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27/12/2025

Les rêves d'un papy Noel

J’ai pensé d’abord me mettre en repos pour cette semaine. Un peu comme tout le monde et particulièrement les médias qui nous servent pas même les 2èmes mais carrément les 3èmes couteaux. C’est vrai que tout est arrêté,  sauf les bombardements.

A la maison on suit l’absence de progrès de la sciatique de mon épouse. On a pourtant transformé la maison en EHPAD ultra médicalisé avec déambulateur, chaise percée, etc…La patiente (qui commence à s’impatienter) a essayé toutes les formes  de médicaments prescrits par les médecins à son chevet, qu’elle ne quitte guère.

Elle était d’autant peu en forme qu’une partie de la famille venait « réveillonner » à midi ce mercredi. Mais sa sagesse coutumière lui avait fait prévoir le coup et le frigo débordait de mets quasiment prêts à déguster. Dans une sorte de prémonition, elle avait requis la compétence de son gendre pour nous offrir un tagine à sa façon.

Sainement repus on peut se permettre un brin d’ironie à l’égard de ces menus collectionnant huitres, foie gras, caviar, champagne, crus classés à des prix exorbitants. Avec une même folie dans le choix des cadeaux. D’ailleurs les classes dites moyennes ont fait aussi les frais avec une moyenne de plus de 300 euros de cadeaux. D’un autre côté la Banque de France annonçait que les produits d’épargne avaient battu un record en milliards cette année. Pourtant la météo financière n’annonçait pas une pluie d’euros.

Pour les fêtes il y a obligation de soigner sa présentation. Habituellement les femmes se coiffent, les hommes se rasent (enfin la plupart). On peut donc se permettre quelques ajouts inhabituels. Je comprends moins l’idée de torturer son corps pour améliorer son apparence. Par exemple en injectant dans les lèvres un acide « repulpant » destiné à les grossir. Si au moins elles embrassaient ! Ces fans procèdent aux mêmes injures pour des fesses plus « rebondies ». Elles pensent peut-être que les hommes ne vivent qu’environnés de Tanagras (Tanagras botoxées ?) L’actualité domestique médicale a connu des histoires de fesses, à gauche pour l’un, à droite pour l’autre. On aurait aimé qu’elles ne fassent pas parler  d’elles.

Après ces constatations maussades, on aimerait quelque chose de plaisant. Je rêve un peu. J’imagine dans ce pays qui compte plus d’armes que d’habitants un maladroit qui tirerait sur l’autre oreille de Trump. Bien sûr il en ferait une glorieuse tragédie. Mais moi, ça me ferait plaisir que quelqu’un, éventuellement un américain blanc, ait osé l’égratigner.

15:26 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)

20/12/2025

De Profondis pour des innocentes immollées

Quelle drôle de façon a la vache de revenir dans l’actualité. On peut compter sur les agriculteurs pour dire dans leur langage rugueux la détresse de ceux qui  voient immolées les vaches malades, celles qui pourraient transmettre ce fichu virus venu de je ne  sais où.

C’est un animal pourtant résistant. Il est même la référence dans cette qualité. Si j’enrage sur cette vis qui résiste et ne veut pas se laisser dévisser, je jette le tournevis en criant : « Ah, la vache » !

De ses autres qualités, il faut noter une grande capacité d’adaptation. Souvenons-nous de cette Margueritte accompagnant les divers déboires d’un prisonnier essayant de s’échapper d’Allemagne en jouant sa propre partition. Surtout quand c’est Fernandel qui tient le licou et le seau trompeur.

Au-delà de cela convenons que ces chères ruminantes affichent  une certaine  beauté. Nos montbéliardes se poussent un  peu de la corne avec leur robe tâchetée de roux. Mais les vedettes sont incontestablement les Aubrac avec leurs yeux séducteurs. On a même pu voir dans les pâtures autour de Nasbinals un amoureux posant sur le museau d’une locale un baiser.

