12/12/2025
Quelqueq pensées depuis ma tente
Après les flots de violence déversés la semaine dernière j’éprouvais le besoin de prendre du champ, de me retirer sous ma tente. Pas, comme Achille, en colère contre mon roi (encore que…) mais frustré de l’impuissance de toutes les forces habituelles à mater les 3 malandrins qui effraient toute la planète.
Mon refuge habituel pour le repos de mon cerveau c’est d’observer sur le stade les gamines et les gamins emportés dans leur foot. A côté de la discipline, j’admire leur ténacité et leur courage d’opérer en short sous la pluie neigeuse et froide. De quoi me réconcilier avec le foot. Sauf que j’entends alors que le Président de la FIFA, en froid avec la justice pour des trafics de voix lors de l’attribution de la Coupe du monde, décerne à Tromp un pseudo prix de la paix. Ravi le récipiendaire. Entre coquins on s’entend toujours.
Retiré sous ma tente, avec fauteuil quand même, je combats mon impuissance personnelle en signant des chèques pour les associations qui essaient partout d’empêcher des gens de mourir. J’entends quand même dans le bafouillis budgétaire qu’on n’a pas abaissé l’exonération fiscale comme si ceux qui font un don pensaient à leurs impôts
Les voyageurs au long court en C-car, sans doute une soirée pluvieuse, ont exhumé le Q.C.M. à quoi sont soumis les candidats à la nationalité française L’ancien D.G.S. d’une Mairie de Lyon, avec plus de 3 fautes n’aurait pas été admis. Je n’ai pas ironisé parce que j’avais 6 fautes moi aussi. La France n’a pas de terres rares, mais elle produit des énarques capables de créer un test destiné aux étrangers et que 72 % des français ne réussissent pas.
Ma guitare dormait au-dessus de la bibliothèque. Une fois descendue, j’ai changé la corde de La cassée, l’ai accordée, et vu que mes doigts ne trouvaient pas les cordes. Mon coach personnel m’a conseillé de me forcer à placer les doigts en place chaque matin jusqu’à retrouver automatiquement la position. Si j’y parviens je me promets une sacrée sarabande en sol majeur de quoi réveiller les voisins.
Confiné sous ma tente je pourrais lire le livre d’un célèbre taulard de 3 semaines. Je préfère fournir à mon cerveau des images positives. Les petits footeux acharnés, et même mes arrière-petits-fils à qui déjà on ne la fait pas nous donnent une réponse. Après avoir essuyé les plâtres de Bardella and Co et d’un ou deux suivants de même tonneau, ils en seront au droit de vote et nous (enfin nos suivants) offriront des votes pas trop mollassons.
Après les flots de violence déversés la semaine dernière j’éprouvais le besoin de prendre du champ, de me retirer sous ma tente. Pas, comme Achille, en colère contre mon roi (encore que…) mais frustré de l’impuissance de toutes les forces habituelles à mater les 3 malandrins qui effraient toute la planète.
Mon refuge habituel pour le repos de mon cerveau c’est d’observer sur le stade les gamines et les gamins emportés dans leur foot. A côté de la discipline, j’admire leur ténacité et leur courage d’opérer en short sous la pluie neigeuse et froide. De quoi me réconcilier avec le foot. Sauf que j’entends alors que le Président de la FIFA, en froid avec la justice pour des trafics de voix lors de l’attribution de la Coupe du monde, décerne à Tromp un pseudo prix de la paix. Ravi le récipiendaire. Entre coquins on s’entend toujours.
Retiré sous ma tente, avec fauteuil quand même, je combats mon impuissance personnelle en signant des chèques pour les associations qui essaient partout d’empêcher des gens de mourir. J’entends quand même dans le bafouillis budgétaire qu’on n’a pas abaissé l’exonération fiscale comme si ceux qui font un don pensaient à leurs impôts
Les voyageurs au long court en C-car, sans doute une soirée pluvieuse, ont exhumé le Q.C.M. à quoi sont soumis les candidats à la nationalité française L’ancien D.G.S. d’une Mairie de Lyon, avec plus de 3 fautes n’aurait pas été admis. Je n’ai pas ironisé parce que j’avais 6 fautes moi aussi. La France n’a pas de terres rares, mais elle produit des énarques capables de créer un test destiné aux étrangers et que 72 % des français ne réussissent pas.
Ma guitare dormait au-dessus de la bibliothèque. Une fois descendue, j’ai changé la corde de La cassée, l’ai accordée, et vu que mes doigts ne trouvaient pas les cordes. Mon coach personnel m’a conseillé de me forcer à placer les doigts en place chaque matin jusqu’à retrouver automatiquement la position. Si j’y parviens je me promets une sacrée sarabande en sol majeur de quoi réveiller les voisins.
Confiné sous ma tente je pourrais lire le livre d’un célèbre taulard de 3 semaines. Je préfère fournir à mon cerveau des images positives. Les petits footeux acharnés, et même mes arrière-petits-fils à qui déjà on ne la fait pas nous donnent une réponse. Après avoir essuyé les plâtres de Bardella and Co et d’un ou deux suivants de même tonneau, ils en seront au droit de vote et nous (enfin nos suivants) offriront des votes pas trop mollassons.
