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08/07/2017

Vraiment sympa d'être un petit peu plus vieux

Un peu de gaieté après le post de la semaine dernière. Je la dois à mon épouse qui avait proposé  pour mon anniversaire un petit séjour en amoureux. Elle avait choisi pour cela le Beaufortin qui fut, pendant de nombreuses années, la semaine apéritive de nos vacances.

On peut dire que nous sommes gâtés à Grenoble avec cette couronne de montagnes qui encercle la ville. Mais celles du Beaufortin nous enchantent plus encore, plus herbeuses que caillouteuses. Grâce aussi à ces lacs, naturels ou artificiels, qui en sont autant de miroirs.

 Et, éparpillés dans ce nuancier de verts, il y a les habitants, rudes et courageux. On y trouve évidemment l’exception du crétin comme ce restaurateur, annonçant son menu en hors taxes (étrange et jamais vu ailleurs) et présentant la facture en TTC, 20% en plus. Tous les autres, en vrais « montagnons », sont d’abord réservés mais authentiques et directs dans leurs contacts.

Un terrain de choix également pour le cycliste que je suis. Pas un col qui m’ait échappé au cours de ces fameuses semaines. Pas même ce vicieux Col du Pré dont la conquête ouvre une fenêtre sur le Mont-Blanc.  

Et puisque nous en sommes au vélo, la cerise sur le gâteau (d’anniversaire) j’ai eu droit au début du Tour de France avec une télé dans la chambre pour le suivre ! Pour redécouvrir là encore tous nos fabuleux paysages. Bien sûr aussi les prouesses des champions, accompagnées comme toujours des ronchoneries de ceux qui ne savent pas ce que vélo veut dire.

Un Tour qui explore le Jura ! Des coureurs qui pédaleront sur ces routes que j’ai tant de fois parcourues.  Pour arriver aux Rousses, autre terrain d’exploits personnels, en hiver pour le coup.

 

17:18 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

22/05/2017

Retour chez soi

Je me suis rendu cette semaine dans le Jura, objet de mon dernier post. Retrouvant là et la chaleur de ses habitants et la beauté de ses paysages.

Et d’abord de ma ville, Dole, dont l’histoire est curieuse et parfois glorieuse. En effet, ce n’est qu’au second siège par Louis XIV qu’elle céda. Pour la punir, le roi lui retire Parlement et Université (de 1423) pour les transférer à la nouvelle capitale du Comté : Besançon.

Il en subsiste quelques beaux hôtels destinés aux dignitaires, souvent clercs-parlementaires de la couronne d’Espagne, aujourd’hui occupés par des notables ou des institutions.

Le Jura peu connu pour sa gastronomie  couvre le monde du fameux Comté. Au-delà de son goût, son origine séduit : les producteurs de lait s’assemblent en coopérative, la « fruitière » pour labéliser et vendre leur produit. C’est quand même mieux que de réclamer, avec bonnets rouges ou non,  de nous faire acheter du porc dont le lisier pollue les plages

La taille du domaine viticole et le climat ne facilitent pas la réputation de ce terroir. Les jurassiens s’en moquent puisque Henri IV et François 1er ne juraient que par son « vin jaune ».

Second plus petit département de France, le Jura s’énorgueillit de peu de grands hommes. On assemble Pasteur avec Edgar Faure ou Jacques Duhamel. Mon grand homme, ce serait plutôt le curé de  Frontenay, riche d’histoires. Dont celle de Lacuzon, résistant aux troupes françaises, justifiant le fameux : « Comtois, rend-toi, nenni ma foi ! »

14:57 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

22/04/2017

"Tout va très bien, madame la marquise.."

« Combien de capitaines Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines ». Je ne vous ferai pas « Oceano nox » du père Hugo, car en fait de courses lointaines, on visait la Drôme toute proche. Mais le capitaine, moi en l’occurrence, était vraiment joyeux de partir. Et on est toujours joyeux de partir en camping-car, surtout pour une 1ère sortie.

Même si ce départ était plein d’hésitations : on y va, on n’y va pas ? on a mis en route en fin d’après-midi, au risque d’oublis qui se feraient sentir à l’usage. Le 1er oubli était pour le bivouac du soir. Au calme dans la noyeraie habituellement pour un goûter, on ne remarquait pas la nationale d’à côté très fréquentée. Et pour cette 1ère nuit, elle fut particulièrement fréquentée !

Dès le lendemain, notre moral avait retrouvé des couleurs en arrivant à un de nos « spots » préférés : Poët-Laval. Au-delà des maisons anciennes, du château, dont on ne se lasse pas, on avait mis au programme la visite du Musée du protestantisme. Pas de récompense pour notre vœu culturel : il ouvrait la semaine suivante. Par contre, la friperie repérée par ma chineuse préférée précédemment  était ouverte. Et ce fut une débauche d’achats « indispensables » à faire oublier les pires tracas.

Là où nous étions, mon épouse, pas seulement chineuse mais plus encore chaleureuse, s’avise que nous pouvons rencontrer un ami aux prises avec un mal insidieux depuis des mois. Débusquer son logis dans les écarts de la ville nécessite une attention soutenue sur le G.P.S. Cette attention captée par l’instrument ne s’est pas portée sur la hauteur du pont qui a scalpé l’antenneTV et quelques bricoles plantées sur le toit du camion.

Tous les possesseurs d’une résidence secondaire vous le diront : dans ce luxueux objet, il y a toujours un ennui présent ou à venir. La mienne à roulettes ne peut échapper à cette malédiction. Du moins, je verserai moins de larmes sur cette anicroche. Car, d’ici peu, mes roulettes, remises en état, m’emporteront vers d’autres horizons.  

17:08 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)