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31/05/2018

Notre dure campagne jurassienne

Les voyages forment la jeunesse, dit-on, et on pourrait ajouter : et déglinguent la vieillesse. C’est du moins ce qui me vient à l’esprit au retour de notre campagne jurassienne où nous devions retrouver mes collègues de classe. Par référence sans doute à notre passé, on nous a servi aux repas un infâme brouet digne de nos plus mauvais souvenirs de pension.

Dans cette atmosphère de carême, où on nous donnait à voir notre avenir de futurs décatis (mais le pire n’est pas toujours sûr), il manquait l’indispensable exhausteur d’ambiance des réunions de groupe, le « chauffeur de salle ». Et ce n’est pas notre ami, ex-prof de fac et surtout bisontin , même s’il nous a épargné sa 7ième ou 8ième édition de son « Victor Hugo », qui pouvait en tenir lieu.

Restait le beau-frère parisien-jurassien qui ne manque jamais de passer chez notre condisciple viticulteur à Château-Chalon et de nous régaler d’un « Côtes du Jura » somptueux. Les 2 autres beaux-frères qui allaient suivre à Dole, puis Besançon, avaient prévu aussi l’excellence sur ce terrain.

Pour être  justes, il faut dire que leurs femmes, nos sœurs, s’étaient surpassées dans les mets offerts. Et nous voguions, hôtes tout dorlotés, dans une ambiance particulièrement chaleureuse et pleine d’attentions.

Je suspecte malgré tout, dans ce Jura aimé, un virus agressif qui attaque ses autochtones ou ses transfuges. J’y ai ramassé une bonne crève qui me fera du profit encore quelques bons jours à Grenoble. Même les balades à Dole ou dans la montagne de Bregille, pourtant agréables, n’ont pu lutter contre cet ennemi sournois.

Et pourtant, même si c’est le prix à en payer, je ne suis pas prêt à renoncer à ces passages dans « la mère-patrie ».

15:41 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

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