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11/07/2024

Soeur Anne, que vois-tu venir?

J’aurais autant de raisons de me taire que la semaine dernière pour ne pas me joindre au brouhaha médiatique du moment. Saluons quand même la soulagement de dimanche soir résumé par la couverture de Libé, un gros « Ouf »

Un ouf qui peut se lire en langage jeune en disant qu’on est aussi entré dans une atmosphère de « oufs ». A défaut de voir émerger la personnalité capable    de réussir l’apaisement pour avancer ensemble, on voit vibrionner les fiers-à-bras habituels . J’en profite pour corriger une erreur de la semaine  dernière : ce n’est pas parce qu’on utilise une langue un peu datée qu’il faut confondre les fiers avec les forts.

Il ne reste plus qu’à regarder le Tour de France. Lui aussi tourne au raplapla. Pour contrer l’ennui du plat, ils ont créé le « gravel », les chemins en gravier où les coureurs se noient dans des nuages de poussière et les spectateurs guettent les crevaisons. Reste quand même une grande leçon : gagner une étape ne garantit pas de remporter l’épreuve.

Puis on va glisser vers les J.O si peu désirés. Les médias vont nous en tartiner des pages sur les heurts et malheurs des athlètes. Pendant le travail de la vitrine, les tristes affaires continuent. Et les potentats de tout poil   de poursuivre leurs vilenies. En créant l’O.N.U. après la guerre, on pensait avoir une instance capable d’imposer la paix aux états. On voit que si on ne reconnait pas le T.P.I. on peut vaquer à ses petites et grandes turpitudes sans être inquiété. Et les puissants du monde de se répandre en imprécations virulentes mais sans pouvoir.

Je ne rejoins pas le cœur des imprécateurs mais j’ai un pouvoir : celui de voter. Comme on vient de le voir, voter ensemble pour un même but peut  infléchir le cours des choses. Gardons précieusement ce talisman en attendant la venue  du grand Homme ou, pour une fois, celle d’une grande Dame.

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