19/12/2018
Une journée de rêve
Je ne voudrais pas vous priver de partager avec moi la journée de rêve que nous venons de vivre. Une journée où l’horizon encore chargé hier brusquement s’éclaircit, où les problèmes hier insolubles se résolvent.
Nous étions notamment privés de téléphone fixe depuis 7 semaines malgré des appels pressants à tous les étages de Bouygues. Un peu comme la panne d’auto qui disparait juste quand on arrive au garage, nous venions d’envoyer une lettre recommandée au grand manitou de Bouygues pour crier notre désarroi. Avant même qu’il ouvre son courrier, nous étions réparés par les moyens ordinaires.
Mon épouse partait ce jour rencontrer un ponte à l’hôpital pour envisager avec lui la prothèse la mieux adaptée pour son genou. Archi-prête quant à elle, elle avait déjà imaginé la survie de son mari pendant son séjour hospitalier, jusqu’aux repas livrés. Et bonne nouvelle : le ponte déconseille la prothèse !
Au moment où ma petite-fille commençait à se remettre de son violent cambriolage et surtout acceptait de faire le deuil de son chat disparu le même jour, voici que celui-ci réintègre le foyer. Cela ne répare pas la porte-fenêtre fracassée mais ça met du chaud au cœur de retrouver le chat prodigue.
Emporté par de si brillants augures, je pensais que c’était le bon moment de chercher le leader, si difficile à accepter, pour organiser les gilets jaunes, voire pour remplacer Macron au cas où. Et voila qu’avec un bel ensemble, les 2 ex, Sarkozy et Hollande, font savoir qu’ils sont prêts pour un recours. Depuis que le ridicule ne tue plus, pourquoi pas des candidats qui ont été virés. Si justement, cela faisait émerger ce magicien qui nous sortirait du chaos.
Les américains n’attendent pas leur messie politique, ils l’ont déjà. En effet D.Trump prépare déjà 2020 et malgré les casseroles qu’il traîne, sa drôle de gouvernance par Twitter, il ne doute pas d’être réélu. Puisque les Etats-Unis n’ont besoin de rien, cet homme qui a réponse à tout ferait bien d’apporter son soutien à la maudite T.May pour l’aider à sortir nos amis anglais de l’ornière du Brexit.
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13/12/2018
Et pendant ce temps....
Comme souvent lorsque l’atmosphère est chargée ou morose, j’avais pensé dialoguer un peu avec ma copine des montagnes, Léocadie. Mais l’actualité récente ne peut pas laisser indifférent et on ne peut pas sortir sa petite chronique comme s’il ne s’était rien passé les 4 derniers samedis et ce qu’ils nous disent.
C’est effectivement confus de décrypter ce qu’ils nous disent. Dans un 1er temps, avec un peu tout le monde, on est pris d’une certaine sympathie. Tous ces gens qui, après la bagnole, ont des soucis de fin de mois à faire valloir et se rendent spontanément dans la rue pour les dire. On reconnait là une sorte de satisfaction d’avoir obtenu son diplôme de citoyenneté : « J’ai manifesté »
Dans le second temps, on est invité à comprendre. Une façon plus ferme de crier sa colère et même de se laisser aller à en découdre avec l’autorité et ses symboles pourrait encore à la rigueur se justifier. En référence peut-être aux diverses révolutions de notre histoire : « on est obligé d’être violent pour se faire entendre ».
Dans le dernier temps je ne comprends plus du tout. La violence pour la violence et le mortifère « on va casser du flic ». C’est dejà assez stupide de participer au record du nombre de voitures brûlées la nuit de la Saint-Sylvestre. Mais vouloir blesser, voire tuer, le flic, qui a choisi ce métier, non par une envie irrépressible de va-t-en-guerre mais par souci d’ordre et de protection des autres, n’est que libération d’instincts barbares, et sortir du champ de l’humanité civilisée.
Et pendant ce temps- là, la dégradation de la planète se poursuit sous les yeux des climatologues qui crient qu’on n’a plus un jour à perdre. L’initiative nécessaire ne peut guère venir du pouvoir d’en haut tant décrié. Pas non plus des occupants des ronds-points et des péages qui laissent filer voitures et poids lourds à grands nuages de CO2.
10:15 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
06/12/2018
Chaque civilisation a les ordures qu'elle mérite (G.Duhamel)
Parmi les désagréments qui nous guettent, et pas seulement les retraités, se profile une augmentation de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. C’est vrai qu’il est choquant que le tonnage des ordures soit presque égal à celui de la nourriture. Or voici que la ville de Besançon a trouvé une ingénieuse parade. Dans cette ville on paye au poids ce qu’on rejette grâce à une technologie assez simple..
Cela ne m’étonne pas, venant de cette ville : c’est là qu’est né Victor Hugo, le créateur génial. Moins génialement, il est vrai, c’est aussi là que j’ai obtenu mon 1er bac ( de mon temps, on en passait 2)
A propos de déchets, je pense à la télé (un hasard?) Il serait intéressant qu’on ait un système semblable : on paye selon la satisfaction qu’on en a. On mesure bien l’audience, on pourrait aussi noter : 1, je suis satisfait, 2, je le suis à moitié, 3, je n’ai pas aimé. Et je paie les points et les demis en fonction d’un barème adéquat. Quant aux pubs incessantes pour les régimes minceur, c’est la télé qui me rembourserait sur l’argent reçu pour cette fausse préoccupation générale.
Une bonne occasion d’aller contre ce qui constitue le paquetage soi-disant “normal” du citoyen d’aujourd’hui. Par exemple, je DOIS posséder un smartphone, mon auxiliaire de vie obligé. J’apprends qu’après le paiement de la carte bleue par contact, le super progrès sera de payer par smartphone !
L’engin servait déjà à allumer le chauffage à distance, à fermer les volets et, bien sûr, fliquer l’intérieur de la maison. Mais où va-t-on avec cette ambiance ? Tout est devenu dangereux, on est entouré de voleurs, d’agresseurs potentiels. Et quoi encore ?
Est-ce qu’on devra se réfugier dans des grottes comme l’homme de Neanderthal ou plus récemment au maquis pour vivre tranquillement ? Un souvenir assez récent de la grotte Chauvet me rappelle que nos anciens d’il y a 35000 ans étaient assez cool pour dessiner, tranquilles, des chevaux, des bisons, qui les entouraient.
15:44 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)