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30/11/2023

"Noir c'est noir"

 
   
   

 Lorsque je travaillais le dernier jour de la semaine s’appelait le vendredi. Dans la perspective du week-end qui commençait seulement le samedi j’avoue que je me laissais  aller parfois à un apéro avec whisky. Acheté dans nos simples galeries marchandes, le Vercors n’ayant pas encore francisé ce breuvage.

Nos voisins anglais se sont repelotonnés sue leur île après le Brexit qui ne leur a pas apporté les immenses vagues d’euphorie espérée. Mais ils ne sont pas rancuniers. Ils  ont été récupérer le ministre  auteur du funeste référendum et en nt fait le ministre des affaires étrangères. Of course ! En se retirant sur leur ile ils ont laissé quelques traces de leur passage, dont le vocabulaire. Et le vendredi est devenu Friday. Ce  qui ne serait pas insurmontable. On a déjà la week-ens et le burn-out.

Sauf que les américains qui nous avaient déjà fourgué la guerre en Irak, les rodomontades de Trump et Halloween ont réussi à nous refiler leur  friday. Mais le leur est noir : Black Friday. Une grande dégoulinade commerciale où les commerçants font semblant de céder à bil prix plein d’articles offerts à notre convoitise.

Sauf erreur de traduction  Friday représente un seul jour. En réalité la grande débandade dure une semaine pleine, précédée d’une semaine de promos, d(offres étonnantes et suivie d’une autre pour afficher les résultats. Pendant ce temps-là on oublie Gaza, l’Ukraine et ces choses désagréables.

Me souvenant de la tante Betty qui disait : «  les commerçants sont tous des voleurs », je m’interroge sur les remises délirantes.  Sachant qu’on ne doit pas vendre à perte, à -70%, quelle marge reste-t-il ? Et quelle marge les autres joues  A moins qu’ils ne nous escagnasent toute l’année pour qu’on se jette goulument ce jour (cette semaine) sur des produits à prix normal. Ah, les fieffés coquins du marketing :

Après tout, c’est nous les consommateurs qui leur tendons  es bras. Je sais vaguement que ce T-shirt à 8 eurosest fabriqué par des ouvrières aux salaires misérables mais j’achète quand même. Je ne le mettrai qu’une fois, mon armoire en est pleine. Et là dans cette folle semaine, je ne peux pas le laisser passer : il est à -30% !

Je ne suis pas un gogo de la dernière averse, le Friday, black ou coloré ne m’aura pas et je vais reprendre mes rythmes habituels. En fêtant la fin de semaine même si les 2 jours de week-end ne sont pas forcément de tout repos pour les retraités. Et je dégusterai un apéro  peut-être au whisky  mais alors du Versors. Je vais me payer ce magazine de sport et santé que j’achetais quand je pratiquais l’un et que j’avais l’autre assez bonne. Je vais l’acheter ce funeste vendredi sans aucune remise ? Ce sera mon acte de résistance à cette incursion du pire  mauvais gout  des américains !

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