11/01/2014
Deux petits mots pas doux
L’orgueil a beau être classé dans les 7 péchés capitaux, C’est un défaut qui a fière allure. D’ailleurs ne s’agit-il pas, bien souvent d’une légitime fierté de ce qu’on a fait, et donc de ce qu’on est. Nos brillants scientifiques ont plutôt la sagesse de montrer de la modestie à propos de telle brillante découverte. Ils n’en sont pas moins fiers de l’avoir réalisée, et à juste titre!
A coté, la vanité fait un peu minus. Dans vanité il y a vain et c’est tout dire. Si quelqu’un n’est pas sur de sa personne, de sa compétence, il virera souvent vaniteux, c’est à dire à rechercher les vivats qui lui garantiraient qu’il est quelqu’un. C’est pour cela qu’il se montre, même si ce qu’il y a à voir n’est pas spécialement remarquable. La télévision nous offre à ce sujet un vrai florilège. En plus de se faire voir, ils parlent. Et on sait que c’est toujours ceux qui n’ont rien à dire qui en font des tonnes.
Dans l’immense monde des vaniteux, il y a plus dangereux que les pales vedettes de la télé : les politiques ou les humoristes populaciers. Pour se faire une personnalité, ils provoquent. Donc : réponses ; ils deviennent victimes. Et grâce à l’aide de mots choisis, portés par les complices, ils deviennent vedettes, ce qui était le but.
Erasme le constatait déja:«Tous ces fous trouvent cependant d’autres fous qui les applaudissent». Notre pays a-t-il tellement le nez dans la fiente pour sécréter de tels énergumènes ? Au siècle dernier, on disait : «Qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu pour...» Laissons Dieu et demandons-nous ce que nous, nous avons fait. Est-ce que notre pays a suffisamment montré à ses élus, à ses enseignants, à ses juges, à ses urgentistes combien ils lui étaient précieux ?
En tous cas ce n’est pas en les brassant dans le tambour du bashing qu’on pourra remobiliser leur fierté de faire ce qu’ils font. .
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