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12/01/2024

Indécentes incohérences

Si je redis encore que nous vivons dans un monde de fous, vous allez penser que je radote. J’y reviens quand même quitte à  radoter lorsque devant les turpitudes qui nous entourent, la honte me monte au front de rester les bras ballants sans rien faire.,

En divers endroits du monde et notamment en ce moment à Gaza, des populations sont prêtes à mourir de faim à cause du véto de puissants qui s(opposent à l’acheminement de nourriture. Et nos incantations ne font pas beaucoup avancer les camions humanitaires.

Pendant ce temps-là les médias nous « régalent » de menus  prévus pour le réveillon, nous donnent des recettes de  homard, des astuces pour dénicher le bon champagne et affichent des cartes à des prix exorbitants

Les hôpitaux à Gaza pleurent la pénurie de médicaments. Les notres se sont dits prêts à accueillir les fêtards qui ont mal digéré ces agapes .Le comble : un labo se vante d’avoir élaboré une pilule qui élimine la gueule de bois.

On peut se réjouir de Noel qui réunit les familles, permet des retrouvailles chaleureuses. Et pour souligner cet heureux moment la remise des cadeaux. Celui qui reçoit peut imaginer les démarches, les queues et les trous dans le porte-monnaie destinés à lui faire plaisir. Gâché allégrement par le malotru qui revend son cadeau. Les medias qui aiment bien picorer sur la crotte nous fournissent les sites où la revente est possible.

Ce ne sera pas le cas des gamins qui dessinent de jolies arabesques sur le parking du stade avec les vélos du Père Noel. Encore moins pour ces 2 fillettes de 7 ou 8 ans  que les parents ont gâtées, pour chacune, d’un petit chien noir enrubanné de rose. Quand la fièvre toute neuve des croquettes et des litières à enlever se tarira, peut-être les parents auront-ils des idées de revente ?

Pour ne plus entendre les bruits de bottes et les cris des affamés, on apaise ses remords en faisant des dons à  ceux qui sont sur le terrain. L’ampleur croissante du périmètre de ces actions pourrait titiller la susceptibilité des gouvernants. En catimini, ils se réjouissent qu’on fasse le boulot à leur place. Et ce n’est pas même nécessaire d’être dictateur pour avoir des pensées pareilles.

 

15:37 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)