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29/03/2025

Il ne faut point juger les gens sur leur apparence (La Fontaine)

Cette semaine nous rencontrions pour la 1ière fois notre notaire. Dans ces Offices on respire un  parfum de bois de cercueil qui n’incite pas à la galéjade. En entendant nos âges, la maitresse des lieux, sans idée de flatterie commerciale, a trouvé que nous avions bonne allure. Autrement dit, l’enveloppe cachait assez bien le contenu.

Nous venions d’entrer sans le vouloir dans le monde de l’apparence. Nous sommes proches de 2 femmes, l’une va vers 80 ans, l’autre les a largement dépassés et pour les 2 dans une chevelure brune on ne voit aucun cheveu blanc. Ce qui signale d’habitude la jeunesse. On les connait suffisamment pour dira simplement  qu’elles ne sont  plus dans l’allégresse de leurs 20 ans.

Cette particularité capillaire peut apparaitre comme un privilège surtout aux yeux de ceux qui découvrent un matin avec horreur le 1er cheveu blanc. Et on va s’empresser de masquer l’intrus sous une teinture discrète. Une discrétion qui s’efface au fur et à mesure qu’on s’aperçoit, homme ou femme,  qu’on peut obtenir ainsi ce qu’on pense une plus belle apparence. J’ai rencontré ainsi une chevelure rouge sang, une autre dans une sorte de vert de gris qui  évoquait la rouille des toits en cuivre.

Une fois engagés dans la spirale de l’apparence, on va « améliorer » la silhouette de la tête aux ongles des orteils.  Ce  sera l’affaire de coachs qui ont la recette pour enlever là, en remettre là. Ne voit-on pas fleurir dans nos villes des salons de beauté lus nombreux que les boulangeries. Pas besoin de rappeler les heures de vidéos toutes plus certaines les unes que les autres de la solution pour perdre des kilos excédentaires.

Ces coachs qui se sont décernés une compétence, voire un diplôme, empiètent souvent sur le domaine médical avec les risques potentiels. On trouve, aux Etats-Unis bien sûr, des « experts » proposant de l’hormone de croissance pour un rajeunissement général. Ces emballements vers une recherche de la beauté espérée réveillent quand même de vrais experts qui promeuvent ce qu’on peut appeler les fondamentaux : manger sainement et bouger.

Sans coach, je me bouge. Cela aurait pu être la 1ère sortie-vélo du club. Mais ces seniors + à la santé de porcelaine ont renoncé devant un léger biselet. Ce fut donc marche. Concernant la nourriture, je corrige le dernier post. Je ne mange pas que du chou et du maquereau mais une simple nourriture équilibrée. Ce faisant, j’espère que mon ramage ressemble à mon plumage et sous les yeux attentifs de ma chérie, je n’ai pas besoin d’ouvrir un large bec pour quémander son accord.        

 

 

17:23 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)

22/03/2025

Ces fèces qui vous veulent du bien

Les bruits de bottes et de bombes qui s’amplifient nous obligent à prendre des respirations positives sous peine d’étouffer. Cela peut être par exemple d’observer que le grand sabreur des instances fédérales des Etats-Unis voit son cours de bourse dévisser. En même temps les Tesla ne lui apportent que peu de satisfactions en ce moment.

 On peut sourire aussi que notre Bernard Arnault, pas près d’être le plus riche du monde,  va devoir vendre son Moet et Chandon avec 200 % de taxes douanières prévues par son « ami » Trump. Comme quoi l’amitié chez ces gens-là ne garantit pas la fidélité.

Notre fils nous avait vanté un pèlerinage très dur dans l’ile de Shikoku au Japon. Selon certaines photos, il semble magnétiser de jeunes beautés nippones ravies d’aider le français à ne pas patauger dans son japonais mis dans la réalité quotidienne.

Dans ce qui fut notre camping-car pendant longtemps, notre fille va rouler vers l’Afrique profonde et « aventureuse ».  Elle  nous offre la possibilité de voyager  par procuration même si ses chemins ne sont pas nos routes de prédilection.

