25/08/2015
Les chiens : quel Q.I.?
Il se trouve que, depuis quelque temps, notre jardin accueille de nouveaux habitants : des rats. Un peu repoussants au prime abord mais que mon épouse avait déclarés intelligents. Elle, si rationnelle, le mot lui a sans nul doute échappé. Pour mériter l’adjectif, les rats en effet n’avaient fait que délaisser deux pièges disséminés pour préférer les noisettes qu’un arbre généreux leur offre en abondance.
A cette aune, on aurait pu trouver intelligents aussi nos oiseaux qui, dans un bon réflexe pavlovien, se précipitent dès que la même épouse franchit la porte et fait le geste de lancer, signifiant évidemment pour eux l’arrivée des miettes de pain à quoi ils sont habitués.
Ayant appelé réflexe ce qui est réflexe, je supporte mal la confusion répétée à loisir par les propriétaires d’animaux divers, qu’on a vite décorés de l’adjectif intelligent. Dans notre pays tellement animalier, que de chats étiquetés intelligents qui ne font que dorloter une maîtresse pourvoyeuse des repas. Et la nausée me prend quand la maîtresse, impressionnée forcément de la classe d’un tel animal, lui pose des baisers sur le museau.
Mais l’apogée du cucultage animalier est probablement détenu pour les chiens. Ma détestation de ces bêtes fait une exception notable pour ces étonnants border-collie, capables, avec 2 ou 3 injonctions du berger, de diriger et de faire rentrer tout un troupeau dans un enclos. Les autres, pour la plupart, presqu’aussi bien qu’un animal de cirque, répondent à quelques onomatopées, « au pied », « couché ». Grâce à quoi, ils ont droit eux aussi, trop souvent, au baiser sur le groin, tout poisseux de la crotte ou du derrière de la chienne qu’ils ont reniflés de près.
Tant de bêtasserie ne vaudrait pas un gros score au Q.I. C’est pourquoi, à un tel niveau d’intelligence, ces personnes ne s’étonnent pas d’en trouver une certaine forme chez les bêtes qu’elles fréquentent.
11:05 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
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