15:16 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
06/12/2025
Dans quelle sorte d'humanité allons-nous vivre
Chaque nouvelle saison nous apporte son lot de p’tits nouveaux à la radio comme au tennis. Sans être à l’affut en attendant de voir trébucher les jeunes pousses, j’ai été choqué d’entendre ce propos. Relatant un accident lourd de 4 morts, l’auteur a ajouté : « dont deux pas trop âgés ». On entendait dans le ton le manque total d’intérêt vis-à-vis des 2 qui n’avaient pas la chance d’être pas trop âgés. Après le laisser- aller dans les mots et la syntaxe, on le trouverait aussi dans les idées. On était pourtant à la radio et pas, comme le disait un retraité-expert des ondes à la vacuité de la télé.
Ne croyez pas qu’en nonagénaire confirmé j’éprouve une sympathie particulière à l’égard des 2 très âgés. Ce qui me chagrine c’est une sorte de banalisation de la mort réduite à un fait-divers parmi les autres. Les jeunes assassinés à Marseille, ou ailleurs, ne sont plus qu’un objet statistique de comparaison avec l’année précédente. On explique « narcotrafic », cette planète insaisissable sécrétant quelques effets indésirables comme les boutons ou la diarrhée d’un médicament.
On est prêt à avaler sans sourciller le récit des tués partout dans le monde. Agrémentés, si j’ose dire, de commentaires fatigués sur la désinvolture des assassins. On nous promène avec le super-bouffon envoyé par le bouffon de Washington parti causer un peu avec Poutine qui en ricane mais ne manque pas d’envoyer ses drones et ses missiles sur l’Ukraine.
Décidément Trump n’a pas de chance avec ses plans de paix. Netanyahu demande à son Président de le gracier de ses procès pour conduire l’esprit plus libre ce qu’il appelle sa guerre, en réalité l’éradication de la Palestine et de ses habitants. Un zeste de conscience lui dit que ce génocide ne plait pas bien au reste de la planète. Pour le cacher il interdit la présence des journalistes dans Gaza ou tue ceux qui s’y trouvent, souvent palestiniens (200 à ce jour). Netanyahu avait besoin du parti religieux pour boucler sa coalition, soutien ferme des « craignants Dieu » dispensés de service militaire. Les religions sont loin d’être exemplaires. On se demande quand même de quelle sorte de religion se réclament ces religieux co-assassins.
Les jeunes parents français se désolent de jeter leurs enfants dans ce monde cabossé. D’autres d’ailleurs s’abstiennent d’en faire. Qu’ils se rassurent. Si imparfaits qu’ils soient, ils n’ont pas semé la haine, qui ne manquera pas d’éclore, chez les enfants palestiniens qui ont vu leur père, leur frère, assassinés sous leur tente ou dans les transferts obligés du Nord au Sud ou l’inverse par une bombe pas même aveugle.
09:40 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (3)
29/11/2025
Faut pas avaler tout ce que propose l'oncle Sam
J’avais été un peu court la semaine dernière en mentionnant comme seul emprunt aux américains le langage informatique. En réalité, outre le franglais dont ils ne sont que partiellement responsables, ils nous offrent, sans droits de douane, quelques-unes de leurs manies originales.
On a donc ainsi fêté Halloween. A l’origine il s’agissait de se déguiser pour faire peur aux revenants et à l’occasion de faire la quête. On ne s’inquiète plus des revenants mais il reste la quête. C’est ainsi qu’on lâche dans les rues des gamins, pas vraiment privés de sucre, qui mendient des bonbons pour essayer quelques heures les recettes des futurs obèses américains.
A grand fracas de pub est arrivé le Black Friday. Singulier inapproprié puisqu’il faut comprendre que ça dure d’un vendredi au vendredi suivant. Mon petit-fils m’assure qu’une loi interdit qu’on monte les prix avant pour offrir ensuite les remises mirobolantes. La loi a dû profiter à ce couple qui patientait depuis des mois pour s’acheter un lit où on peut dormir et pouvoir ranger les sacs de couchage.
A côté de cet achat ô combien raisonné, une myriade de clients sans besoins particuliers s’est jetée sur les boutiques au nom de c’est pas cher. Ils achètent un T-shirt à 4 sous qu’ils mettront une fois avant d’aller grossir la pile des vêtements oubliés dans l’armoire. Et pas même une pensée pour les pakistanaises ou les chinoises qui ont travaillé de longues journées pour faire ça avec un salaire de misère.
Le hot-dog et le hamburger ont envahi Mac-Do et consorts. Ils réjouissent les petits budgets que les écoles hôtelières n’ont pas ouvert à la gastronomie Les palais allergiques à ces sortes de nourriture avalent le dimanche vers 11 H le brunch là où le muffin est acceptable. Sans oublier de déployer le Times ou le Guardian pour éviter la confusion avec la piétaille.
Je connais un Président qui n’a pas du fêter Thanksgiving, le jour où tombait l’habituel ultimatum de Trump, celui de son « plan de paix » confectionné dans son dos et copiant les exigences du kremlin. A défaut de suivre les tergiversations internationales du président américain, même l’O.N.U ne le peut, on pourrait espérer un refus des frasques vicieuses de ce mâle dominant à la maison.
Ce sont les femmes qui ont d’abord réagi. Particulièrement cette élue républicaine de Géorgie. Non contente de démissionner de la Chambre des Représentants, elle expose, avec d’autres femmes, les photos des victimes sur les marches du Capitole. Souhaitons qu’elles enrôlent des mâles normaux. De ceux par exemple rencontrés dans notre périple à vélo dans les méandres de la Côte Est, courtois, prévenants. Revenu des préventions en vigueur, j’avais écrit dans la Revue des bourlingueurs internationaux à vélo pour les inciter à ne pas bouder les U.S.A. Ils le pourraient probablement encore aujourd’hui.
09:22 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)


