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09/02/2023

Fermé pour cause de vacances

Vous avez sûrement remarqué qu’il n’y avait pas de blog la semaine dernière. Ignorant superbement les zones scolaires, j’ai décidé de m’abstenir. J’aurais pu, avec la valeur prédictive de l’affiche collée à la grille de l’école fermée, déclarer : « fermé pour cause de vacances ».

En réalité, je ne pouvais pas écrire puisqu’en vacances de neige comme chaque année, avec le ski de fond. Prévu pour cette fois à Bois d’’Amont. Je ne pouvais pas manquer ça. Je vous fais grâce de la séquence émotion de se retrouver sur le parcours de la « Transju » qui au reste n’émeut que moi.

J’y retrouve comme l’an dernier mes jeunes grand-mères qui m’avaient cocooné. Elles ont pris en cette fin janvier un an de plus, ce qui devrait me valoir qu’elles soient davantage collègues qu’entraineuses. Mais mon an supplémentaire à moi devait peser plus lourd et me prive de déployer une foulée aussi élégante que la leur. Qu’il me reste à admirer.

L’autre changement, c’est de retrouver, adulte et retraité, le jeune étudiant normand qui partageait assez régulièrement notre repas du soir il y a quelques décennies. Sur les skis maintenant, le statut d’hôte s’est vraiment inversé.

Un bon moment de ces séjours, c’est légitimement la table, du matin et du soir. Pour la nourriture et les conversations sur les péripéties du jour. Randonneurs chenus,  après la fatigue, nous sommes prêts à avaler toutes les pitances qu’on nous offre.  A Bois d’Amont, sans doute n’étions-nous pas assez fatigués pour oser détecter quelques faiblesses dans nos assiettes. Le groupe qui nous héberge est breton et il manque encore quelques phases d’accoutumance aux menus montagnards.

Comme s’il voulait faire oublier son relatif effacement cette année, mon vélo se manifeste pendant mon séjour jurassien.. Certes sous un nouveau costume qui habille  des capacités nouvelles et plus sûres, m’a-t-on promis. A mon retour, nous nous sommes fait les présentations d’usage. Mais le vélo nouveau, comme le Beaujolais du même nom, devra prendre encore quelque maturité avant de courir dans nos paysages dauphinois.      

16:47 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

29/12/2022

Le Père Noêl n'est pas une ordure

Je ne crois plus au Père Noël depuis déjà pas mal d’années. Pas tant parce qu’enfant, déjà, un gros bonhomme barbu avec sa hotte descendant dans la cheminée, ça ne le faisait pas. Mais plus simplement, dans les temps lointains de mon enfance, on n’avait pas encore inventé cet aspirateur commercial.

Certes Noël signifiait cadeau. Ma toute 1ère image me montre, sur mes galoches, 1 ou 2 papillotes et une orange, le fruit exotique qui suffisait à mon émerveillement. L’autre cadeau : la messe de minuit, à l’horaire également exotique, m’enchantait. Et surtout le retour dans la nuit à la maison se soldait par ce chocolat bu à ces heures indues.

A l’adolescence, à défaut de Père Noël, c’est Noël chez les bons ( ?) pères. Au séminaire, on nous gardait pour cette veillée-là, et aussi celle de Pâques, avant de nous lâcher pour les vacances, pour nous, le plus beau des cadeaux.

Avec un score qui dépasse les 80 Noël, j’ai causé beaucoup de soucis à mes proches. Je ne fume plus, je n’utilise pas de crèmes ou de parfums ( la rugosité du séminaire se glisse encore dans ces détails). Par contre, je suis très équipé pour le ski ou le vélo. Chaque Noël, chaque anniversaire, je ressorts la phrase rituelle de mon beau-père : « J’en ai plein mes placards » !

En fait, il y a un manque : dans le garage, il n’y a plus de vélo. Atteint  une nouvelle fois de faiblesse énergétique. Il continue de poser des soucis à l’atelier des V.A.E. Sur le point de me laisser aller à la tristesse et au dépit, je reçois un coup de fil. Au téléphone,  un Père Noël inconnu. Il m’apprend que ce vélo imprévisible est renvoyé au fabriquant et qu’on me rembourse mon prix d’achat.

Waouh ! J’aurai roulé 2 ans, certes avec quelques avatars, mais gratuitement. En revenant sur terre, avec le projet du remplacement, je constate vite que les vélos d’aujourd’hui sont plus chers qu’il y a 2 ans. Pour une fois, on ne peut guère incriminer l’Ukraine qui ne fait pas de vélos, ni la Chine qui soigne ses Covids à propos d’une bécane fabriquée à Dijon. Par bonheur, nous sommes en hiver et j’ai tout le temps d’échafauder d’heureuses hypothèses au long de longues foulées à ski de fond.

09:52 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

22/12/2022

Coup de sifflet final, sans temps additionnel

On vient enfin de tirer le rideau sur la Coupe de foot, permettant d’autres horizons. En plus, la défaite des bleus nous épargne 2 ou 3 jours de dithyrambes. Les 14000 policiers de Darmalin n’auront pas eu tellement à gazer. Bizarrement, c’est quand « on » gagne qu’on éprouve le besoin de démolir les vitrines et le mobilier urbain et pas quand on perd.  

Ils auraient eu du temps pour agir à Vaulx-en-Velin ou les dealers tenaient boutique ouverte, restreignant d’autant les possibilités d’entretien de l’immeuble. A Blois non plus les collègues n’avaient pas le temps de recevoir la plainte d’une femme qui est maintenant dans le coma.

Ratage pas isolé, cette coupe nous en a offert une palamquée. D’abord le Qatar. En organisant cet évènement, le pays pensait redorer son blason assez terni. A part les hommages obligés de quelques chantres, on a bien vu que l’émirat n’était pas au point avec les femmes, qu’il employait des esclaves et que son argent lui permettait une débauche sur l’environnement.

Envoyés jouer dans un pays qu’ils n’avaient pas choisi, les joueurs pouvaient se permettre de se dispenser d’un boycott, mais pouvaient quand même tenter un petit geste. Ce qu’on fait les allemands, pas les français. Le rire beta de Mbapé à la pseudo plaisanterie de Galtier sur les voyages du P.S.G. dit bien l’indifférence  absolue de ces gens vis-à-vis de l’environnement.

Le nouveau roi Messi gagne aussi sur ce terrain. Son jet privé a fait 51 sorties pendant l’été, tous les 2 ou 3 jours. Ce qui représente 1500 tonnes de CO2, ou l’équivalent d’un citoyen en 150 ans. Décidemment champion partout !

Tout cela nous démontre que les gens pleins aux as vivent dans leur planète, laissant les lois pour les plébéiens. Cette Coupe va générer des liasses de millions réservés aux déjà nantis. Pas de ruissellement à espérer pour les amateurs pourtant plus nombreux et surtout plus nécessiteux. Même si on n’en est plus à shooter dans une boite de conserve, les clubs amateurs, et leur président national, auraient aimé un zeste d’euros.

Tout au bout des tuyaux, même le goutte à goutte se tarit. A l’automne, notre club municipal de gym tenait une réunion exceptionnelle sur sa survie. Des adhérents disaient que la Mairie favorisait le foot avec un nouveau stade et de nouveaux équipements. Comme tous les 4 ans , après la Coupe, le foot verra un regain d’adhésions et donc de besoins. Attendons-nous donc à une nouvelle réunion pour la survie de notre salle l’an prochain.

                                                                                      

09:24 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)