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02/03/2018

"Paroles, paroles" (Dalida)

Assez fan de sentences du genre « quand on a un chien très con, le propriétaire l’est probablement aussi », on voit que je ne crains guère les critiques que peuvent me valoir de tels aphorismes. J’ose donc aborder ce sujet d’actualité, où on peut se faire mitrailler de partout : la parole libérée des femmes.

Dans mon petit monde de retraité, l’endroit où je rencontre beaucoup de femmes, c’est mon club de sport. Là, où le babil de ces dames occupe suffisamment de place pour qu’on ne « puisse en placer une », je n’ai jamais entendu l’une d’entre elles évoquer quelque manque de respect.

Sommes-nous très vertueux ou notre âge nous interdit-il des tentatives réprouvées ? Je vois en tous cas 2 hommes qui étaient seuls et qu’on a revu ensuite accolés à une adhérente. Je ne sais rien des manœuvres qui ont abouti à cet assemblage, mais je vois 2 couples affichant leur bonheur d’être ensemble.

Mais ne biaisons pas. Les femmes agressées sont celles qui travaillent, qui prennent des transports pour s’y rendre notamment. Pour les défendre, le féminisme s’emploie. Dommage qu’il ne parle pas d’une seule voix avec toutes les nuances des différentialistes, universalistes, pro-sexe, intersectionnels. Tout cela m’évoque les courants du P.S dont les motions ont fabriqué ces haines recuites qui ont bien lézardé une unité introuvable.

Du moins tous ces courants  condamnent, et tout le monde avec eux, le viol, l’agression sexuelle et le harcèlement. Pour être sûrs de ne rater aucun prédateur, on range sous ce vocable les sifflets, les injures. Pour les regards il y a débat. On interdirait à l’homme un droit de regard, même quand une femme présente un décolleté ouvert jusqu’à la limite des mamelons puisque c’est son droit de se tenir comme elle veut.

Ce même droit régenterait ce qui ne s’appelle plus « le devoir conjugal » où l’épouse dispenserait, selon son strict bon vouloir, un ticket du droit à consommer. Cela ouvre, selon une des défenseures du nouveau droit, une « révolution comparable à la révolution industrielle » qui gagnera le monde.

J’observe que dans cette conquête toutes les femmes ne sont pas encore en ordre de marche.  Par exemple au Maghreb, où le niqab ou la burqa ne sont pas obligatoires, elles n’ont pas encore pris le droit, reléguée dans la pièce à côté, de s’asseoir à table avec les hommes pour le repas qu’elles ont préparé.

15:18 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)