03/01/2014
Le dernier barreau sur l'échelle de Richter de la cucuterie
Quand la télévision n’a plus rien ( pour la télé rien, c’est ce picotin d’infos bien bon pour les ânes que nous sommes) elle nous diffuse du moins que rien. C’était l’autre jour le Concours des « Mini-Miss ».
Qu’on puisse s’intéresser aux vraies Miss, aux grandes, pourquoi pas, même si la disparition du chapeau de Madame de Fontenay leur a fait perdre une partie de leur pouvoir attractif. Mais des gamines ! Car ce sont des gamines de maternelle : on prend à partir de 5 ans. C’est encore interdit en dessous, du moins pour le moment.
Des gamines qu’on emberlificote comme des poupées, rouge aux ongles, noir aux cils et la panoplie complète d’une pépée. Avec des mères vivant avec ce mannequin docile le rêve évanoui d’une beauté triomphale. Sauf à formater chez la petite l’idée qu’une femme ne réussit sa vie qu’avec sa silhouette. Joli programme ! Quant à ceux de l’école, on voit la place qui leur reste.
Bien sûr des bonnes âmes (des ringards sans doute) souhaitent interdire cette mascarade, on ne les a pas entendus. Par contre, on a bien entendu l’organisateur défendre son gagne-pain dans la même ligne de programme que les mères. Et pour bien pousser le bouchon du ridicule, et se défendre d’éventuelles attaques, on a fait défiler dans le froid nos poupées en tutu, mais avec, croyez le, des bonnets rouges. Ben voyons !
En Chine ou en Corée du Nord, on fusillerait le Directeur des programmes pour une telle faute de goût. .J’ai une solution plus douce et plus juste. Pourquoi ne pas nommer à sa place le député Jean Lassalle qui vient de terminer 4000 kms à pied à travers la France. Il a pu vérifier qu’il y a un gouffre entre les français et les « élites politiques et médiatiques ». Depuis quelque temps, on s’en doutait, mais venant de lui après son parcours, c’est une véritable caution.
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