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17/08/2014

Des Diafoirus en tous genres et à tous crins

Les occasions ne manquent guère en ce moment de nous rappeler qu’on devrait tâcher de mieux supporter nos voisins même un peu différents. Pas une seule commémoration sans que nos dirigeants ne nous serinent l’intéret du « vivre ensemble ». Les humoristes ne manquent pas de souligner que c’est assez croquignolet de la part d’élites qui ont un certain mal à vivre ensemble. Des « frondeurs » dans le parti au pouvoir et une « gauche qui risque de mourir », avoue le 1er Ministre.

Dans cette Tour de Babel, les écolos avaient donné le « la ». Même au gouvernement, on aurait été surpris de ne pas avoir droit de leur part à de petits ziz-zag. C’est en effet chez ceux qui se rassemblent sous cette appellation qu’on trouve le plus de tendances différentes, portées souvent par de purs doctrinaires. Cycliste convaincu, je rencontre des reproches véhéments de puristes écolos parce que j’ai un vélo « de course ». Le pur vélo, selon eux, a des pneus « ballon », des garde-boues, un garde-chaine, et ne mérite pas le titre à moins de 15 kilos.

Dans ce pays où le gros démarre jeune, c’est dans la bio-diététique, proche cousine de l’écologie, qu’on trouve le plus de doctrinaires intolérants. Dans le brouhaha de leurs diverses chapelles, il est vain d’espérer manger quelque chose en évitant le sucre, le sel, le beurre, l’huile, la viande…..Le pire c’est que, selon ces ayatollahs, on va quand même droit au cancer.

Parmi les idéologues les plus stricts, on a les apôtres de la décroissance. Par exemple, pour les bébés, ils boudent les couches et préfèrent utiliser le bon vieux carré de tissu éponge des arrière-grand-mères (sans compter  l’eau et le savon dépensés pour décrotter). Ils ne sont pas loin de renoncer au papier toilette au bénéfice des vieux journaux découpés comme dans les cabinets des logements de pauvres du début du XXème siècle.

 

Le ciel est assombri de ces divers « scuds » expédiés par ces Diafoirus politiques, médiatiques, médicaux ou même philosophes. C’est vrai qu’à défaut d’avoir le courage de l’action, celle de séparer les combattants, de faire cesser la destruction de la planète, d’obtenir le respect de croyants de foi différentes, il reste la parole : se jeter à la figure des invectives issues de sa propre doxa, pas forcément fondées, souvent blessantes, toujours définitives

10:27 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

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