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25/03/2021

L'objectif, c'est 100ààà morts ?

Mes 85 ans me laissent assez de mémoire pour que je me souvienne de mes années de jeunesse dans lesquelles, comme c’est habituel à cet âge, je contestais un peu l’autorité et essayais de tracer mon propre chemin. Je peux donc comprendre les jeunes d’aujourd’hui, leur lassitude d’une vie rabougrie et leurs envies de festoyer plus ou moins hors des normes officielles.

 Pour autant, je trouve que 62600 morts en France, ça devrait suffire. Et pas seulement des très vieux qui laissent de plus en plus de place dans les statistiques aux sexa- et aux quinquagénaires. De quoi réfléchir semble-t-il !

Certes, pour juguler ce virus inédit, les solutions nationales ne répondent pas très bien. Des nations montrées en exemple un jour pour leur ouverture voient leurs hôpitaux se saturer. A leur tour, la Suisse, l’Allemagne, le Suède ont du recourir à de plus dures restrictions.

Il reste  donc à chaque individu, et les indisciplinés oublient la fatigue des soignants, les douleurs de la population, de ne pas participer à l’emballement en prenant les précautions nécessaires dans la vie sociale. Bien sûr pour éviter d’autres morts, mais aussi pour libérer les services de réanimation et désengorger l’hôpital.

En effet, tandis que le virus monopolise l’hôpital, les medias et une grande partie de nos préoccupations, nos organismes poursuivent leur vie propre avec nos petites et grandes misères. Parmi celles-ci, il y a le cancer, un mal qui parle fort à notre famille. Et nous suivons Axel Kahn, président  de la Ligue contre le cancer, lorsqu’il dénonce le manque de place qu’on a laissé pour traiter ce mal. Et les déprogrammations d’opérations pourtant nécessaires. 

A ce stade, il semble que la vaccination soit le seul remède pour se libérer du Covid et rendre l’hôpital à ses fonctions normales. Le Royaume-Uni a fait la démonstration de l’utilité du  vaccin, en réduisant drastiquement le nombre de morts. Ce qui permet à B.Johnson de se gargariser du Brexit. Devrions-nous pour autant nous désengager de l’Europe ? Evidemment non ! D’autant que bientôt vaccinés nous aussi, nous allons retrouver les charmes de notre vie française.

17:18 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)

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