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28/09/2024

Nous aussi, on a des blocs

V

Je veux bavarder aujourd’hui sur un thème, la politique, que je rechigne à traiter dans ce  blog. Pour me faire pardonner, je préciserai que c’est à propos de la politique que je voudrais m’exprimer sur des conséquences sociétales.

Vous avez remarqué à quel point les français s’intéressent à l’élection américaine. Et remarqué aussi comment ils se régalent du match entre Kamala l’espoir et l’(in)-fortuné Trump. C’est sûr les français ne l’éliraient pas. Souvenons-nous quand même qu’en 2016 on disait : ce n’est pas possible que les américains élisent un type pareil. Avec leur fichu système de délégués par état, ils l’ont élu.

Depuis l’ex-président s’est fabriqué un socle inébranlable pour la revanche de 2020 avec une unique doctrine : on nous a volé l’élection. On n’a rien à voir avec les voleurs et on ne discute pas avec eux. On échange des invectives  et aucune proposition, ni sur l’économie, ni les migrants, ni la santé.

Pendant que les français se gaussent d’un tel fossé entre les 2 blocs, ça leur évite de trop se pencher sue l’état politique chez nous. Depuis la très malencontreuse dissolution on n’a pas 2, mais 3 blocs qui campent derrière leurs remparts. A part une destitution impossible, on peut couvrir le président d’invectives. Et après, on fait quoi ? Un gouvernement de bric et de broc que chacun des 2 blocs non représentés s’apprête à renverser. Il s’agit juste de savoir qui tirera le 1er.

Avant ce paysage peu enthousiasmant, on avançait sur quelques sujets.  On pensait approcher de l’unanimité sur le projet « fin de vie ». Ma fin de vie, je l’espère, peut attendre. Mais que répondra-t-on sur la santé, l’école, le logement ? Je ne nous vois pas tellement plus fringants que les américains. Et, comme citoyen,  je ne vois pas de proposition à soutenir pour sortir de ces nouveaux « embarras de Paris ».

Apprendre un nouveau faux-pas de Trump peut nous tirer un sourire passager.  Agonir d’injures le président peut nous libérer la bile. Je crains que les jeunes générations qui ne montraient pas une vive appétence pour les moyens de la démocratie au nom de « voter, à quoi ça sert » ne s’en désintéressent davantage. Peu d’espoir de voir poindre un jour nouveau !

11:19 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

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