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24/01/2014

"Tout est relatif, cela seul est absolu" (A.Comte)

Dans la droite ligne du siècle des Lumières, on a longtemps tenu pour indubitables les études scientifiques, les observations objectives des faits. Notre époque, tellement sourcilleuse, s’est dit qu’on ne devait pas tout prendre pour argent comptant. Dans la foulée, et sans le secours d’Einstein, elle a inventé la relativité. Tout est relatif !

 

Ainsi, quand un thermomètre, longtemps considéré comme fiable, indique qu’il fait +4, on nous dit que le plus important est le « ressenti » classé à –5. Sur cette donnée indubitable, on peut commencer à avoir froid dès la veille au soir.

 

Je connais personnellement un pauvre bougre qui, pris de douleurs insupportables, s’en fut trouver 2 médecins, comme on sait doctes s’il en fut. Chacun lisant la même analyse, pencha l’un pour une varicelle, l’autre pour un zona. Chacun affirmant sa certitude. La vraie certitude, le ressenti du malheureux, c’est qu’en les quittant, il avait largement aussi mal.

 

Si on ne peut plus se fier aux docteurs, que dire alors des psy-quelque chose, censés comprendre ce qui se passe dans notre cerveau. Ce n’est pas toujours facile, muni d’un G.P.S . de trouver une adresse. Imaginons alors la difficulté de s’y retrouver à travers les milliards  de synapses du cerveau, sans parler des difficultés de compréhension de langage propres à chacun.

 

Aussi bien, freudiens, lacaniens, comportementalistes, et plein d’autres forment autant d’écoles à prétendre connaître le bon chemin. Le moins relatif dans l’affaire c’est qu’au moins ce psy-quelque chose a semblé vous avoir écouté, ce qu’authentifie le prix de la consultation.

 

Finissons sur du relatif positif. Parmi  les divers handicaps, la cécité est un des plus sévères. Et pourtant : mettez un aveugle sur un tandem, derrière un guide au guidon, qui lui commente les paysages traversés. Il n’est pas relativement heureux, il est pleinement heureux.

 

15:52 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0)

17/01/2014

M.... alors!

Le nom de ma rue est très proche du mot « ruine ». La parcourant ce matin, je me demandais par quelle pudeur nos édiles n’étaient pas allés jusqu’au bout de l’idée : « Rue des ruines », « Rue en ruine », appellation qu’elle semble mériter.

 

Non pas que les maisons qui la bordent, quoique anciennes, menacent ruine. Pas plus que son macadam, lustré plusieurs fois par semaine par cette puissante machine, qui m’explique la hausse continue de mes impôts. Non, ce sont les trottoirs qui sont ruinés, tartinés qu’ils sont de plus ou moins opulentes crottes de chiens.

 

Dans le tronçon de 200 mètres parcouru ce matin, j’ai croisé 4 chiens avec au bout de la laisse un maître ( ?) ou une  maîtresse ( ?). Au retour, j’ai constaté 4 nouveaux spécimens d’étrons venus s’ajouter à ceux d’hier, d’avant-hier et au delà. Car, malgré la sollicitude de ma commune à l’égard des bébêtes, les pourvoyant en « canisettes », en poubelles ad-hoc, en sacs appropriés, ces gens-là « ne ramassent pas ».

 

Devrai-je, pour trouver l’espace d’une semelle, parcourir ma rue à cloche-pied ? Ou me pourvoir d’échasses, mais cloutées pour éviter de déraper dans cette marmelade de crottes ? 

 

Que les B.Bardot’s boys ne se méprennent pas : ce ne sont pas aux chiens que j’en veux, mais bien à leurs maîtres. Adhérents, comme mon voisin me l’expliquait, à un refus total de dressage, de peur sans doute de traumatiser Médor. Pas difficile de dépasser les bornes quand il n’y en a pas !

 

Ces maîtres m’évoquent ces parents qui ne tracent aucune limite à leurs enfants, prétextant que le respect, la politesse viendront en grandissant (par une grâce du ciel ?) Par rapport aux chiens, c’est vrai, ils ont un cerveau. Quoique…A voir les comportements particulièrement stupides propres à certains gamins, on ne voit pas bien  dans la comparaison des 2 têtes, si l’avantage est bien du côté du cerveau humain.

 

11/01/2014

Deux petits mots pas doux

 

L’orgueil a beau être classé dans les 7 péchés capitaux, C’est un défaut qui a fière allure. D’ailleurs ne s’agit-il pas, bien souvent d’une légitime fierté  de ce qu’on a fait, et donc de ce qu’on est. Nos brillants scientifiques ont plutôt la sagesse de montrer de la modestie à propos de telle brillante découverte. Ils n’en sont pas moins fiers de l’avoir réalisée, et à juste titre!

 

A coté, la vanité fait un peu minus. Dans vanité il y a vain et c’est tout dire. Si quelqu’un n’est pas sur de sa personne, de sa compétence, il virera souvent vaniteux, c’est à  dire à rechercher les vivats qui lui garantiraient qu’il est quelqu’un. C’est pour cela qu’il  se  montre, même si ce qu’il y a à voir n’est pas spécialement remarquable. La télévision nous offre à ce sujet un vrai florilège. En plus de se faire voir, ils parlent. Et on sait que c’est toujours ceux qui n’ont rien à dire qui en font des tonnes.

 

Dans l’immense monde des vaniteux, il y a plus dangereux que les pales vedettes de la télé : les politiques ou les humoristes populaciers. Pour se faire une personnalité, ils provoquent. Donc : réponses ; ils deviennent victimes. Et grâce à l’aide de mots choisis, portés par les complices, ils deviennent vedettes, ce qui était le but.

 

Erasme le constatait déja:«Tous ces fous trouvent cependant d’autres fous qui les applaudissent». Notre pays a-t-il tellement le nez dans la fiente pour sécréter de tels énergumènes ? Au siècle dernier, on disait : «Qu’est-ce que j’ai fait au bon  Dieu pour...» Laissons Dieu et demandons-nous ce que nous, nous avons fait. Est-ce que notre pays a suffisamment montré à ses élus, à ses enseignants, à ses juges, à ses urgentistes  combien ils lui étaient précieux ?

 

En tous cas ce n’est pas en les brassant dans le tambour du bashing qu’on pourra remobiliser leur fierté de faire ce qu’ils font. .