29/10/2016
On a l'âge de ses neurones
On prête volontiers aux personnes âgées de longs temps à peser le pour et le contre, à se montrer souvent très indécis. En dépit des apparences, nous avons du garder un pied dans la jeunesse, puisqu’en 2 mois, nous avons pris 3 décisions pour l’achat d’une seule voiture.
On bavait tellement d’envie devant la Clio, superbe, bien entretenue, de notre amie qu’on avait mis une option en cas de vente. Notre amie a tenu parole et voilà la Clio dans notre garage. Le temps d’obtenir une carte grise, et quand même de faire quelques kms, nous devons constater que, décidémment la voiture est tout-trop, trop dure, trop basse, trop…etc.
Alors que nous nous interrogeons sur le moyen de sortir de ce mauvais pas, nous arrive une pub proposant une solution inespérée. Habituellement rétifs aux pubs, on décide quand même d’aller voir. On part chez le concessionnaire avec l’intention déterminée de voir seulement. Et, bien sûr, on revient avec un bon de commande ferme pour une 208.
Le temps de liquider notre 1ère affaire, de racler les tiroirs vers quelques miettes d’improbables pécules, arrive la merveille. On a fait un peu plus de kms, juste assez pour constater qu’elle est tout-pas assez, pas assez de sécurité, pas assez de jus, pas assez..etc, sauf le bruit qui, lui, est vraiment trop. Et on repart chez Peugeot.
Peut-être par pitié pour 2 vieux naïfs, hameçonnés par la dernière pub, plus probablement en nous saignant de nos derniers euros, il nous propose la grande sœur de la 208, dont tous les moins sont devenus des plus.
La petite dernière n’est pas encore là, mais ce maelstrom d’achats-ventes interroge déjà. Est-ce que notre assureur va devoir dédier une imprimante juste pour éditer nos cartes vertes. Devrons-nous subir les commentaires ironiques de nos proches, hérauts proclamés de la décroissance. Mais là on a la réponse : certains d’entre eux vont jusqu’à 2 bagnoles, dont une ne fait qu’attendre le voyage vers la maison de campagne.
Ce que je crains, si le dernier choix ne nous convient toujours pas, c’est ma propre interrogation. En dépit de ma certitude affirmée selon laquelle une blessure à la cheville n’envoie pas d’ondes négatives au cerveau, je n’en serais plus si sûr.
17:49 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)
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