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11/03/2015

"du pain et des jeux"

 

La formule originelle, « panem et circenses », date de l’empire romain, mais elle garde toute son actualité. Le Brésil nous en donne une illustration. En deux mandatures, Lula a commencé de creuser un sillon, mais il semble que les bras de D.Roussef lui soient tombés des manchons de la charrue.

Il arrive à ce pays ce qui arrive à certains pays « émergents » : ce qui émerge le plus, ce sont les classes riches qui deviennent plus riches sans que les pauvres voient la couleur de cette fameuse croissance tant vantée.

Et là, je vais m’en prendre à une de mes têtes de turc favorite : le foot. Je comprends bien qu’on ait envie d’offrir à ce peuple vraiment fan de foot les jeux d’une coupe du Monde, mais pas au détriment du pain. Ce qu’on a pourtant fait avec ces investissements faramineux.

Prenons le célèbre (tristement célèbre) « Mane Garrincha » de Brasilia. Qu’on y ait consacré 460 millions est déjà scandaleux. Mais qu’il ne serve plus maintenant qu’à des visites de touristes et à assécher les impôts y ajoute le ridicule ! Les grèves récentes des médecins, puis des enseignants signifient qu’on ne peut pas mettre son argent partout. Bien sûr, la FIFA a exercé largement ses contraintes. Ne pouvait-on pas lui résister ?

Pourquoi le Brésil l’aurait pu ? Nous, français, avons le pouvoir d’armer le « Charles de Gaulle » pour combattre Daesch, mais on n’a pas résisté à la FIFA. On a  « eu » l’Eurofoot en 2016 avec la même escalade de stades ruineux à usage unique. Avec les soucis rabâchés de la dette qui augmente.

 

En tant que sportif, je souscris volontiers au besoin de jeux, mais à la condition que le pain soit en quantité suffisante.

08:39 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

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