08/07/2015
Ce siècle avait 15 ans...
En Vercors, ce samedi je fus bien ébaubi
De voir mes enfants autour de moi réunis
Je crus d’abord aux vers de La Fontaine
« Un riche laboureur sentant sa fin prochaine »
Que nenni ! c’était de moi qu’on fêtait
Les huit décennies passées qui ce jour échéaient
Un tel score méritait qu’on convoquât
L’entière maisonnée et tout le falbala.
Venus pour certains devant le vieux parent
Peser de plus près ce qu’est le poids des ans.
Je n’ai fait que passer des ans jusqu’à cette station
Hôtes et hôtesses pourtant me couvrent d’attentions
Qu’importe le pourquoi : ce jour on s’encanaille
D’images, de chants, de force victuailles
Goulument je jouis tant de ces instants
Que je rêve déjà des quatre-vingt dix ans.
09:17 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)
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