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24/06/2021

En France, on ne fait plu de bébés, mais ds vieux si, à foison

Une statistique du Monde m’a  impressionné : les 85 ans et plus représentent 2 ,6 millions de personnes, d’autant que je compte parmi les plus. Encore plus impressionné par un avenir que je ne verrai pas : 2040, où ces seniors+ seront 3,6 millions. Cela signifie que les EHPAD qui avaient fait de leur mieux pour en perdre beaucoup n’ont pas totalement réussi.

Et il y a tous ceux, hors EHPAD et ça me concerne, qui en ont réchappé tout seuls. C’est pour eux une habitude depuis les maladies infantiles. Après celles de l’enfance, il y a celles des grandes personnes, dont le fameux cancer que certains doublent ou triple. Leur grande confiance dans les chirurgiens leur fait aborder les opérations avec sérénité.

Toutes ces cohortes de gens âgés en 2040, ça fait quoi ? A mon avis (très gratuit puisque je n’en serai pas) ces survivants le seront encore pour les prochaines pandémies. Contraints à ce moment-là de faire rissoler des insectes sur la plancha, non contrôlées par les services vétérinaires comme le beef aujourd’hui, ils en essuieront d’autres. Ces disciplinés du vaccin ne manqueront pas de se garder à la 1ère alerte.

Ils n’encombreront pas les hôpitaux parce qu’ils n’ont pas trop touché à la drogue, qu’ils boivent modérément, qu’ils ont arrêté de fumer assez tôt. En plus ils ne font plus de folies en voiture qu’ils conduisent prudemment. D’ailleurs quelques fils précautionneux subtiliseront les clés de la voiture assez tôt.

A leur âge, même sans Covid et sans injonction écologique, ils ne prennent plus l’avion et se satisfont de sorties en France qu’on n’a jamais fini de découvrir. En camping-car par exemple, avec le plaisir de musées, le confort de restaurants tant que leur retraite n’aura pas trop rétréci.

Sans trop embêter le monde, toujours vivants guettés par la solitude, on aura trouvé d’ici là de quoi maintenir leur socialisation.  Sur le style de colocations de personnes âgées, où on échange, après la liste de courses, des sujets ou des projets plus intéressants.

09:26 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

20/06/2021

De drôles de chemins de Lapierre

A mon âge, ils m’ont proposé un raid à vélo que j’ai accepté. Avec un prof exténué à la fin d’un semestre et une femme enceinte de plusieurs mois, je devais pouvoir suivre le train. Avec en plus un vélo électrique d’un rouge flamboyant plus aérodynamique que le noir terne d’avant.

J’ai négligé le 1er avertissement. Ce raid à vélo commence en train en 3 étapes. Il faut, avec son bagage, passer du 1er quai au second et de celui-ci au 3ème. Même à plat, je peinais à pousser le chargement.

Pas la peine d’être linguiste pour se douter que le Puy n’évoque pas un cheminement d’une platitude beauceronne. Dès la sortie de la gare, ça monte, ils montent, moi aussi je tâche de monter. Ce qui fait drôle à vélo, c’est d’avoir mal aux bras… de pousser l’engin, lesté  de sacoches il est vrai.

Mes compagnons, experts en internet, avaient remarqué un remarquable « vélo-liberté ». Sûr, on n’a pas eu de goudron, mais du sable, des cailloux, du machefer. Cet itinéraire est préparé pour, après les vététistes, les cyclotouristes, les routards, des gens à 2 roues dont l’émergence n’est pas imminente.

 C’est là forcément que mon Lapierre, préparé à d’autres terrains, a connu sa 1ère crevaison et moi ma 1ère expérience de cycliste âgé. Je disais globalement où sont les outils, où on débranche le moteur, et les jeunes font tout le reste. Remarquablement !

Autre découverte : les appart-hôtels. Des maisons très équipées où on est libres de manger ce qu’on veut, de dormir quand on veut. Assez formidable ! Un détail toutefois : comme on fait tout, on fait son lit avec un papier jetable qui se proclame « alèze ». Ce retour à l’âge du pipi au lit fait se lever au milieu  de la nuit, sans doute de crainte de salir le matelas.

On eut aussi des moments cyclistes formidables, des descentes du Col du Goulet qui durent jusqu’au Coca du Bleymard, des Gorges de l’Ardèche enroulées à la fraîche, qui feraient oublier qu’on devait finir l’étape au plein du réchauffement d’un climat plutôt aoutien.

La plus riche découverte peut-être : pédaler dans des records de canicule, rêver de piscine pendant des kilomètres, perdre ses sacoches dans des chemins à tracteurs, c’est de retrouver, au long des routes et au repos, des compagnons attentifs et plein de gentillesse.

10:13 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (1)

09/06/2021

Nom d'un chien !

Dans mon dernier post, on voyait que je ne nourrissais pas une affection démesurée à l’égard  des chiens. Emu par les reproches véhéments de tous les amoureux des bêtes, je suis prêt à donner quelques raisons de cette vindicte.

La 1ère bonne raison c’est que les chiens aboient. Les chats miaulent, les chevaux hennissent dans une sorte d’éclat de rire, les oiseaux nous régalent d’ une large palette de chants plus ou moins harmonieux, les chiens aboient. C’est rauque et disgracieux et agaçant venant des petits modèles.

Malheureusement on y a droit à notre corps défendant. Si on parcourt la rue d’un bourg non urbain, un présumé « havre de paix », on peut parier que devant 8 maisons sur 10, un chien va aboyer. On peut constater alors que ce que l’électronique ne réussit pas toujours, la synchronisation, chez eux, cela marche formidablement. L’un commence, et progressivement tous les instrumentistes participent au concert.

Le chien n’est pas toujours devant sa maison, il est aussi sur le trottoir. On le sort justement  « pour faire ses besoins ». Dans nos cités tellement surveillées, policées, on tolère assez bien que les crottes colorent nos trottoirs et l’herbe des parcs. Gare à la maman qui laisse son bambin vagabonder dans l’herbe tentatrice. Elle risque de récolter des pleurs et un objectif de lavage à court terme.

Comme preuve de mon objectivité sur ce sujet sensible, on remarquera que je n’ai même pas mentionné le chien en qualité d’ennemi sournois du cycliste. La liste de ses méfaits remplirait plusieurs posts.

On me dit qu’il existe des chiens bien élevés. J’ai d’ailleurs rencontré ces border-collies capables de driver un troupeau grâce à 2 ou 3 signes du berger. Les chiens de chasseurs, obéissant au doigt et à l’œil, mériteraient aussi ma tolérance. C’est vrai que bon mal an, on dénombre autour de 20 chasseurs tués dans l’exercice de leur loisir favori, on ne déplore pas la mort de chiens de chasse.

11:38 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)