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22/04/2015

In memoriam

 Riche d’un nombre appréciable de mauvaises rencontres avec le macadam au long de mes campagnes cyclistes, j’étais toujours surpris du curieux réconfort offert par mes copains. Qui  ne manquaient pas, à chaque fois, de se fendre d’un « Finalement, tu as eu de la chance… » sous-entendu : de ne pas avoir moufté plus que ça. C’est vrai ça : pas mort, pas même tétraplégique !

Je couve donc, à cette aune, une fameuse chance : je n’ai qu’un doigt cassé ! Empêché d’en serrer les freins, je suis quand même  empêché de vélo. Et cela en Avril quand les routes et le soleil m’appellent. Me reste la chance de faire du vélo par procuration, virtuellement.

Si virtuel signifie avec l’ordinateur, on peut dire que je me fais une indigestion virtuelle de randonnées cyclistes en divers pays visités, de photos de paysages étonnants. Et, cloué au fauteuil comme un vrai handicapé, je me découvre une fonction cachée. Alors que dans la vie courante, je bute sur le nom de lieux ou de personnes pourtant très proches, l’image d’un paysage visité à vélo me dit quel lieu, quelle balade et quand, comme si la photo était légendée.

Très virtuels aussi les mails abondants des copains qui me racontent, assez cruellement je dois dire, les randonnées auxquelles j’aurais dû participer.

 

Il y a malgré tout de bons atouts à la randonnée à la maison. D’abord, on risque moins de se retrouver avec tel ou tel os bon à faire des baguettes de «Mikado ». En outre on transpire moins et on échappe à la séquelle habituelle du cycliste : le mal aux fesses. 

11:55 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

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