ce support  instable par définition, le défi est de se tenir sur une jambe le plus longtemps possible. Je modère mes progrès pour ne pas être jalousé par les cigognes et les flamants roses.

Sûr d’éviter les pièges de la route, je fais des kms sur mon vélo d’appartement. J’évite aussi les voitures et les chiens. Mes mollets vont s’en trouver fort aises. Nien sûr, cela manque de montées, mais finalement de descentes aussi.

Enfin, cerise sur la bûche de Noel, par 2 fois, j’ai fait du ski de fond. Mon sens kinesthésiste sans doute en pause lui aussi ce n’était pas l’envol glorieux de Cesar Imperator. Mais les traces ont bien voulu m’emmener où je le souhaitais. Vous pouvez donc remballer vos vœux : en 2024 la santé sera bonne.

17:47 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

12/12/2023

Une pause s'impose

J’ai décidé une pause. Devant la masse d’évènements qui se préparent, mon grand écran, mes grosses touches de clavier qui s’assemblent sous mes gros doigts, je ne pourrai pas suivre.  La pause s’impose.

Je souhaite quand même à tous une fin d’année sereine, pleine de joies picorées au fil des journées.

En jurassien courant : à la revoyure !

17:10 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

06/12/2023

Heureuses rencontres

 Si Esope revenait parmi nous la pire et la meilleure des choses ne serait plus la langue mais le téléphone portable. C’est par lui  en effet que se déversent les infos horripilantes  de guerre, de complots ,de dérives de dictateurs qui ennuagent sérieusement notre  horizon.

Pour supporter tout cela, c’est aussi lui qui fournit les achats de pilules, de sachets de poudre, les cigarettes et l’adresse des soirées festives où on aura de l’alcool..

Je ne suis pas spécialement vertueux et les misères qui ont jalonné mon parcours sont dans la moyenne. J’ai seulement eu la chance  de faire des rencontres heureuses pour maintenir une certaine sérénité...

Celle de Bernard, ancien policier, lecteur assidu du Figaro, ne coulait pas de source. Elle a eu lieu en  révélant, avec Yvette  de vrais amis. Qui sonnent à la porte ! « on vient vous faire gouter notre tarte » ou bien : « on a ramené du champagne de Reims, « on vous invite à trinquer avec nous ». Bernard m’a surtout initié à l’ASTA où à pied, à ski, à vélo, on a fait, et fait encore, de multiples randonnées avec des copains merveilleux.

A vélo avec mon fils, on a fait des centaines de rencontres et spécialement en Mongolie. Celle que je retiens c’est une cabane en planches parmi 2 autres. Pas de yourtes ici, donc des sédentaires. On nous a fait entrer dans le « salon ». Manifestement ils n’ont jamais vu un non-mongol. Devant les objets, feutres évidemment, sachets de café en poudre, échantillons de crème de beauté, étalés pour  eux, ils veulent savoir d’où l’on vient.. C’est plus loin que la Russie, mais la France, ils ne connaissent pas, ni même Paris. Un de nous a l’idée de mimer le coup de boule de Zidane. Eclair de joie ! on vient du pays de Zidane 

Ne pas oublier le copain Georges. Au début, pas copain mais celui dont je défends l’embauche par rapport à d’autres. Il se révèle très vite  dans l’animation de ce petit C.E. d’ »un petit établissement¨ Il organise des tournois de tennis de table, emmène  les employés au footing le soir et met quasiment l’usine ç vélo. Avec son club de Claix, je connaitrai le B.R.A. et Grenoble-Nice et serai initié, dans nos raids d’avant-boulot, à des spécimens  de langage cycliste, dont «  passer la bosse en fumant la pipe parce qu’on a salé la soupe » (pour nous, ni l’un, ni l’autre bien sûr)

Avec mon épouse, c’est d’abord une rencontre puisque c’est elle qui lance le 1er ballon d’essai et j’ai répondu présent heureusement. Je découvre aujourd’hui que dans toutes ces décades, on n’a jamais eu de disputes avec cris et injures. Chacun fait la part qu’il peut faire sans compter les points ay boulier. Mon épouse en aurait trop depuis qu’à ses activités elle ajouts celle d’aidant pour son chéri handicapé. Les amoureux ne savent pas faire les additions. Mon épouse : la plus belle rencontre de ma vie..

 

 

18:33 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)