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30/07/2021

"Si j'aurais su, j'aurais pas venu"

J’étais sollicité cette semaine pour l’évaluation de mon opération de la hanche après 9 ans d’usage. Sans mentir, j’ai pu répondre que cette réparation tenait bien. A côté du satisfecit que cela supposait, c’était aussi l’occasion d’une réflexion sur ma chance de me trouver dans des mains expertes sur ce sujet.

Réflexion en forme de comparaison avec nos amis de la Marne. Durant les 20 ans de notre fréquentation, de goûters à la bonne franquette, de rencontres plus élaborées, ils ne boudaient pas les divers avantages que nous offre notre région. Mais le mal du pays les a pris de plus en plus jusqu’à provoquer le retour dans la Marne, encore auréolée de beaucoup d’attraits à leur départ.

Mais le champagne à portée de main, la collection de sœurs bienveillantes, les grands espaces de chasse ont relativement fondu avec le temps et les comparaisons avec ce qu’ils ont laissé ici ont grignoté les 1ères satisfactions. C’est Bernard, celui-là même qui m’a amené dans mon club de rando, avouant  une promenade avec 1 mètre de dénivelée pour passer un pont. Les beaux-frères font des carnages de sangliers sans qu’il y participe. Surtout, à cause  des soucis dus à l’âge, son épouse est désespérée de la faiblesse hospitalière locale, ce qui justifiait ma comparaison.

Je ne m’étendrai pas sur la valeur de l’hôpital de Grenoble qui a eu ma visite trop souvent, mais toujours efficacement. Ce que regrettent aussi nos amis, car on ne passe pas sa vie  à l’hôpital, ce sont nos montagnes et leur offre multiple.  En hiver, pour peu que les nuages veuillent bien se décomposer en neige, ce sont les longues foulées à ski. En été, si les nuages veulent bien tamiser le soleil et minorer la canicule, le vélo nous emmène en Chartreuse ou en Vercors. Et il reste plein de sentiers à explorer à pied.

Cette histoire nous rappelle que nous avons de la chance de vivre dans cette métropole. Dépourvus de rêves de transfert vers d’autres horizons, nous n’aurons pas la désillusion d’un mirage avorté. Si la vie nous oblige un jour à changer de logis, nous ferons tout pour rester ici, pour pouvoir contempler la 1ère neige sur Chamrousse et le coucher de soleil sur le Vercors.  

14:56 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

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