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14/10/2015

"y'a d'la joie"

En choisissant « humeur plutôt que bile » comme devise de mon blog, je rêvais de vous faire profiter des moments heureux qui peuvent jalonner notre existence. C’est sûr que notre époque ne prédispose guère à un parfum de gaudriole. J’ai pu pourtant glaner quelques spots propres à me ragaillardir.

Après la D.M.L.A. qui avait empoisonné la vie de belle-maman, j’avais un peu tordu le nez en apprenant que je m’offrais le même mal. Heureusement, et surtout à Grenoble, j’ai eu le traitement qui efface cet ennui. Depuis, c’est avec un plaisir tout neuf que je me rends à notre bibliothèque municipale. On y trouve tous les types de bouquins qu’on peut désirer, et même commander, depuis chez soi, ceux dont on suggère l’acquisition.

Je pourrais aussi rendre hommage aux divers praticiens qui m’ont soigneusement réparé après mes récentes galipettes pas trop contrôlées. Grâce à eux, j’ai repris le vélo et accompagnant mon fils ou ma petite fille sur l’engin, je pourrais presque me prendre pour le jeune gamin que je fus.

J’ai même accompagné mes collègues du club de retraités dans une modeste randonnée. Modeste certes, mais à tourner les jambes plus d’une heure sous la pluie, on a pu se dire avec cette petite satisfaction vaniteuse : « on l’a fait » !

Celle aussi, au-delà de ma propre satisfaction, de voir que le vélo gagne du terrain, et pas seulement à Grenoble, ville pionnière. Même quand certaines villes, pour en booster la pratique,  aident à l’achat du biclou, on voit bien que c’est un nouveau style de vie, et pas seulement une économie, qui anime ces nouveaux cyclistes.

 

A parcourir toutes ces heureuses nouvelles, on en viendrait à oublier un instant l’état de guerre, de violence, d’intolérance dans lequel nous vivons. J’allais y succomber quand la dernière info m’a réveillé : un jeune randonneur sur un sentier s’est fait tuer par un chasseur. Pourquoi confie-t-on un fusil à un homme maladroit ou, même sans DMLA, qui ne sait pas distinguer un gibier d’un humain ?  On peut aussi se demander quel législateur aveuglé a réservé les seuls jours du week-end où les travailleurs se reposent pour laisser se répandre la chasse et les chasseurs.

16:41 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

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