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25/05/2016

réflexions après matches

J’étais silencieux ces derniers jours, occupé à jouer les 2 mi-temps d’un match : effort, puis réconfort. La 1ère se passe à la maison. On dit les femmes gouvernées par leurs hormones. Si cela est vrai, l’hormone de la reconstruction, de la remise en ordre, a saisi mon épouse fortement.

On commence par une chambre qu’il faut réhabiliter. De la chambre, on passe au couloir, puis à la chambre suivante, enfin dans la salle de bains. Certes, le boulot doit être fait par des pros. Mais bien avant leur entrée en scène, il faut démonter, dévisser, dépendre, bref beaucoup travailler ! A certains moments, on se demande s’il va leur rester quelque chose à faire.

Il y avait ! Mais dès le pot de réconfort de la fin de leurs travaux,  commence pour nous le revissage, le remontage et tout le boulot inverse qui nous laisse sur le flan. Vivement la mi-temps du réconfort.

Dans nos terres de Franche-Comté, dans un ancien couvent où je retrouve les anciens de ma classe de pension. A voir l’état assez décati de la majorité, on se sent tout de suite  plus gaillard. En outre la « cuisine de bonne sœur » d’antan  s’est beaucoup améliorée.

Ainsi que chez nos sœurs respectives, des vraies, l’étape suivante. Quand on reçoit dans la famille, ce n’est pas pour laisser mourir de faim. Et même chez l’adhérente militante du bio, on a vu que le bio peut être abondant. Drôle de match, où on répare le mal de jambes et de bras par le mal de foie et d’estomac ! Heureusement, seulement annuel.

Je le préfère quand même à ceux de nos impayables footeux. Pas possible d’ espérer voir « jouer » le P.S.G. contre l’O.M. sans que des dégénérés, curieusement baptisés supporters, ne sèment la pagaille. Du bazar en perspective pour le proche Euro 2016. Heureusement, grâce à la C.G.T., faute de carburant, il n’y aura plus de transport pour aller aux matches. Les villes qui avaient saigné un peu plus leurs citoyens pour des stades rutilants vont râler. Elles s’étaient donné la peine de maquiller les comptes de dépense pour ne pas gâcher la fête. La fête des gogos ?

 

18:06 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

08/04/2015

Je reviens des "Ecuries d'Augias"

Cet emprunt à un des travaux d’Hercule, en charge selon la mythologie de ces écuries, m’a été inspiré par un récent cheminement en camping-car. En observant les comportements de certains de nos contemporains, j’ai pensé que ce pays avait peut-être besoin d’un certain nettoyage.

En camping-car justement. J’admets que mon « camion », même d’un gabarit modeste, puisse apparaître encombrant. Mais ce n’est pas une raison pour franchir la ligne jaune en me dépassant pour être mieux placé dans la queue du bouchon déjà formé. Et cet autre, de franchir, sans arrêt, le stop devant moi pour que mon engin, devant lui, ne le freine pas.

Malgré ces incartades, trop coutumières, nous arrivons à Laragne, gros bourg  fier d’être « la patrie de la pomme ». La caissière du Casino se dit heureuse d’être là parce qu’ici « il n’y a plus de boulot ». Parvenus ensuite au charmant village de La Palud sur Verdon, nous nous souvenons, émus, d’un précédent passage, où s’ajoutait au superbe paysage un marché rustique très achalandé de produits locaux. Aujourd’hui c’est la boulangère qui casse l’émotion en disant qu’il n’y a plus de marché et d’ailleurs plus rien du tout.

Ni de Laragne, ni de La Palud, ces jeunes, aperçus ici et là, noyant dans la bière l’habituel refrain : « Pôle-emploi ne m’a rien proposé ». Au spectacle tristounet d’une alcoolisation, ils ajoutent celui d’une bauge où s’éparpillent les bouteilles vides et des cartons éventrés.

 

Dans l’espoir d’un politique décoré grand nettoyeur, je ne laisserai pas les populistes  déclarer qu’on n’a pas de « Monsieur Propre » en politique. Au moment justement où le président du Conseil constitutionnel vante les capacités de son nouveau conseiller : Jospin. Il le trouve : « honnête, sérieux, travailleur ». Sans doute, avait-il déjà les mêmes annotations  sur son livret scolaire. 

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28/11/2013

Rêveries d'un cyclophile solitaire

 

Mes divers bobos physiques de ces 2 années m’ont quelque peu confiné au gîte. Et « que faire en un gîte à moins que l’on ne songe ». Avec les premiers sommets enneigés, même si ce doit être éphémère, mes pensées auraient du m’amener au ski de fond. Sans doute à cause de la frustration de seulement deux petits printemps passés sur ma selle, c’est le vélo qui a rembobiné le film sur les « campagnes » des années précédentes.

 

Et elles furent riches les années d’avant les accidents. Et il en a accumulé, mon vélo, des kilomètres de paysages  ébouriffants au long de ces années. Des modestes cols des White Mountains aux U.S.A. aux gouffres impressionnants des rivières en Equateur, ou aux simples vallées, encaissées ou épanouies en Slovénie ou en Drôme.

 

Mais c’est surtout des gens dont le cavalier a fait la découverte authentique. Comment aurais-je pu penser, sans les 1300 kms de la Côte Est, qu’un chauffeur américain respecte mieux les cyclistes que son homologue français. Aurais-je pu m’étonner qu’en pleine steppe mongole une écolière m’entraîne dans sa yourte pour un thé. Aurais-je capté cet étonnement amusé de la petite épicière hongroise qu’on salue d’un au revoir dans sa langue ? Il n’y a qu’à vélo qu’au passage de la frontière on s’enrichit des 4 à 5 mots qui vont mettre le starter à faciliter les échanges.

 

Finalement faire du vélo en pensée depuis son fauteuil offre de bien beaux souvenirs. En plus, là, on ne risque pas qu’un chauffeur impétueux ne vous envoie goûter l’herbe du décor.

 

08:58 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)