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22/04/2017

"Tout va très bien, madame la marquise.."

« Combien de capitaines Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines ». Je ne vous ferai pas « Oceano nox » du père Hugo, car en fait de courses lointaines, on visait la Drôme toute proche. Mais le capitaine, moi en l’occurrence, était vraiment joyeux de partir. Et on est toujours joyeux de partir en camping-car, surtout pour une 1ère sortie.

Même si ce départ était plein d’hésitations : on y va, on n’y va pas ? on a mis en route en fin d’après-midi, au risque d’oublis qui se feraient sentir à l’usage. Le 1er oubli était pour le bivouac du soir. Au calme dans la noyeraie habituellement pour un goûter, on ne remarquait pas la nationale d’à côté très fréquentée. Et pour cette 1ère nuit, elle fut particulièrement fréquentée !

Dès le lendemain, notre moral avait retrouvé des couleurs en arrivant à un de nos « spots » préférés : Poët-Laval. Au-delà des maisons anciennes, du château, dont on ne se lasse pas, on avait mis au programme la visite du Musée du protestantisme. Pas de récompense pour notre vœu culturel : il ouvrait la semaine suivante. Par contre, la friperie repérée par ma chineuse préférée précédemment  était ouverte. Et ce fut une débauche d’achats « indispensables » à faire oublier les pires tracas.

Là où nous étions, mon épouse, pas seulement chineuse mais plus encore chaleureuse, s’avise que nous pouvons rencontrer un ami aux prises avec un mal insidieux depuis des mois. Débusquer son logis dans les écarts de la ville nécessite une attention soutenue sur le G.P.S. Cette attention captée par l’instrument ne s’est pas portée sur la hauteur du pont qui a scalpé l’antenneTV et quelques bricoles plantées sur le toit du camion.

Tous les possesseurs d’une résidence secondaire vous le diront : dans ce luxueux objet, il y a toujours un ennui présent ou à venir. La mienne à roulettes ne peut échapper à cette malédiction. Du moins, je verserai moins de larmes sur cette anicroche. Car, d’ici peu, mes roulettes, remises en état, m’emporteront vers d’autres horizons.  

17:08 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

25/05/2016

réflexions après matches

J’étais silencieux ces derniers jours, occupé à jouer les 2 mi-temps d’un match : effort, puis réconfort. La 1ère se passe à la maison. On dit les femmes gouvernées par leurs hormones. Si cela est vrai, l’hormone de la reconstruction, de la remise en ordre, a saisi mon épouse fortement.

On commence par une chambre qu’il faut réhabiliter. De la chambre, on passe au couloir, puis à la chambre suivante, enfin dans la salle de bains. Certes, le boulot doit être fait par des pros. Mais bien avant leur entrée en scène, il faut démonter, dévisser, dépendre, bref beaucoup travailler ! A certains moments, on se demande s’il va leur rester quelque chose à faire.

Il y avait ! Mais dès le pot de réconfort de la fin de leurs travaux,  commence pour nous le revissage, le remontage et tout le boulot inverse qui nous laisse sur le flan. Vivement la mi-temps du réconfort.

Dans nos terres de Franche-Comté, dans un ancien couvent où je retrouve les anciens de ma classe de pension. A voir l’état assez décati de la majorité, on se sent tout de suite  plus gaillard. En outre la « cuisine de bonne sœur » d’antan  s’est beaucoup améliorée.

Ainsi que chez nos sœurs respectives, des vraies, l’étape suivante. Quand on reçoit dans la famille, ce n’est pas pour laisser mourir de faim. Et même chez l’adhérente militante du bio, on a vu que le bio peut être abondant. Drôle de match, où on répare le mal de jambes et de bras par le mal de foie et d’estomac ! Heureusement, seulement annuel.

Je le préfère quand même à ceux de nos impayables footeux. Pas possible d’ espérer voir « jouer » le P.S.G. contre l’O.M. sans que des dégénérés, curieusement baptisés supporters, ne sèment la pagaille. Du bazar en perspective pour le proche Euro 2016. Heureusement, grâce à la C.G.T., faute de carburant, il n’y aura plus de transport pour aller aux matches. Les villes qui avaient saigné un peu plus leurs citoyens pour des stades rutilants vont râler. Elles s’étaient donné la peine de maquiller les comptes de dépense pour ne pas gâcher la fête. La fête des gogos ?

 

18:06 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

08/04/2015

Je reviens des "Ecuries d'Augias"

Cet emprunt à un des travaux d’Hercule, en charge selon la mythologie de ces écuries, m’a été inspiré par un récent cheminement en camping-car. En observant les comportements de certains de nos contemporains, j’ai pensé que ce pays avait peut-être besoin d’un certain nettoyage.

En camping-car justement. J’admets que mon « camion », même d’un gabarit modeste, puisse apparaître encombrant. Mais ce n’est pas une raison pour franchir la ligne jaune en me dépassant pour être mieux placé dans la queue du bouchon déjà formé. Et cet autre, de franchir, sans arrêt, le stop devant moi pour que mon engin, devant lui, ne le freine pas.

Malgré ces incartades, trop coutumières, nous arrivons à Laragne, gros bourg  fier d’être « la patrie de la pomme ». La caissière du Casino se dit heureuse d’être là parce qu’ici « il n’y a plus de boulot ». Parvenus ensuite au charmant village de La Palud sur Verdon, nous nous souvenons, émus, d’un précédent passage, où s’ajoutait au superbe paysage un marché rustique très achalandé de produits locaux. Aujourd’hui c’est la boulangère qui casse l’émotion en disant qu’il n’y a plus de marché et d’ailleurs plus rien du tout.

Ni de Laragne, ni de La Palud, ces jeunes, aperçus ici et là, noyant dans la bière l’habituel refrain : « Pôle-emploi ne m’a rien proposé ». Au spectacle tristounet d’une alcoolisation, ils ajoutent celui d’une bauge où s’éparpillent les bouteilles vides et des cartons éventrés.

 

Dans l’espoir d’un politique décoré grand nettoyeur, je ne laisserai pas les populistes  déclarer qu’on n’a pas de « Monsieur Propre » en politique. Au moment justement où le président du Conseil constitutionnel vante les capacités de son nouveau conseiller : Jospin. Il le trouve : « honnête, sérieux, travailleur ». Sans doute, avait-il déjà les mêmes annotations  sur son livret scolaire. 

11:24 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)