14/02/2014
Après la pluie, le beau temps
Juché sur ton vélo, triomphant, et fier comme Artaban
Tu en jouissais ce matin-là et filait comme le vent.
Cet automobiliste impétueux, mais jaloux, mit fin à tes rêveries
T’envoyant, sans égards, brouter l’herbe des prairies.
Trois jours après, comateux, tu émerges dans plein de blanc
De blouses, de murs, de draps, mais Hourra ! t’es vivant !
Des semaines plus tard, aiguilles, tuyaux, tous machins enlevés
Tu t’en vas où il faut pour un peu te rafistoler
Tu retrouves des forces, ton épouse acharnée à t’aider
Tellement ! Que de beaux projets on se met à rêver
Las ! cet an 2013 est bien l’annus horribilis
A nouveau du plâtre, crâne fendu, divers soucis en pis
Peu importe ! la forme, comme jadis la croissance,
Avec les dents tu la croqueras en 2014, plein d’espérance
09:38 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)
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