10/03/2021
Et si on parlait d'autre chose
Tout le monde en a marre de ce Covid, avec ses variants, ses lieux de croissance inattendus et de toute la vie dont il nous prive. Ce qui me chagrine le plus avec lui, c’est la façon dont il accapare toute l’attention, son statut de monopole dans les medias et les conversations.
On pourrait se pencher sur d’autres sujets d’autant qu’avec le tandem maire-préfet installé sur le terrain on le maîtrise davantage. Par exemple est-ce qu’on avance sur le climat ? Vers combien de chômeurs allons-nous ? Quand et à quel niveau tomberont nos impôts pour résorber la monstrueuse dette ?
Nos préoccupations locales n’estompent pas toutes celles de la planète. Et notamment ce génocide perpétré envers les ouïgours. Dans un relatif silence sauf quelques voix isolées. Dont celle de l’eurodéputé Glucksmann associé à la réfugiée Dilnur Reyhan qui voudrait associer toute l’Europe, particulièrement les jeunes très concernés, à sa réprobation. Ou mieux à des actions.
Il faut aussi se préoccuper de la Birmanie récupérée par ses militaires. Ce pays nous parle particulièrement depuis ce voyage effectué avec notre fils quand nous pensions, comme tout le monde, que les soldats étaient rentrés dans leurs casernes. Ils matent aujourd’hui les manifestants comme à la guerre à balles réelles.
La liste est quasi infinie de toutes les questions que le virus ne devrait pas faire oublier, de Biden surveillé par son Congrès, de Johnson triomphant du Brexit grâce à sa vaccination, et du Yemen, du Brésil, et de presque toute la terre en proie à la violence.
Une autre pandémie pour oublier le Covid : la pneumopathie du cheval qui se répand en France et a déjà tué 8 de ces bêtes en Espagne. A propos d’équidés, dans la course à l’Elysée 2022, le cheval qui caracole : Eric Piolle, le Maire de Grenoble. Comme tous les collègues, à son avis, il coche toutes les cases. A mon avis, il lui faudra d’abord gagner la primaire écolo, puis, et bien… il verra. Plutôt que suivre les progrès du virus, du moins je pourrai suivre dans sa course élyséenne la progression du régional de l’étape.
11:02 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
04/03/2021
Impressions de post-Covid
J’avais l’intention de parler de mes sensations lorsqu’on a éprouvé ce fameux Covid. Il n’a pas attenté à ma vie mais, quelque temps, l’a bien déglinguée. Pour éclairer cet après, je me suis tourné vers tous les post-quelque chose.
IL y a déjà le postpartum où le ventre maternel doit se sentir libéré des kilos qui l’alourdissaient. Je n’insisterai pas sur ce point, n’ayant par nécessité des sensations que par oui-dire. Par contre, j’ai une vraie sympathie pour le postprandial. Quand un bon repas nous a mis dans une humeur heureuse et nous invite à une bonne sieste.
C’est justement un des gains les plus nets du post-Covid, d’avoir retrouvé l’appétit. Fini les 2 tranches de mandarine qu’on mettait des heures à avaler. Maintenant je mastique avec entrain tout ce qui arrive dans mon assiette. Et par bonheur, la cuisinière a décidé qu’on n’allait y mettre que du bon.
En dégustant ces bons aliments, je me dis que j’ai eu de la chance d’échapper à l’hôpital, le lot de quelques malheureux confrères. J’ai surtout évité une des séquelles répandues chez les anciens covidés : le virus qui traîne et supprime le goût, tellement précieux, pendant des semaines.
En fait, j’ai eu un virus qui m’a asséné un grand coup et qui a groupé ses malfaisances sur 2 semaines. Avec ce solde de tout compte, je reviens à la vie normale en m’étonnant à chaque instant de pouvoir réaliser des actes simples : préparer un jus d’orange, le petit déjeuner du matin. Il reste à marquer le clap de fin. Depuis un mois on n’a pas pris une seule goutte de vin, non par vertu, mais juste pas envie. Et alors, comme on se l’était promis, on a débouché ce dimanche une bouteille de jura dont on a dégusté chaque molécule. Je suis redevenu un vivant normal.
Le sort qui m’échoit maintenant : comme tous ceux qui ont échappé à un grand massacre, devenir un ancien combattant du Covid. Je n’aurai pas grand-chose à raconter. Tout à la joie d’être revenu parmi les vivants, je serai impavide face aux oreilles narquoises qui bouderont mes péripéties covidiennes.
09:22 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (1)
24/02/2021
Gouverner, c'est avoir plusieurs fers au feu
Il sera question dans ce post de la cause animale et je préfère avouer d’avance une objectivité pas très pure. En effet, si je comprends assez bien ceux qui aiment leurs animaux, autant je m’énerve de ceux (et de celles) qui en deviennent bêtes au point d’y sacrifier études, projets et budget. Laissons à un autre débat les couples qui préfèrent avoir un chien qu’un bébé.
La cause animale, c’est ce projet de loi qui va rendre à toutes les bêtes leur autonomie et leur pureté. Là encore, je suis assez bien lorsqu’on veut civiliser les abattoirs et même qu’on réduise leur importance en restreignant la viande.
La grande victoire sera d’arrêter d’exhiber les animaux dans les cirques. C’est vrai que quelques-uns d’entre eux faisaient vraiment pitié. Le projet ne dit pas ce qu’on va faire de ces animaux exclus des cirques. Pour les chevaux et autres dits domestiques, ils iront dans un autre esclavage, mais du moins légal. Par contre, que faire des lions, des éléphants ? Il est entendu qu’ils ne sont plus en état de reprendre la vie sauvage. Les mettre dans un parc animalier ? Quelle différence avec avant ? Devant l’abondance, on risque de les euthanasier. Belle sortie !
La discussion serait passionnante s’il n’y avait d’autres sujets urgents. Par exemple un certain enfermement de mineurs. On ne va pas tout compliquer et décider que lorsqu’on prend la décision de retirer les enfants à leurs parents, c’est vraiment la meilleure possible !
Qu’est-ce qu’on en fait ? Une partie sera dirigée vers les familles d’accueil. Ce ne sont pas forcément des Thénardier ! On voit même des mineurs devenus majeurs garder des liens affectifs avec leurs anciens parents accueillants. D’autres pourront intégrer une structure dédiée avec le soutien psychologique adéquat.
Mais il en reste (on me dit environ 600 en région parisienne), l’Aide Sociale à l’Enfance les case à l’hôtel. Fini le soutien psychologique quotidien. Chacun dans sa chambre (sa cellule) et le patron de la structure, c’est le tôlier !
Je me demande si amuser la galerie avec les bêtes n’est pas un truc pour planquer sous le tapis des scandales comme celui-ci et d’autres sujets qui pourraient fâcher. Un exemple : dès le 1er jour d’ouverture des vaccins, par téléphone, par internet, plusieurs fois par jour, j’ai essayé de m’inscrire. Au bout de 15 jours, je n’avais pas de R.V., mais j’avais le Covid.
Je n’ai pas demandé une commission d’enquête, d’autant qu’une 1ère injection ne m’aurait pas forcément protégé. Mais j’aurais bien aimé que les députés se cassent un peu les dents sur l’organisation des vaccinations plutôt que sur les déboires des footeux de ligue 1 ou sur la marque des nouvelles cameras-piétons des policiers. Réflexion : verra-t-on un jour les 2/3 des députés et des sénateurs se faire harakiri pour changer la constitution et la répartition des pouvoirs ?
10:53 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)