Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/11/2018

Bololo, un joli nom, mais quel triste bazar quand même

On connait le crainte de « nos ancêtres les gaulois », popularisée par des chansons,   que le ciel ne leur tombe sur la tête. J’ai du manquer des épisodes mais en tous cas c’est arrivé : ce peuple n’a plus toute sa tête. Et le « succès », avec quelques pratiques musclées, revendiqué  par les gilets jaunes en est l’illustration.

 En effet, tous les observateurs s’accordent pour noter que les français prennent de plus en plus conscience du dérèglement de la planète, assortis de quelques pleurs après la défection de Hulot.  Et voici que l’échéance programmée d’une taxe  sur le carburant, votée pour cela par une majorité d’élus, réussit à agglutiner ensemble un panel de râleurs de tous poils, mais néanmoins tous voués au culte de la sacro sainte bagnole.

Comme toujours, nos leaders politiques, qui avaient oublié de « vendre » l’enjeu de cette décision, et laissés de côté, de s’empresser de prendre le train en marche. Mais à leur manière. Un peu honteux de renier ce qu’ils avaient voté, ils sont avec les manifestants (les électeurs), mais sans s’afficher. Présents dans les cortèges, mais sans écharpe !

Pour ce peuple sans cervelle, les journalistes qui avaient là l’occasion de faire un  boulot de journaliste en expliquant les enjeux derrière cette taxe, ont préféré faire monter la mayonnaise et endosser sans questions la « colère » des fameux gilets.

On ne peut guère espérer un changement de comportement impulsé par ces élites politiques et médiatiques. Une fois de plus la révolution peut venir d’initiatives de la base. Par exemple, lorsqu’une cantine scolaire décide de se fournir seulement de produits locaux et bios, comme à Avignon. Probable que ces futurs citoyens, et leurs parents aujourd’hui, seront ouverts à d’autres façons de consommer, nourriture, loisirs, transports…

Revenons à la chère (sens propre et figuré) voiture. Quand le m’as-tu-vu, exhibant son 4X4 à 20 litres aux cent en ville, espérait susciter envie et admiration, ramassera  les sifflets et le ridicule, ce sera le signal que nous sommes sur le chemin d’une vraie écologie qui fonctionne réellement. D’ailleurs, on peut aussi rêver : j’imagine un nouveau Tour de France organisé pour des seuls amateurs à bécane ordinaire. On pourrait y inviter une équipe de gilets jaunes prêts à se battre pour revêtir le maillot de même couleur tout en économisant leur gazole.

09:32 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)