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20/07/2023

""Que calor"

C’est une chanson qu’on aurait envie d’entonner si on n’avait pas le souffle coupé par cette surabondance de degrés. Les medias, en tous cas, en font des tonnes sur le sujet. Et font le tour de la France pour nous présenter les villes-records de température. Pour nous consoler de nos 40 degrés, on va chercher dans le monde les lieux qui frôlent déjà les 50. Comme un apéritif du futur !

Pour rester dans un ton un tantinet misérabiliste, on se penche vers ces pauvres français accablés de chaleur. Et puisque ce sont les vacances, on se doit de plaindre les malheureux qui ont choisi de se faire cuire sur le sable brûlant des plages. Par exemple, cette normande qui a choisi sa cuisson sur le sable du Var. Alors qu’elle pouvait économiser les kms et les degrés sur les plages de chez elle qui ont justement la cote cet été.

Pauvres innocents que nous sommes, nous avions bien besoin qu’on nous dise comment nous protéger de cette chaleur. Mettre un chapeau, beaucoup boire, rester à l’ombre d’un arbre. Qui se font rares sur les plages. Chauffés à blanc, (on peut le dire), c’était peut-être le moment de parler de notre responsabilité sur le climat et d’évoquer quelques solutions.

Sujet trop compliqué sans doute. On préfère essayer de prédire quels ministres seront les victimes du prochain remaniement. Autant examiner les viscères d’un animal sacrifié comme les augures d’antan. D’autant que notre président qui essaie de capter l’intérêt en décidant le contraire de ce qui est attendu, ne manquera pas de surprendre les augures.

En vacances en juillet, il y a aussi le Tour de France. Belle occasion de plaindre ces « forçats » et ceux qui cuisent au soleil en les attendant. Eux au moins sont guidés par leur passion. Une passion moins voyante vis-à-vis d’autres cyclistes, ceux qu’on appelle encore les facteurs, qui appuient sur leurs pédales sans une haie de supporters. Pas davantage que ceux qui tâchent de rendre le courant électrique à un village après la tempête. Ni à ceux, à chaud ou à froid, occupés à juguler une fuite d’eau.

En visite à Besançon la semaine dernière, notre hôte, évoquant les guerres de partout, s’insurgeait de la différence de traitement entre les drames extrêmes de la planète et nos modestes préoccupations quotidiennes. Et de déclarer avec fougue : « Notre monde est fou ». Sans mettre autant de fougue, je suis bien obligé, hélas, d’être de son avis.

 

09:37 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Oui ce monde est fou et confié à des irresponsables, malheureusement responsables de la catastrophe qui approche. C'est sûr que l'extrême-droite va nous sauver.
"On" découvre maintenant ce que les Irakiens ou les Algériens vivent depuis des années. Mais ça la télé française, ça ne l'intéresse pas. Il fait très chaud aussi la frontière entre la Tunisie et la Libye où meurent d'horribles migrants que des racistes bien tunisiens ont foutus dehors.

Écrit par : Marc | 20/07/2023

Oui ce monde est fou et confié à des irresponsables, malheureusement responsables de la catastrophe qui approche. C'est sûr que l'extrême-droite va nous sauver.
"On" découvre maintenant ce que les Irakiens ou les Algériens vivent depuis des années. Mais ça la télé française, ça ne l'intéresse pas. Il fait très chaud aussi la frontière entre la Tunisie et la Libye où meurent d'horribles migrants que des racistes bien tunisiens ont foutus dehors.

Écrit par : Marc | 20/07/2023

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