02/09/2016
petite contribution à tous ceux qui souffrent et à ceux qui les soignent
Un peu emmuré à la maison à cause d’une jambe emplâtrée, j’explose mes quotas de télé. J’y ai vu un gars hémiplégique alignant des longueurs de piscine avant les J.O. paralympiques de Rio. Un peu handicapé de mon côté, je compatissais à son effort et surtout à tout ce qu’il va jouer en quelques secondes.
Du moins, il aura eu la chance de mener à bien son projet et peut-être de réaliser son rêve. Qu’en est-il, pendant ce temps-là des handicapés « ordinaires ». On entend souvent qu’un d’eux n’a pas pu entrer dans un restaurant ou une exposition faute de l’accès adéquat. Et on oublie. Ce qui pourtant est vital pour eux, plus qu’une commodité.
Bien placé en ce moment pour y réfléchir, il y a heureusement la présence des soignants. Occupés à des travaux pas toujours enthousiasmants, pour des salaires moins que mirobolants, ils assurent néanmoins leur tâche avec une humanité qui ne se dément pas.
Pour avoir endossé momentanément le statut de handicapé, j’ai compris cet état où on est complètement dépendant des autres. Et c’est là que le soignant se montre attentif, prévenant ce qui manque, sait éviter la gêne du patient pour certains soins et rappelle sans cesse qu’il est disponible.
Dans ces moments où on aurait tendance à verser dans le défaitisme, on peut se réjouir d’une part qu’il y ait des gens blessés gravement qui se battent pour réussir leur projet de vie. D’autre part, que ce monde des soignants, dont le travail n’est pas toujours rose assument leur activité avec une inlassable humanité.
10:04 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0)