Avec un vélo au repos depuis l’automne, j’avais une petite appréhension de l’enfourcher. Ce qui fut fait sans anicroches au long de l’Isère. Cela sentait le printemps et les arbres s’épanouissaient de toutes parts, surtout par leurs racines en travers de la piste. Les chiens étaient là aussi mais dans une nouvelle configuration. Au lieu de la laisse qui barre la piste avec le chien d’un côté et le maitre de l’autre, il n’y a plus de laisse du tout. Le maitre se promène comme un promeneur ordinaire et beaucoup de mètres plus loin le chien fait des déambulations libertaires  dans une tonalité du style : « Devine d’où j’aboie ».j 

Enfin j’ai  découvert les bienfaits étonnants de la greffe du microbiote. Cette  dame  souffrait de troubles bipolaires attribués à un intestin rétif à sa nourriture. Elle est tombée amoureuse d’un homme sain avec qui on a réalisé un transfert de microbiote fécal dans son tube digestif. Cette ingestion spéciale lui a fait perdre ses troubles et elle a pu manger des légumes à feuilles et du  poisson. Accaparés par le transfert délicat les médecins n’ont pas cherché à savoir si la découverte de l’amour pouvait provoquer des bienfaits physiologiques. Elle s’en fiche, elle a eu les deux.

Pour ma part j’ai protégé mon microbiote par des examens adéquats pour éviter une fin  triste comme mon père qui n’a pas connu ces précautions. Si en outre je vais manger du choux et du maquereau, qui ne se font guère oublier en cuisine, j’éviterai les troubles mentaux sans avoir à avaler de caca. Je serai même prêt à ne pas désespérer des humains.

09:38 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (2)

12/08/2024

"Quand on az a une femme et une auto" (refrain historique par mon beau-père)

Quand un proche prend des nouvelles de notre santé, mon épouse répond souvent de moi : « il est bien courageux’. Je pense que son trop plein d’affection lui fait embellir la façon dont je supporte  mes petites misères. C’est plutôt elle qui mériterait l’adjectif, elle qui ajoute à ses activités habituelles celles que mes manques lui imposent.

Quand je conduisais, Intermarché était ma chasse gardée. Maintenant je suis l’assistant porte-paquets. Si elle me délègue d’aller chercher un paquet de lentilles, je reviens avec du riz noir. Drôle d’idée le riz noir ! L’épouse va reposer le riz et revient avec les lentilles. Pour ceux qui doutent de son entrainement physique, je crois qu’ainsi elle fait son quota de pas quotidien.

Je ne me sépare pas de mon téléphone. C’est de l’ordre de l’attachement sentimental comme le vêtement élimé auquel on tient. En  effet la plupart de ses fonctions m’échappent et celle du téléphone est réservée à seulement quelques contacts  dument repérés. Et on me lire mes messages.

Un travail m’attend que je remets depuis des semaines pour de mauvaises raisons : trier les livres de la bibli. En fait cette bibliothèque est une armoire aux souvenirs. Il m’a fallu admettre que je ne lirais plus ces livres. Et serrer les dents pour admettre cette évidence. Un autre appel à tout mon courage lors de la panne de ma montre. Là aussi je n’utilise plus ses fonctions et ne lit l’heure que dans des conditions de luminosité.

En ce moment on est invité à verser un pleur sur ces athlètes qui ont travaillé avec acharnement pendant 4 ans et qui ratent leur objectif. Et moi, est-ce que je n’ai pas travaillé de nombreuses années pour obtenir une retraite heureuse pleine d’écritures, de lectures et de vagabondage dans mes librairies préférées ? Objectif pas tout à fait raté puisque la technique m’offre des chemins détournés pour retrouver écriture et lecture. Et on me parle d’une montre à gros chiffres à lire n’importe où. Je serai aussi heureux qu’à mes 12 ans recevant ma 1ère montre venue spécialement du haut-Doubs.

 

 

 

10:56 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (1)