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29/12/2022

Le Père Noêl n'est pas une ordure

Je ne crois plus au Père Noël depuis déjà pas mal d’années. Pas tant parce qu’enfant, déjà, un gros bonhomme barbu avec sa hotte descendant dans la cheminée, ça ne le faisait pas. Mais plus simplement, dans les temps lointains de mon enfance, on n’avait pas encore inventé cet aspirateur commercial.

Certes Noël signifiait cadeau. Ma toute 1ère image me montre, sur mes galoches, 1 ou 2 papillotes et une orange, le fruit exotique qui suffisait à mon émerveillement. L’autre cadeau : la messe de minuit, à l’horaire également exotique, m’enchantait. Et surtout le retour dans la nuit à la maison se soldait par ce chocolat bu à ces heures indues.

A l’adolescence, à défaut de Père Noël, c’est Noël chez les bons ( ?) pères. Au séminaire, on nous gardait pour cette veillée-là, et aussi celle de Pâques, avant de nous lâcher pour les vacances, pour nous, le plus beau des cadeaux.

Avec un score qui dépasse les 80 Noël, j’ai causé beaucoup de soucis à mes proches. Je ne fume plus, je n’utilise pas de crèmes ou de parfums ( la rugosité du séminaire se glisse encore dans ces détails). Par contre, je suis très équipé pour le ski ou le vélo. Chaque Noël, chaque anniversaire, je ressorts la phrase rituelle de mon beau-père : « J’en ai plein mes placards » !

En fait, il y a un manque : dans le garage, il n’y a plus de vélo. Atteint  une nouvelle fois de faiblesse énergétique. Il continue de poser des soucis à l’atelier des V.A.E. Sur le point de me laisser aller à la tristesse et au dépit, je reçois un coup de fil. Au téléphone,  un Père Noël inconnu. Il m’apprend que ce vélo imprévisible est renvoyé au fabriquant et qu’on me rembourse mon prix d’achat.

Waouh ! J’aurai roulé 2 ans, certes avec quelques avatars, mais gratuitement. En revenant sur terre, avec le projet du remplacement, je constate vite que les vélos d’aujourd’hui sont plus chers qu’il y a 2 ans. Pour une fois, on ne peut guère incriminer l’Ukraine qui ne fait pas de vélos, ni la Chine qui soigne ses Covids à propos d’une bécane fabriquée à Dijon. Par bonheur, nous sommes en hiver et j’ai tout le temps d’échafauder d’heureuses hypothèses au long de longues foulées à ski de fond.

09:52 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)