C’est là qu’il faut saluer les vaches au naturel, c’est-à-dire une vache avec des cornes. Je ne sais pas de quelle mauvaise raison vient cette habitude de priver les vaches de cet attribut. Bientôt les seules représentantes à cornes seront ces vachettes qu’on lâche dans les rues lors de ferias pour permettre à quelques téméraires de courir pour ne pas être encornés. A leurs risques et périls parfois advenus.

Tellement plus utiles, celles qui permettent aux seins trop économes de compléter la ration de lait nécessaire. Autrefois dans nos campagnes, avant l’invasion de Nestlé et consorts, les bébés buvaient le lait de la ferme sans se préoccuper du 2ième ou du 4ième âge et faisaient de rudes paysans ou de fiers ouvriers.

A moi qui doute de l’intelligence ou des émotions des bêtes, la vache m’offre un sérieux démenti. Il suffit d’entendre, lorsqu’on élimine un troupeau, la survivante pousser des « meuh » déchirants. Surtout je suis d’un pays où on aime « La vache qui rit »

 

17:29 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)

15/11/2025

Un tour pour rien

Vous avez remarqué que les vedettes du music-hall, se sentant un coup de moins-bien dans leurs facultés, entament leur tournée des adieux. Souvent suivie d’autres quand  la forme revenait. Il y a déjà longtemps que mes facultés ont pris du mou et il est donc temps que je commence un tour d’adieux.

Cela m’est venu à propos de la réunion  des cyclos de mon club. J’ai appris là en effet que le groupe qui m’accueillait va être supprimé faute de participants.  Il y a 2 ans, j’ai eu la même surprise quand mes compagnes skieuses habituelles ont préféré  rester au chaud qu’aller se geler sur les pistes. Le recours aux raquettes a fait long feu. Les mollets de mes compagnes (1 ou 2 hommes quand même) rendaient les miens raplaplas.

Je faisais ces sorties pour aérer mes muscles, bien sûr, mais aussi pour l’échange avec les copains. La gouaille de René sur son vélo, en plus de son étonnante maitrise de la mécanique, aurait suffi à combler une sortie. Mais René n’est plus là non plus.

Les détracteurs de la bagnole en sont ravis. Moi, je regrette ma liberté d’aller goûter la 1 ère neige ou ma simple sortie hebdomadaire à Intermarché. Pas trop au plaisir des achats, mais à profiter de mon autonomie, quitte à choisir le mauvais pot de moutarde.

Adieu aussi à la bibli où j’allais à pied musarder dans des milliers de livres, éventuellement me faire alpaguer par une nouveauté. Plus la peine de choisir ou aussi de suggérer des achats de livres que je ne lirai pas.  

Malgré ces manques les adieux sont un peu prématurés. Déjà pour le sport, avec ses 18 sections, mon club pourra sûrement me proposer une activité. Et il reste le stretching. Mon presque cousin me retoque en préférant «l’étirement postural » En anglais ou en français, ce groupe, lui, continue et Damien m’accueillera  même si l’énergie est molle et la souplesse un peu raide.

J’ai quand même une voiture avec chauffeur qui me transporte où je le souhaite. En bon co-pilote, je déchiffre quelques subtilités de l’électronique à destination de la conductrice. Même sans cela on va aussi à Intermarché où je deviens bon pour déverrouiller le caddie et porter les sacs.

Avec la liseuse j’ai accès à tous les livres du monde et à  la possibilité de les lire. J’ai surtout accès à mon ordi. On ne s’attend pas à ce que mes chroniques soient du Pascal ou du Rousseau.  On sait que je m’engage en toute autonomie dans une production personnelle, y compris les fautes de conjugaison.

Il n’y avait pas besoin que les divers soignants rencontrés  récemment s’en étonnent, je sais  que  la nature m’a plutôt gâté. Une ou deux misères qui tombent ici ou là, éventuellement sur une fesse, et elles guérissent. Le compte de ce qui reste efface doucement ce qui est parti.  Attendons-nous donc à un nouveau tour des adieux pour plus tard.

16:54 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)