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17/12/2014

Les Héritiers

 

Quel prurit cinématographique nous a gagné, nous qui tournons à 1, voire 2 films par an, d’en voir deux dans le même mois. Je ne commenterai pas « Samba », pourtant très beau pour m’arrêter sur le dernier vu : « Les Héritiers ».Pour la bonne raison qu’il me paraît un quasi hymne à l’amour dédié aux bons serviteurs de l’Education Nationale, les enseignants. Justement parce que ce n’est pas ainsi qu’on les décore habituellement.

Dès les premières scènes, peut-être un peu outrées, mais aussi les suivantes, on voit bien que ce n’est pas un métier de tout repos que de retenir l’attention de jeunes qui se veulent pourtant presque adultes. Et on peut comprendre que pour exercer ce métier on ne se bouscule pas au portillon. Et pas seulement à Créteil.

Mais le vrai message, et le film part d’une histoire vraie, est que chacun a un potentiel qu’il faut savoir trouver et exalter, derrière des masques qui peuvent faire peur. Cela suppose un vrai courage de donner confiance à des personnages qui n’y croient pas eux-mêmes. Formatés qu’ils sont par leur milieu, la cité et surtout par tout ce qui est véhiculé par l’entourage, les docus pleurnichards mais « vendeurs ».

 

On se prend à rêver : si l’enthousiasme de cette prof d’histoire pouvait susciter des vocations de jeunes décidés à renverser les idées reçues ! Des vocations suffisamment abondantes pour que l’Education Nationale, au lieu de racler les fonds de tiroir, puisse enfin choisir les plus compétents et les plus motivés pour assumer ce très beau sacerdoce.

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