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17/03/2015

La discrétion est la seule vertu qui souffre l'excès sans en souffrir (Jouhandeau)

On connait mon goût pour le ski de fond qui doit bien être égal à celui que je professe pour le vélo. Et ma pratique assidue de ce sport se mue vite en admiration de ses champions. Là hélas, je suis rapidement dépité de me retrouver un peu supporter isolé dans mon admiration.

Ainsi sait-on que Martin Fourcade, dont on ne compte plus les médailles,  vient d’enlever un nouveau titre de champion du monde ? On peut compter celles de Marie Habert, quatre, à ce même championnat. Pour autant, ces athlètes sont trop simples, trop normaux pour capter la lumière médiatique.

Faut-il, comme Jeannie Longo, ceindre une nouvelle couronne à 50 ans pour mériter ladite lumière ? Et encore, avec le cyclisme, on est dans le un peu connu, ne serait-ce que par le « Tour de France », du moins pour ses champions. Vite rejetés aux oubliettes, au nom de l’éternel « tous dopés », par les tranquilles fumeurs de joints, incapables d’essayer un sport demandant quelque énergie.

La dictature de l’image forte de la télé permet à ces avachis sur canapé et bière à la main de réciter le C.V. intégral de chaque footeux du P.S.G., et son salaire, surtout ! Le gargouillis emphatique sur la pureté de la télévision publique devrait lui permettre de renoncer quelquefois à courir derrière les veaux d’or pour s’attarder un peu sur les obscurs des pistes et des pelotons.

 

Je suis prêt, sans trop de risques, à doubler ma redevance télé le jour où elle fera un sort, même discret et tardivement, à ces obscurs et, par exemple, à nous montrer une rencontre de tennis de table.

16:37 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

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