17/01/2014
M.... alors!
Le nom de ma rue est très proche du mot « ruine ». La parcourant ce matin, je me demandais par quelle pudeur nos édiles n’étaient pas allés jusqu’au bout de l’idée : « Rue des ruines », « Rue en ruine », appellation qu’elle semble mériter.
Non pas que les maisons qui la bordent, quoique anciennes, menacent ruine. Pas plus que son macadam, lustré plusieurs fois par semaine par cette puissante machine, qui m’explique la hausse continue de mes impôts. Non, ce sont les trottoirs qui sont ruinés, tartinés qu’ils sont de plus ou moins opulentes crottes de chiens.
Dans le tronçon de 200 mètres parcouru ce matin, j’ai croisé 4 chiens avec au bout de la laisse un maître ( ?) ou une maîtresse ( ?). Au retour, j’ai constaté 4 nouveaux spécimens d’étrons venus s’ajouter à ceux d’hier, d’avant-hier et au delà. Car, malgré la sollicitude de ma commune à l’égard des bébêtes, les pourvoyant en « canisettes », en poubelles ad-hoc, en sacs appropriés, ces gens-là « ne ramassent pas ».
Devrai-je, pour trouver l’espace d’une semelle, parcourir ma rue à cloche-pied ? Ou me pourvoir d’échasses, mais cloutées pour éviter de déraper dans cette marmelade de crottes ?
Que les B.Bardot’s boys ne se méprennent pas : ce ne sont pas aux chiens que j’en veux, mais bien à leurs maîtres. Adhérents, comme mon voisin me l’expliquait, à un refus total de dressage, de peur sans doute de traumatiser Médor. Pas difficile de dépasser les bornes quand il n’y en a pas !
Ces maîtres m’évoquent ces parents qui ne tracent aucune limite à leurs enfants, prétextant que le respect, la politesse viendront en grandissant (par une grâce du ciel ?) Par rapport aux chiens, c’est vrai, ils ont un cerveau. Quoique…A voir les comportements particulièrement stupides propres à certains gamins, on ne voit pas bien dans la comparaison des 2 têtes, si l’avantage est bien du côté du cerveau humain.
10:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
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