22/05/2017
Retour chez soi
Je me suis rendu cette semaine dans le Jura, objet de mon dernier post. Retrouvant là et la chaleur de ses habitants et la beauté de ses paysages.
Et d’abord de ma ville, Dole, dont l’histoire est curieuse et parfois glorieuse. En effet, ce n’est qu’au second siège par Louis XIV qu’elle céda. Pour la punir, le roi lui retire Parlement et Université (de 1423) pour les transférer à la nouvelle capitale du Comté : Besançon.
Il en subsiste quelques beaux hôtels destinés aux dignitaires, souvent clercs-parlementaires de la couronne d’Espagne, aujourd’hui occupés par des notables ou des institutions.
Le Jura peu connu pour sa gastronomie couvre le monde du fameux Comté. Au-delà de son goût, son origine séduit : les producteurs de lait s’assemblent en coopérative, la « fruitière » pour labéliser et vendre leur produit. C’est quand même mieux que de réclamer, avec bonnets rouges ou non, de nous faire acheter du porc dont le lisier pollue les plages
La taille du domaine viticole et le climat ne facilitent pas la réputation de ce terroir. Les jurassiens s’en moquent puisque Henri IV et François 1er ne juraient que par son « vin jaune ».
Second plus petit département de France, le Jura s’énorgueillit de peu de grands hommes. On assemble Pasteur avec Edgar Faure ou Jacques Duhamel. Mon grand homme, ce serait plutôt le curé de Frontenay, riche d’histoires. Dont celle de Lacuzon, résistant aux troupes françaises, justifiant le fameux : « Comtois, rend-toi, nenni ma foi ! »
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22/04/2017
"Tout va très bien, madame la marquise.."
« Combien de capitaines Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines ». Je ne vous ferai pas « Oceano nox » du père Hugo, car en fait de courses lointaines, on visait la Drôme toute proche. Mais le capitaine, moi en l’occurrence, était vraiment joyeux de partir. Et on est toujours joyeux de partir en camping-car, surtout pour une 1ère sortie.
Même si ce départ était plein d’hésitations : on y va, on n’y va pas ? on a mis en route en fin d’après-midi, au risque d’oublis qui se feraient sentir à l’usage. Le 1er oubli était pour le bivouac du soir. Au calme dans la noyeraie habituellement pour un goûter, on ne remarquait pas la nationale d’à côté très fréquentée. Et pour cette 1ère nuit, elle fut particulièrement fréquentée !
Dès le lendemain, notre moral avait retrouvé des couleurs en arrivant à un de nos « spots » préférés : Poët-Laval. Au-delà des maisons anciennes, du château, dont on ne se lasse pas, on avait mis au programme la visite du Musée du protestantisme. Pas de récompense pour notre vœu culturel : il ouvrait la semaine suivante. Par contre, la friperie repérée par ma chineuse préférée précédemment était ouverte. Et ce fut une débauche d’achats « indispensables » à faire oublier les pires tracas.
Là où nous étions, mon épouse, pas seulement chineuse mais plus encore chaleureuse, s’avise que nous pouvons rencontrer un ami aux prises avec un mal insidieux depuis des mois. Débusquer son logis dans les écarts de la ville nécessite une attention soutenue sur le G.P.S. Cette attention captée par l’instrument ne s’est pas portée sur la hauteur du pont qui a scalpé l’antenneTV et quelques bricoles plantées sur le toit du camion.
Tous les possesseurs d’une résidence secondaire vous le diront : dans ce luxueux objet, il y a toujours un ennui présent ou à venir. La mienne à roulettes ne peut échapper à cette malédiction. Du moins, je verserai moins de larmes sur cette anicroche. Car, d’ici peu, mes roulettes, remises en état, m’emporteront vers d’autres horizons.
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25/05/2016
réflexions après matches
J’étais silencieux ces derniers jours, occupé à jouer les 2 mi-temps d’un match : effort, puis réconfort. La 1ère se passe à la maison. On dit les femmes gouvernées par leurs hormones. Si cela est vrai, l’hormone de la reconstruction, de la remise en ordre, a saisi mon épouse fortement.
On commence par une chambre qu’il faut réhabiliter. De la chambre, on passe au couloir, puis à la chambre suivante, enfin dans la salle de bains. Certes, le boulot doit être fait par des pros. Mais bien avant leur entrée en scène, il faut démonter, dévisser, dépendre, bref beaucoup travailler ! A certains moments, on se demande s’il va leur rester quelque chose à faire.
Il y avait ! Mais dès le pot de réconfort de la fin de leurs travaux, commence pour nous le revissage, le remontage et tout le boulot inverse qui nous laisse sur le flan. Vivement la mi-temps du réconfort.
Dans nos terres de Franche-Comté, dans un ancien couvent où je retrouve les anciens de ma classe de pension. A voir l’état assez décati de la majorité, on se sent tout de suite plus gaillard. En outre la « cuisine de bonne sœur » d’antan s’est beaucoup améliorée.
Ainsi que chez nos sœurs respectives, des vraies, l’étape suivante. Quand on reçoit dans la famille, ce n’est pas pour laisser mourir de faim. Et même chez l’adhérente militante du bio, on a vu que le bio peut être abondant. Drôle de match, où on répare le mal de jambes et de bras par le mal de foie et d’estomac ! Heureusement, seulement annuel.
Je le préfère quand même à ceux de nos impayables footeux. Pas possible d’ espérer voir « jouer » le P.S.G. contre l’O.M. sans que des dégénérés, curieusement baptisés supporters, ne sèment la pagaille. Du bazar en perspective pour le proche Euro 2016. Heureusement, grâce à la C.G.T., faute de carburant, il n’y aura plus de transport pour aller aux matches. Les villes qui avaient saigné un peu plus leurs citoyens pour des stades rutilants vont râler. Elles s’étaient donné la peine de maquiller les comptes de dépense pour ne pas gâcher la fête. La fête des gogos ?
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