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26/12/2018

Où est passé l'esprit de Noël ?

C’est le moment où jamais de se demander ce qu’est Noël et où est passé l’esprit de Noël. Au début, chrétienne, la légende est jolie. Un bébé à naître, quasi SDF, ne peut être hébergé que chez des aussi pauvres, dans une étable, « entre le bœuf et l’âne gris » Un bien beau message de fraternité !

Depuis un certain temps, le petit Jésus a laissé la place au Père Noel et au déferlement des cadeaux obligés. C’est un tsunami de consommation. Mais pourquoi malgré tout faudrait-il bouder ce moment où on cherche à faire plaisir aux enfants et à tous ceux qui le sont restés un peu. Pour peu qu’on déballe ces merveilles après la dinde et la bûche, avec un « Stille Nacht » en fond sonore.

Il faut emmagasiner goulument ces instants de paix et de chaleur intime avant de replonger dans le monde quotidien de l’égoïsme et de l’individualisme forcené. L’épisode récent des « gilets jaunes » en est un exutoire momentané et une parfaite illustration.

Quand celui-ci brule un poste de péage au prétexte de s’en prendre « aux gros qui ne payent pas », il s’offre pour lui tout seul le plaisir simplet de l’enfant pyromane. Vinci ou un autre ne manquera pas d’augmenter ses tarifs ou d’obtenir prolongation de son bail, ou les 2. Et c’est justement tous les « petits » qui vont payer.

Cet autre qui démolit un radar est aussi stupide. Bien sûr que l’engin rapporte de l’argent à l’Etat. Mais faut-il oublier que si il y a radar, il y a une faute du conducteur en tort et qui s’insurge. Comment ! je ne peux pas faire ce que je veux, on me limite à 80 km/h, Qu’est-ce que j’ai à faire de morts en moins puisque cela gêne ma « liberté » !

N’oublions pas que toute cette jaune histoire a commencé avec la bagnole, archétype du « j’m’en foutisme ». Je me flatte d’avoir traversé des dizaines de pays à vélo et je dois  constater  que le notre de pays est le champion des conducteurs mal élevés.

C’est pourquoi il faut se saisir de la moindre étincelle de fraternité. Ainsi celle de ces jeunes,  partis secourir les habitants d’une tour en feu. Et particulièrement ce garçon qui a descendu sur son dos un invalide sur 8 étages. Je ne sais pas si cela mérite la légion d’honneur comme l’a suggéré un internaute. Ce qui est sûr, cette action  permet de croire encore que notre société n’est pas totalement condamnée à la fureur égoïste. Joyeux Noël !

17:07 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

19/12/2018

Une journée de rêve

Je ne voudrais pas vous priver de partager avec moi la journée de rêve que nous  venons de vivre. Une journée où l’horizon encore chargé hier brusquement s’éclaircit, où les problèmes hier insolubles se résolvent.

Nous étions notamment privés de téléphone fixe depuis 7 semaines malgré des appels pressants à tous les étages de Bouygues. Un peu comme la panne d’auto qui disparait juste quand on arrive au garage, nous venions d’envoyer une lettre recommandée au grand manitou de Bouygues pour crier notre désarroi. Avant même qu’il ouvre son courrier, nous étions réparés par les moyens ordinaires.

Mon épouse partait ce jour rencontrer un ponte à l’hôpital pour envisager avec lui la prothèse la mieux adaptée pour son genou. Archi-prête quant à elle, elle avait déjà imaginé la survie de son mari pendant son séjour hospitalier, jusqu’aux repas livrés. Et bonne nouvelle : le ponte déconseille la prothèse !

Au moment où ma petite-fille commençait à se remettre de son violent cambriolage et surtout acceptait de faire le deuil de son chat disparu le même jour, voici que celui-ci réintègre le foyer. Cela ne répare pas la porte-fenêtre fracassée mais ça met du chaud au cœur de retrouver le chat prodigue. 

Emporté par de si brillants augures, je pensais que c’était le bon moment de chercher le leader, si difficile à accepter, pour organiser les gilets jaunes, voire pour remplacer Macron au cas où. Et voila qu’avec un bel ensemble, les 2 ex, Sarkozy et Hollande, font savoir qu’ils sont prêts pour un recours. Depuis que le ridicule ne tue plus, pourquoi pas des candidats qui ont été virés. Si justement, cela faisait émerger ce magicien qui nous sortirait du chaos.

Les américains n’attendent pas leur messie politique, ils l’ont déjà. En effet D.Trump prépare déjà 2020 et malgré les casseroles qu’il traîne, sa drôle de gouvernance par Twitter, il ne doute pas d’être réélu. Puisque les Etats-Unis n’ont besoin de rien, cet homme qui a réponse à tout ferait bien d’apporter son soutien à la maudite T.May pour l’aider à sortir nos amis anglais  de l’ornière du Brexit.

16:22 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

13/12/2018

Et pendant ce temps....

Comme souvent lorsque l’atmosphère est chargée ou morose, j’avais pensé dialoguer un peu avec ma copine des montagnes, Léocadie. Mais l’actualité récente ne peut pas laisser indifférent et on ne peut pas sortir sa petite chronique comme s’il ne s’était rien passé les 4 derniers  samedis et ce qu’ils nous disent.

C’est effectivement confus de décrypter ce qu’ils nous disent. Dans un 1er temps, avec un peu tout le monde, on est pris d’une certaine sympathie. Tous ces gens qui, après la bagnole, ont des soucis de fin de mois à faire valloir et se rendent spontanément dans la rue pour les dire. On reconnait là une sorte de satisfaction d’avoir obtenu son diplôme de citoyenneté : « J’ai manifesté »

Dans le second temps, on est invité à  comprendre. Une façon plus ferme de crier sa colère et même de se laisser aller à en découdre avec l’autorité et ses symboles pourrait encore à la rigueur se justifier. En référence peut-être aux diverses révolutions de notre histoire : « on est obligé d’être violent pour se faire entendre ».

Dans le dernier temps je ne comprends plus du tout. La violence pour la violence et le mortifère « on va casser du flic ». C’est dejà assez stupide de participer au record du nombre de voitures brûlées la nuit de la Saint-Sylvestre. Mais vouloir blesser, voire tuer, le flic, qui a choisi ce métier, non par une envie irrépressible de va-t-en-guerre mais par souci d’ordre et de protection des autres, n’est que libération d’instincts barbares, et sortir du champ de l’humanité civilisée.

Et pendant ce temps- là, la dégradation de la planète se poursuit sous les yeux des climatologues qui crient qu’on n’a plus un jour à perdre. L’initiative nécessaire ne peut guère venir du pouvoir d’en haut tant décrié. Pas non plus des occupants  des ronds-points et des péages qui laissent filer voitures et poids lourds à grands nuages de CO2.

 

 

10:15 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)