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20/04/2024

Esprit olympique, es-tu encore là ?

Au fur et à mesure que s’approche l’échéance, les medias sont envahis par les J.O. Avec l’angoissante question ; que fait-on des athlètes russes ? Et avec la très mauvaise réponse de Tony Estanguet : privés du défilé sur la Seine, mais admis sur les stades.

Le patron de ces J.O. remarquable canoeiste (3 médailles d’or en 3 olympiades), connait plutôt bien les arcanes d’une organisation de cette ampleur mais devrait se taire pour ce choix politique hypocrite. La raison de l’exclusion est mauvaise. Si les athlètes sont directement impliqués comme aux J.O. à Sotchi, c’est ni Seine, ni stades, point final.

L’esprit olympique veut que les jeux soient une confrontation des muscles entre athlètes fraternels, sans considération du comportement de leur pays. Trop de pays auraient quelque chose à se reprocher. A-t-on entendu une remarque concernant les athlètes d’Israel ?

 Evidemment, la Russie doit être punie mais autrement On annonce une solution aussi tordue que celle d’Estanguet. On prend les bons, qui ont condamné l’invasion en Ukraine et on refuse les autres.

Mais comment on trie ? Les athlètes ne racontent pas beaucoup leurs choix politiques. Une déclaration sur l’honneur ? Un papier signé, par qui ? On s’éloigne du sport et on se rapproche beaucoup de la police. Depuis l’acceptation de Paris pour 2024, après le désistement de diverses villes, les J.O. vont à vau-l’eau Ce sont les salaires des dirigeants, les transports pas finis, les couts dépassés. Mais le sujet qui monte, c’est la sécurité

On s’oriente vers les olympiades de la sécurité. Avec toutes les brigades sécuritaires déployées, on va tenter l’énergumène qui rêve d’un exploit. Cette fois-ci on  ne  comptera pas les médailles d’or. Une  seule compte : celle de Darmanin. Evitera-t-il l’attentat ou faillira-t-il ?

Je suspecte des spectateurs de regarder ces jeux pour être aux 1ères loges si ça explose comme on regarde vicieusement   le patinage artistique en guettant la chute de la patineuse. Pauvre de Coubertin il en pleurerait.

10:14 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

05/03/2024

Pensées d'un fondeur repenti

Ce printemps précoce a fait fleurir des volées de cyclistes aussi denses que les primevères dans mon jardin.  Le plaisir des prochaines sorties est décuplé pour moi par l’abandon du ski de fond.

En effet ce sport qui m’a permis de superbes randonnées présente des lacunes. Quand vos skis, dans une glissade effrénée, vous emmènent vers je ne sais quel abîme, vous cherchez les poignées de frein, et il n’y en a pas. Inversement, quand vous montez, vous aimeriez jouer du dérailleur, et il n’y en a pas non plus. Aussi bien, dans ce cas, la vitesse tombe toute seule.

Et cerise sur le grand plateau, le vélo est un des rares sports qui se pratique assis. J’ai dit assis, mais sur une selle de vélo. Cet équipement indispensable sait se rappeler à notre bon souvenir dans les 1ères sorties de manière lancinante. On envierait les fanas, pleins de zénitude, qui roulent en hiver sous la pluie ou par -5, et se font des fesses en béton. Pour les classiques qui respectent la trêve hivernale, après 2 ou 3 sorties, la cohabitation fesse-selle s’apaise.

Entamer la saison c’est entamer les rencontres avec nos ennemis habituels. C’est le tas de sable oublié sur la piste. Ou le chien sans laisse qui gambade loin devant son maitre plongé dans son smartphone. Les voitures, privées de notre présence sur la route, viennent marauder sur nos espaces protégés.

Ces vicissitudes  sont compensées par de grands moments de plaisir.  Dont par exemple la pause casse-croute. Accueillis souvent dans un bistrot bienveillant on peut étaler son séant sur un support plus large qu’une selle. Ce qui facilite les conversations et les commentaires. Sur une pompe qui s’est essoufflée, une clé à rayons miraculeusement retrouvée dans une sacoche.

Mais la discussion s’élève parfois à des hauteurs quasi philosophiques. Une philosophie rustique du type « Rien ne sert de courir… » ou « un tiens vaut mieux… » Aussi bien, on a  accumulé tellement de kms ensemble qu’on sait tout du vélo.    

17:13 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

10/02/2024

Une école qui éduque la rête ezt les jambes

Dans son bref (très bref) passage à l’Education Nationale, Gabriel Attal a eu une bonne idée : développer le sport à l’école. Comment ne pas y penser quand je vois cette 2ieme voie construite devant cet établissement scolaire et que les parents en utilisent une 3ieme pour déposer leur précieuse progéniture.

A continuer ainsi, la précieuse progéniture est guettée par un mal importé des Etats-Unis, l’obésité dès le plus jeune âge. Et la suite qu’on présent en voyant ces jeunes adultes avachis sur leur charriot au super-marché qui les porte de rayon en rayon.

Si l’école s’en occupe, ce n’est plus le moment de tolérer les certificats de dispense de gym pour des raisons de pudeur, voire de religion. Le village du Haut-Doubs qui m’obligeait à aller à l’école à skis sur d’épais manteaux de neige  n’a sans doute plus de neige. Ce ne sont plus les circonstances qui décident, mais les parents, donc l’école

Certes les circonstances m’ont aidé, mais j’ai mis du mien. Après le ski du Haut-Doubs, la scolarité à Vaux voit la revanche du vélo sur cet enfermement assez rustique. Nos fameuses « routes » de l »été, avec le prof, la tête farcie de Tour de France, prévoient des étapes trop longues, du moins pour lui.

A Grenoble,  c’est l’explosion du vélo au boulot. Avec Georges, pas seulement notre dictionnaire du langage cycliste, on se lancera dans des raids à nous étonner nous-mêmes.

Après les « bike-masters », je n’oublie pas ma plus proche voyageuse qui trainera ses sacoches dans les îles européennes ou francophones. Et on poursuit avec le fils. Dans nos périples, de Pékin à l’Equateur, la vision des images offertes fait oublier qu’on pédale.

On va poursuivre avec le club des retraités dont c’était la rentrée cette semaine. C’était aussi la piqure tant espérée. Quel que soit son effet, elle ne m’empêchera pas de jouir de nouvelles trouvailles de sites avec les copains.

Il ne faut pas compter sur les J.O. pour booster la proposition d’Attal. Les exploits des athlètes ne sont que le prétexte à un tsunami commercial, politique et sécuritaire. Je compte plutôt sur ces animateurs que je vois au ski de fond. Après le ski, dans la salle, ils gèrent avec calme et autorité une bande braillards piétinant les gants perdus et le papier des sandwichs. Des leçons que les élèves pourront retenir.

15:44 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)